J'ai dévoré ce livre, c'est un vrai coup de coeur, il est rempli de dignité et de silence très riche.
Dans un hôtel, tenu par deux homme Kevin et douglas, des personnes endeuillées, suite à un crash d'avion en mer vont venir séjourner le temps des recherches de corps.
Kevin est le premier personnage auquel on s'attache, sa sensibilité donne le ton du livre dès les premières pages.
Les résidents qui vont prolonger leur séjour font un huit clos paisible dans lequel on est, lecteur bien, on n'a pas envie de refermer le livre et laisser nos personnages.
Le cadre y est aussi pour beaucoup, malgré la catastrophe, la nature reste la même, Ana observe toujours le passage des oiseaux migrateurs, sa spécialité ; l'amitié et la tendresse qui va se créer entre les personnes va rester au delà des années de deuil.
C'est un beau livre, malgré qu'il traite de deuil, il n'est pas triste, c'est une poésie même dans les scènes pénibles
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Un avion s'écrase au large près d'une île de la nouvelle Écosse et Kevin et Douglas, propriétaire d'un hôtel sur cette ile sont témoin de la tragédie. L'établissement va donc accueillir les proches et les familles des victimes de l'accident. Tous le personnages sont donc réunis en ce même lieux pour dire adieux a leurs proches et commencer leur travail de deuil.
Très vite, on se rend compte que chaque personnage est unique (ils sont tout de différentes cultures et ont tous une manière différente de réagir a la tragédie).
Un livre remplit de poésie, de mélancolie et de tristesse......
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Les bons romans contiennent souvent une scène ou l'émotion et l'écriture culminent d'une faction si intense que le lecteur reste un moment ébranlé de bonheur.
Ce livre est fait de 21 chapitres , assez courts, qui sont TOUS inoubliables .
Ce livre épuré confine à la perfection pour un lecteur passioné.
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Les informations ne cessèrent de fluctuer au cours de la matinée. On parla d'abord de survivants, d'un amerrissage "en douceur". Puis le soleil se leva, et la journée commença - une journée comme tant d'autres en septembre, avec un ciel éblouissant et un vent tiède - , et il fallut se rendre à la douloureuse évidence : il n'y aurait pas beaucoup de survivants, peut-être aucun.