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4,03

sur 382 notes
Mais quelle lecture éprouvante, surtout, et à cause, que cette histoire est très fortement basée sur une histoire réelle. Meg et Susan, après avoir perdu leurs parents dans un accident de voiture, se retrouvent chez leur tante et ses trois garçons. Rapidement, Meg devient leur souffre douleur. Battue, humiliée, mal nourrie, son calvaire ne cesse de gagner en intensité et en atrocités. Chaque page a été un crève coeur, et parfois même, un haut le coeur. J'ai poursuivi ma lecture que par respect à l'histoire combien triste de cette Meg, qui en réalité s'appelle Sylvia Linkens. Difficile de mettre une note à ce livre ; j'ai opté pour le 3 étoiles, parce qu'il est nécessaire de s'ouvrir les yeux sur ce que peuvent endurer de trop nombreux enfants.
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Voici un suspense choisi au hasard. J'ai le défaut de ne pas lire assez attentivement les quatrièmes de couverture. C'est pourquoi dans ce cas, je ne savais pas qui était cette fille comme les autres, et je m'attendais à tout en entamant mon livre.

En fait, ce suspense psychologique assez bien fait, avec le seul défaut d'être un peu répétitif. Il nous raconte l'histoire de Meg, une adolescente victime de mauvais traitements. Elle et sa soeur viennent de perdre leurs parents et sont confiées à une famille de pervers, formée par une mère et ses fils. L'histoire va crescendo, les mauvais traitements aussi. Tout est vu par les yeux de celui qui était un adolescent à l'époque et qui voulait sauver Meg mais qui ne savait pas comment s'y prendre. Un beau thriller qui a un sens, il est écrit pour nous tous, lecteurs, pour provoquer des réactions. Moi, il m'a secouée.
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Je découvre d'abord ce fait divers en étudiant les femmes criminelles, le nom et le visage impassible de cette Gertrude Baniszewski lors de son procès lorsque l'on décrit l'autopsie de Sylvia Likens mort à l'âge de 16 ans sous ses acharnements et monstruosités, perpertuées par elle, ses enfants et d'autres gamins du quartier. Pourtant rien n'y fait Gertrude continue à clamé son innocence en arguant que Sylvia était une prostituée. L'autopsie révèle qu'elle était encore vierge, que sa mort était dû à un oedème cérébral et que contrairement aux affirmation de Gertrude Baniszewski elle n'était pas enceinte. Je vous épargnerais donc l'autopsie qui est une vraie agonie, ni le livre, ni le film tiré de ce livre n'auront autant d'impact que ce procès vomitif. Trois mois avant la mort de Sylvia, elle et sa soeur était confié en pension à Gertrude Baniszewski, l'escalade débute et même lorsque Jenny prends la fuite l'Etat la retrouve et la ramène chez sa tortionnaire.
J'ai aimé le livre bien qu'il fût difficile de le lire sachant que l'horreur vécu a été bien pire, parce que Ketchum arrive avec ses mots à nous paralyser, sommes nous des voyeurs? Sommes nous ces voisins adorables dans un quartier propret qui ferment les yeux sur le sort de deux malheureuses innocentes aux prise à la furie humaine? Ou sommes nous le petit David qui se remet sans cesse en question face à la masse furieuse?
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Bon sang ! La claque ! Ce roman est tout simplement bouleversant ! Difficile de rester insensible face au spectacle dérangeant que nous offre Jack Ketchum. Mais qui est ce Jack Ketchum tout d'abord ? Qu'a cet auteur pour que Stephen King se paye même le luxe de rédiger l'introduction d' « Une Fille comme les Autres » ? Derrière ce pseudo Dallas Mayr, de son vrai nom, s'amuse à nous rafraichir la mémoire en clamant haut et bien fort à quel point l'humanité peut être ignoble, à quel point nous pouvons être capables du pire ? Mais dans quel but ?
« Une Fille comme les Autres » n'est pas un roman d'horreur à proprement parlé et pourtant il est considéré comme tel. D'ailleurs il est curieux d'apprendre que Jack Ketchum est le seul écrivain catalogué horreur alors qu'il utilise très peu d'éléments fantastiques, mais dans une « Une Fille comme les Autres », il nous plonge dans une noirceur telle qu'il est difficile de ne pas se croire devant un roman d'horreur. En tout cas, pour ne pas trop contredire les puristes, peut-être que ce roman n'est pas un roman d'horreur, mais « Une Fille comme les Autres », il faut l'admettre c'est bien la terreur sous toutes ces formes accompagné d'un cruel suspense. Et entre l'horreur et la terreur, il n'y a qu'un pas…
Un suspense malsain aussi qui nous pousse à dévorer chaque page, et ce malgré les tortures et les ignominies que subit Meg, sous les yeux de David, le narrateur.
Pas de réelle surprise dans ce roman, pas de rebondissements extraordinaires, non.
« Meg est une adolescente. Prisonnière. Torturée. »
Voilà tout est dit.
« Il y a ceux qui en profitent, ceux qui s'en foutent et ceux qui voudraient l'aider. Et Vous ? »
Et c'est là que ça fait mal ! Jack Ketchum a rendu l'histoire d‘une manière telle qu'il est difficile de ne pas ressentir de la compassion pour Meg, sa petite soeur et même David. On se sent même en colère de ne pouvoir intervenir, on éprouve de la honte à tourner les pages. Impuissant lecteur que nous sommes… Jack Ketchum ne nous épargne rien.
Et rien que pour cela, je tire mon chapeau à l'auteur… Dans le style, je trouve qu'il ressemble d'ailleurs beaucoup à Stephen King, les digressions en moins !
« Une Fille comme les Autres » est un roman qui ne peut pas laisser insensible. C'est impossible !
Alors dans quel but Ketchum use-t-il d'un malheureux fait-divers pour nous éclabousser la figure d'abjections humaines ? Pour nous faire prendre conscience ?
Dans ce cas-là, je pense qu'avec « Une Fille comme les Autres », il a réussi sa mission avec brio.

Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Après avoir lu ce livre préfacé par Stephen King(ce qui pose l'ambiance), il me semble bénéfique pour la santé de changer de registre avant de me complaire dans l'horreur et le voyeurisme.J'irai même peut-être choisir un roman à l'eau de rose pour suivre, et pourtant ce n'est pas mon truc.
C'est après avoir lu « My absolute darling » de G.Tallent et déposé mon billet qu'une critique babéliote sur ce livre a attiré mon attention en citant l'auteur J. Ketchum qui n'était pas à négliger dans ce genre de roman sur l'enfance et les pervers familiaux ou autres qui peuvent la saccager.
Et je viens de le terminer. Effectivement si le style d'écriture est moins léché, il est diablement efficace et le calvaire subi par une ado de la part d'une tante, de ses enfants et des copains du quartier ne risque pas de s'effacer de ma mémoire.
Celui qui raconte l'histoire est un homme d'une quarantaine d'années qui a eu bien du mal à construire une vie affective stable; 30 ans auparavant il faisait partie de la bande, subjugué par elle, comme ébloui dans des phares et incapable de dénoncer ce qu'il voyait, lui même ne participait pas aux sévices mais il faut dire que c'est une adulte, mère de famille qui menait ces scènes atroces. le pauvre garçon était le seul dans cette meute enragée à garder un sens moral.
C'est à la suite d'un fait divers encore plus atroce commis en 1965 que J Ketchum a écrit ce livre qui en dit long sur la noirceur de l'âme humaine.
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Dans une petite ville paisible des états unis, peuplée de gens biens sous tout rapport, le drame se noue. L'auteur développe l'horreur dans ce qu'elle a d'indicible : lorsque des enfants sont au coeur de l'intrigue. Les enfants, en plein apprentissage de la vie, s'inventent des jeux, à la recherche de la limite, celle que sont censés leur inculquer leurs parents. Ceux-ci sont l'idéal auquel ils souhaitent s'identifier. Tout bascule lorsque leur modèle, en l'occurrence la mère, sombre dans la folie sadique.
Sur la base d'un fait divers réel, Jack Ketchum déroule son roman avec une adresse maitrisée. Il nous scotche à chaque page, chaque phrase, chaque mot. Il y a une intensité sans commune mesure dans la narration des faits.
Il nous fait la démonstration de l'importance de l'éducation des enfants et combien l'image que nous leur renvoyons est importante.
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C'est ce qu'on appelle une immense claque. Autant j'ai l'habitude de lire des thrillers souvent considérés comme difficiles à lire, autant ici j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec le déchaînement de violence. Attention, j'ai été bouleversé par ce livre qui m'a été conseillé et il est assez difficile d'en parler sachant que cette histoire est tiré d'un fait réel.

Je ne sais pas ce qui m'a le plus mise mal à l'aise, le fait que ce soit tiré d'un fait réel ou le fait que presque tout se passe avec des enfants. Bien évidemment, l'intelligence de Jack Ketchum dans son écriture, son style, ont ajouté à ce sentiment de malaise et ce flottement par rapport au narrateur David.

Au final, cette histoire a une portée véritablement psychologique bien plus profonde que la simple utilisation d'un fait divers très glauque, elle nous interroge sur les enfants et leur "indépendance" ou plutôt leur obéissance aux adultes et à la vision du bien et du mal. Plus généralement, cette histoire me rappelle (de loin bien évidemment) l'expérience de Milgram qui consiste à faire envoyer, par le participant "cobaye" de (faux) chocs électriques à un autre participant, sous l'ordre d'une autorité afin d'évaluer le degré d'obéissance de cet individu à l'autorité. Ici, le rôle de l'autorité est représenté par Ruth, la mère.

Tout le long du livre, j'ai été tiraillée entre le désir de le lire jusqu'au bout ou de le reposer car certaines scènes sont véritablement insoutenables. Pour autant, je l'ai dévoré et j'ai particulièrement apprécié l'explication de l'auteur concernant l'écriture de ce roman, qui apporte d'autres éléments sur sa démarche.
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1958, une petite ville des Etats-Unis. Meg,14 ans et sa petite soeur de 10 ans, Susan, vont vivre chez leur tante Ruth et les trois cousins, suite aux décès de leurs parents dans un accident de voiture.
David est leur voisin le plus proche, meilleur ami de Donny, l'un des fils de Ruth, il fait partie intégrante de la famille, il ne tarde donc pas à faire la connaissance de Meg, qui le fascine, une amitié très forte nait entre les deux ados, lui mal dans sa famille, entre deux parents qui se déchirent, elle, orpheline et parachutée dans un foyer inconnu, persuadée que sa tante et ses cousins ne l'aiment pas.
David semble étonné, tous les gamins du quartier aiment Ruth, elle est plus comme une amie qu'une mère, malheureusement, au cours de l'été, David se rend compte qu'il se passe des choses anormales chez ses amis ...
Entre fascination et révulsion, il se retrouve peu à peu imbriqué dans une spirale d'horreur

"Vous serez effrayés de tourner ces pages, mais vous ne pourrez pas vous en empêcher." dixit Stephen King, en guise de phrase d'accroche sur la quatrième de couverture, il signe même la préface.
En effet, ce livre est purement et simplement le pire (dans le sens positif s'entend) que j'aie pu lire, moi qui pensait avoir atteint le summum avec "L'homme du soir" de Mo Hayder ...
Ce roman commence par la rencontre entre Meg et David, on imagine aisément un roman à la "ça" "The body", où que sais-je, un roman de bande d'ados qui vont vivre un tas d'aventure, en voir de toutes les couleurs, certes c'est un peu le cas, mais pas comme on l'entend
émoticône frown

C'est un roman d'horreur, mais pas de monstres ni vampires, simplement l'horreur humaine, réelle, la pire qui puisse exister !
Un roman qui met très mal à l'aise, mais d'une écriture belle, sublime, poétique parfois, très peu de détails sordides et racoleurs, ce qui fait la force de ce roman.
"Ne comptez pas sur moi pour vous raconter. Je m'y refuse.
Plutôt mourir que de décrire certaines choses. En avoir été témoin peut vous amener à regretter de ne pas être mort avant.
J'ai regardé et j'ai vu."
Ces quelques phrases au milieu d'une page, sont hautement significatives, si vous lisez (ou avez lu) ce roman, vous savez ce que je sous-entend, peut-être que vous avez fait comme moi, posé le livre et fermé les yeux très fort pour chasser ces terribles images qui nous viennent (trop) facilement à l'esprit.
Roman à la première personne, le narrateur étant David, trente ans après les faits, nous plonge directement dans cet enfer, comme lui, on sait tout en ignorant certains des actes qui se déroulent dans cette maison, on a envie de le secouer, de lui hurler de prévenir la police, n'oublions pas qu'il a 12 ans, à une époque où les femmes ne sont que très peu considérées, et quand un adulte consent voire participe à certaines choses, cela peut sembler naturel, morbide mais fascinant, une sorte de(mauvaise) leçon de vie.

Jack Ketchum s'est inspiré d'un fait réel qui s'est déroulé dans les années 60.
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Tirée d'un fait réel, c est une histoire assez dure
Spectacle dérangeant de la cruauté dont les être humains peuvent être
capables …
L'acharnement que subie Meg me met mal à l'aise, car il n'y a pas d'issu pour elle sauf subir encore et encore avec une violence qui monte en puissance petit à petit puis la complicité et le silence dérangeante de David .
Qui d'entre le bourreau et le témoin est le plus coupable ???
Attention livre assez violent et triste .
Très rapide à lire .
Je vous conseille de le lire sauf si vous n' avez pas le moral .
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Ce roman est inspiré d'un fait réel. Une histoire horrible.
Je n'avais qu'une idée vague du sujet de ce livre : une fille torturée par une femme et des enfants. J'étais loin de l'horreur d'un tel drame. Pourtant, ça commence doucement, tendrement. le narrateur, un jeune garçon de onze ans rencontre Meg au bord de la rivière. Mais petit à petit, David est témoin de scènes de violence de plus en plus fortes. L'auteur retranscrit les peurs du narrateur, la souffrance de Meg et la cruauté des agresseurs. Mais quel acharnement, quelle inhumanité ! J'ai du mal à totalement apprécié ce roman…
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