La Tour Sombre, tome 2 : Les trois Cartes

Je viens de terminer ce tome 2 qui est extrêmement riche. J'ai l'impression d'avoir lu trois livres en un, on se demande à quoi ça rythme et à la fin tout devient limpide, c'est vraiment jouissif.
Ce tome deux m'a donné envie de continuer la série...

babelio_id:King-La-Tour-Sombre-tome-2--Les-trois-Cartes/5457

Bonjour,

Une suite qui répond à des questions mais en pose d'autres, personnellement j'adore cette construction.

On retrouve notre Héros directement ou nous l'avons laissé à la fin du premier tome.

Une histoire qui avance, des personnages qui s'étoffent, plus d'action, plus de fantaisie...
Pas mal de suspens dans cette aventure, on se demande souvent comment cela va se terminer, je trouve agréable de ne pas deviner justement.

Cela se lit vite et bien, les évènements s'enchaînent et la fin arrive vite. Vivement la suite.

Prochain pour moi : Misery

Bonjour,

Une suite qui répond à des questions mais en pose d'autres, personnellement j'adore cette construction.

On retrouve notre Héros directement ou nous l'avons laissé à la fin du premier tome.

Une histoire qui avance, des personnages qui s'étoffent, plus d'action, plus de fantaisie...
Pas mal de suspens dans cette aventure, on se demande souvent comment cela va se terminer, je trouve agréable de ne pas deviner justement.

Cela se lit vite et bien, les évènements s'enchaînent et la fin arrive vite. Vivement la suite.

Prochain pour moi : Misery

Magnifique !!!

Ayant déjà lu les trois premiers tomes il y a plus de 25 ans, je n'avais gardé qu'un vague souvenir de déception pour le premier et d'avoir passé un bon moment pour les deux suivants.

Pour cette relecture le premier tome sur le Pistolero est mieux passé mais il me manque un quelque chose pour dire waouh. En revanche, j'ai pris mon pied avec Les Trois Cartes. C'est du très, très, très bon Stephen King, une lecture addictive.

Les personnages de Eddie et de Odetta/Detta sont bien complexes et en ont déjà bien souffert dans leur vie, avant la rencontre avec le Pistolero.

A la fin de ce second tome, je reste avec de nombreuses questions que je me garde d'énumérer afin de ne rien divulguer de l'intrigue.

Je me demande encore comment Stephen King arrive-t-il à avoir autant d'idée. Je ne peux que conseiller à tous celles et ceux qui se sont arrêter à la fin du premier tome de persévérer.

Pour ma part j'enchaîne avec délectation le tome trois immédiatement.

Je confirme que le premier tome n'était qu'une mise en bouche nécessaire pour être propulsé au coeur de cette quête de la tour sombre. le récit monte en puissance au fur et à mesure que les pages se tournent. Les protagonistes sont intéressants. Roland est captivant. Stephen King me surprend et m'intrigue. J'ai dévoré ce deuxième volet.

Une fois de plus j'ai été totalement absorbé par la quête de Roland dans ce deuxième tome de la Tour sombre. L'histoire ne cesse de me surprendre je n'ai pas la moindre idée d'où veut nous emmener Stephen King mais ce dont je suis sûr c'est que j'ai absolument envie de le suivre

Quel plaisir que de se replonger dans l'univers de la Tour Sombre.
Ou plutôt les univers de la Tour Sombre.
Je redécouvre avec plaisir et jubilation ces personnages, ces situations, ces évènements fondateurs dans la quête de la Tour par Roland et ses compagnons. L'impression de lire ce tome pour la première fois car à mesure que j'avançais dans ma lecture je me rendais compte de tout ce que j'avais oublié.
Stephen King excelle dans l'art de mélanger les genres, et pour celui qui aime ça, alors les Trois cartes est l'oeuvre idéale.
On passe d'une plage habitée de monstruosités au vacarme de la ville, du calme relatif de cette même plage à la furie ravageuse d'un bar rempli de mafieux.
Des allers-retours angoissants et anxiogènes qui s'enchaînent à un rythme soutenu, facilités par la fluidité de l'écriture.
Il me manque des mots pour décrire le plaisir que je prends à lire et relire cet auteur que j'adore( mais qui m'a déçu quelquefois) et surtout cette saga qui me suis depuis maintenant 30 ans.
Bonne (re)lecture.

Une aventure humainement riche

Après six mois sans écrire une ligne, je ne sais pas si je vais trouver les mots pour cette chronique. Allons-y à l'instinct, comme, m'a-t-il semblé, le fait Stephen King dans ses écrits.

Je comprends pourquoi ses livres plaisent autant : il y déverse une telle vérité quant à l'humanité de ses personnages que le lecteur est obligé de se lier d'empathie avec eux. Les facettes de l'âme humaine (les plus sombres en particulier) sont ici soit suggérées, soit décortiquées, mais toujours empreintes d'une expérience que l'on croirait vécue. Et son style se nourrit de cette authenticité ; King écrit comme il pense, ou plutôt comme ses personnages respirent. Il leur laisse les commandes pour gagner en crédibilité, et ça fonctionne diablement bien. Sa prose est comme un diamant brut, beau dans sa pureté, qu'il accepte assez rarement de polir, car trop de sophistication dénaturerait le projet, l'atmosphère étrange qu'il parvient à maintenir d'un bout à l'autre. Enfin, il s'agit là de mon ressenti hein, il se peut que je sois complètement à côté de la plaque.

Ce tome 2 est clairement un ouvrage fantastique (incursion d'éléments imaginaires dans le monde réel ; ou vice versa). L'équilibre est pour ainsi dire parfait. On ne sait toujours pas grand-chose du Pistolero, mais la quantité de détails sur la vie de ses trois avatars permet de lier les deux mondes tant physiquement qu'émotionnellement. La recette est gagnante. Je ne lis presque jamais de littérature blanche, pourtant les itinéraires dépeints ici grâce à Eddie, Odetta et Jack sont sans conteste à classer dans ce registre. C'est tellement bien fait. Contexte historique, forces et faiblesses de l'être humain, intérêts, motivations, souffrance… Psychologiquement, on partage la vie de ces trois-là, avant et pendant les incursions de Roland, avec une aisance déconcertante. Admirable !
Cette force de l'écriture de Stephen King est également son plus grand défaut. La place qu'il prend à développer ses personnages, à décrire leurs actions et états d'âme afin de les rendre si incroyablement vivants, cela induit un rythme lent ainsi que beaucoup de répétitions. Pour un lecteur qui picore une quinzaine de pages chaque soir, le moins qu'on puisse dire c'est que l'aventure piétine. Je n'affectionne pas les sagas à cause de ce point précis : trop peu de péripéties au regard du nombre de pages. En 460 pages format poche, le Pistolero arpente le même morceau de terre, se bat avec les mêmes démons, évolue assez peu quoi. Ses combats sont davantage liés aux trois atouts que les cartes lui ont désignés. C'est un parti pris qui fonctionne, et même si j'ai trouvé ce volume plus réussi que l'introduction constituée par le premier, je n'ai pas été transporté au point de refuser de fermer mon livre. Voilà, quand on lit King, il faut accepter ce fait : l'auteur met l'accent sur l'humain, quitte à parfois ennuyer le lecteur.

King reste toutefois facile à lire, avec un style très accessible, d'où sa popularité. Il y a du vocabulaire, divers registres de langue (donner une voix propre à chaque personnage est l'un des plus grands défis pour un auteur), sans pour autant nous perdre. On suit le fil de l'intrigue avec curiosité. À peine quelques digressions et phrases alambiquées qui m'ont fait peur au début de l'oeuvre, mais cela reste très ponctuel.

De nombreux thèmes sont abordés ici. Dépendance à la drogue, mafia, fraternité morbide, ségrégation, sociopathie… l'auteur va puiser derrière chacune des trois portes les éléments qui vont nourrir l'esprit et la chair de son héros. Il se construit et affûte ses armes pour les épreuves à venir.
Chaque fois, l'entraînement du Pistolero, son mental et sa résistance lui permettent de comprendre ce qui se présente à lui, de faire le lien entre les mondes et de réagir à point nommé. le type est coriace, intelligent, empathique, et on aimerait en savoir plus sur lui (tomes suivants d'après ce que j'ai compris).

Cette lecture a beau s'être révélée globalement positive, je ne suis vraiment pas certain de poursuivre l'aventure. Ou alors les cinq tomes restants répartis sur une dizaine d'années, pour être certain de ne pas les régurgiter.
À conseiller aux lecteurs rapides, amateurs de fantastique et de caractères humains très justement décrits.
Lien : https://editionslintemporel...

Après avoir adoré redécouvrir le monde du Pistolero, j'ai directement enchaîné sur ce second tome qui introduit les deux autres protagonistes principaux de cette épique saga.
Que dire à part que tout comme le premier, je l'ai dévoré, et que j'ai ensuite enchaîné sur le troisième tome ?
Eddie et Detta/Odetta sont des personnages vraiment forts et de parfaits compagnons pour Roland. Tous trois (enfin, quatre) sont à la fois extrêmement différents et incroyablement complémentaires, tellement indispensables les uns pour les autres que chaque heurt (et il y en a pas mal 😅) a été comme un déchirement pour moi.
On pourrait reprocher à ce tome une certaine monotonie, surtout à cause du décor et des dangers qui changent assez peu (hors excursions interdimensionnelles ^^), et il est certes axé sur la rencontre puis l'apprivoisement mutuel de ce trio tout autant improbable qu'évident, mais pour moi c'est justement tout cet aspect psychologique et relationnel, si justement et finement mené par le King, qui fait l'immense intérêt de ce tome. Clairement, pour le moment on se fout un peu de l'univers. Ici, il s'agit de mêler de grandes destinées, et de préparer une épopée inoubliable, on ne rigole pas avec ça !