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4,11

sur 1145 notes
Je viens de finir ce second tome plus épais que le premier d'environ 150 pages mais qui s'avère également je trouve plus abouti.
À la fin du premier tome nous avions quitté Roland sur une plage après que l'homme en noir lui eut révélé son avenir via un jeu de tarots dont les cartes lui révélèrent trois personnages : le PRISONNIER, la DAME D'OMBRE et enfin la MORT. Trois cartes qui vont ouvrir trois portes ouvrant sur un autre monde et pas n'importe lequel : le nôtre, à New York dans la seconde moitié du XXème siècle. le début du livre commence fort et harponne le lecteur dès les premières pages, et si j'avais trouvé quelques longueurs dans le premier tome cela n'a pas été le cas dans celui-ci. En effet Roland est attaqué en pleine nuit par des créatures ressemblant à des sortes de homard qu'il nommera « homarstruosités » dans l'affrontement celui-ci serait grièvement blessé perdant ainsi l'index et le médius de sa main droite tout en étant empoisonné par le venin de ses créatures. c'est donc très faible pour ne pas dire mourant que celui-ci voit la première porte qui quand il la traversera le projettera directement dans la tête d'Endie, un junkie vivant à New York durant la seconde moitié du XXème siècle entrainée dans un trafic d'héroïne et s'apprêtant à passer la douane à sa sortit d'avion. Autant dire que le passage dans ce monde étrange qui lui est méconnu est assez brutal pour Roland ce qui fournira une excellente occasion à Stephen King d'inclure un peu d'humour dans ce second tome ce qui manquait un peu dans le premier tome. le personnages d'Eddie est très intéressant et j'ai vite fini par l'apprécier car finalement celui-ci va se retrouver bien malgré lui auprès du pistolero et des « homarstruosité » dans un monde qui lui est totalement inconnu et bien plus sombre et dangereux que le New York de son époque. La deuxième porte l'entraînera dans la tête d'Odetta mais celle-ci est atteinte de schizophrénie et cède régulièrement sa place à Detta qui est une véritable folle furieuse qui donnera du fil à retordre à nos deux compagnons. C'est un personnage assez déconcertant que nous présente ici Stephen King dû à ses changements de personnalité nous présentant en faites deux personnes bien distinctes dont l'une est des plus dangereuses. La dernière porte nous présente également un dernier personnage qui lui n'a rien d'agréable et qui est même assez glaçant mais je pense que j'en ai déjà bien assez dit et vais donc m'arrêter là.
Ce fut donc une agréable lecture et je vais sans aucun doute lire prochainement le troisième tome car même si ce second tome m'a bien plus il ne répond à aucune question (ou presque) que je me posais à la fin du premier tome, et ne fait au contraire qu'en rajouter de nouvelle !
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Le voyage du pistolero se poursuive.
Trois cartes = Trois portes = Trois personnages.
On se laisse vite happé par l'histoire.
Au cours de celle-ci, les intrigues se succèdent… Et puis le charme opère…
à la troisième porte, je me suis arrêté de lire et je me suis dit : « mais comment il fait pour toujours m'étonner ??? ». Quel magicien !

En un mot, j'ai adoré, il n'y a plus qu'à continuer l'aventure !

Bonne lecture !
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Magnifique !!!

Ayant déjà lu les trois premiers tomes il y a plus de 25 ans, je n'avais gardé qu'un vague souvenir de déception pour le premier et d'avoir passé un bon moment pour les deux suivants.

Pour cette relecture le premier tome sur le Pistolero est mieux passé mais il me manque un quelque chose pour dire waouh. En revanche, j'ai pris mon pied avec Les Trois Cartes. C'est du très, très, très bon Stephen King, une lecture addictive.

Les personnages de Eddie et de Odetta/Detta sont bien complexes et en ont déjà bien souffert dans leur vie, avant la rencontre avec le Pistolero.

A la fin de ce second tome, je reste avec de nombreuses questions que je me garde d'énumérer afin de ne rien divulguer de l'intrigue.

Je me demande encore comment Stephen King arrive-t-il à avoir autant d'idée. Je ne peux que conseiller à tous celles et ceux qui se sont arrêter à la fin du premier tome de persévérer.

Pour ma part j'enchaîne avec délectation le tome trois immédiatement.
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Ce deuxième tome est vraiment très bon.

Le réveil est brutal pour Roland. Pris en chasse par quelques créatures plutôt hostiles, c'est avec difficultés qu'il va réussir à s'en rechaper. Il a besoin de soins mais les conditions de vie dans son monde sont ardues. Il arrive péniblement devant une porte assez mystérieuse qui représente la première carte tirée par l'homme en noir lors du tome précèdent.
Chaque carte (le prisonnier, la dame d'ombre et la mort) va s'avérée être une entrée vers un monde inconnu de notre pistolero.
A partir de ce moment-là, le récit prend une tournure bigrement intéressante. On rencontre des personnages atypiques, attachants, avec chacun leurs faiblesses et leurs forces. Roland est drôle ! Il devient plus humain aussi. J'ai beaucoup aimé le vocabulaire employé par le pistolero afin d'expliquer son environnement.

Cet épisode va permettre à notre héros de monter son petit groupe afin de rejoindre la tour sombre. A la fin, on se retrouve donc avec une fine équipe de bras cassés mais le voyage était tellement dantesque que ça en valait la peine.

Ce tome est une vrai bouffée d'air frais après un premier tome plus lourd à assimiler. L'action est constante et inattendue. Stephen King arrive à accrocher son lecteur et à maintenir le rythme sur l'ensemble du roman. Il prend un tel plaisir à malmener ses protagonistes que certains auront des membres en moins !

Je n'en dévoilerais pas plus pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs mais c'est rassurée et avec un enthousiasme certains que je vais continuer ma quête vers la tour sombre en espérant que la suite soit aussi bonne.
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À la fin du tome précédent, nous avons laissé le pistolero sur la grève de la Mer Occidentale. Épuisé, il s'est endormi sans savoir que les eaux allaient lâcher sur lui des monstres plein de questions. Blessé, amputé et empoisonné, Roland le pistolero envisage son avenir sans espoir. Mais qu'en est-il des trois cartes que l'homme en noir a tirées de son funeste tarot ? Il a prédit trois rencontres à Roland : le Prisonnier, la Dame d'ombres et la Mort. À chacune de ces cartes correspond une porte vers un autre monde.

La première porte s'ouvre sur Eddie, un junkie en fâcheuse position. Roland l'entraîne sur la grève de la Mer Occidentale. « Bon, maintenant, j'emmène cette porte partout avec moi […] et Eddie aussi. Elle nous accompagne comme une malédiction dont on ne pourrait se débarrasser. » (p. 120) Roland poursuit sa route vers la deuxième porte et celle-ci s'ouvre sur Odetta Holmes et Detta Walker, deux femmes qui n'en sont qu'une. Elles aussi entrent dans le monde du pistolero. Et l'étrange équipée avance vers la dernière porte, celle qui dont dépend la vie de Roland. Quand elle s'ouvre sur Jack Mort, la mort de Jake et les accidents d'Odetta Holmes prennent tout leur sens. Mais ces trois portes ne sont nullement le bout de la quête du pistolero : la Tour sombre est encore loin et rien ne saurait empêcher Roland de la rejoindre.

Roland le pistolero est un chevalier d'un âge nouveau : il répond à un code d'honneur ancestral et exigeant. « Je me suis damné pour mon devoir. » (p. 126) S'il ne peut oublier sa responsabilité dans la mort de Jake, il est prêt à tout pour atteindre enfin la Tour sombre, sinistre fanal dans un monde dont le sens échappe sans cesse. « Il s'agit peut-être d'une sorte de cheville. Un pivot central maintenant ensemble tous les plans de l'existence. Tous les temps, toutes les dimensions. » (p. 190)

Le deuxième tome du cycle de la Tour sombre esquisse plus de questions que de réponses et le lecteur ne peut que repartir en quête aux côtés de Roland. Si le récit est ouvertement fantastique avec ses passages entre les mondes, il résonne également des accents d'un engagement que l'on suppose être celui de l'auteur. En filigranne, guerre du Vietnam et ségrégation sont pointées du doigt : à l'aune de l'honneur que l'auteur prête à Roland, la valeur d'une vie innocente ne saurait se soumettre aux idéaux viciés d'un monde, aussi immense soit-il. Il me tarde de lire la suite des aventures de Roland et d'Eddie.
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Après avoir lutté pour finir le pistolero, me voici je crois embarquée pour de bon dans la saga de la Tour Sombre. ce deuxième tome n'a rien à voir avec le premier, que ce soit au niveau du style, de l'ambiance, du rythme...
On y retrouve davantage le King que l'on connaît, avec l'entrée en scène de personnages hauts en couleurs et indispensables au récit, qui vont devenir, on le pressent, les compagnons d'aventure de Roland.
On comprend aussi un peu mieux où il veut en venir, avec cette histoire de portes, qui sont en fait un passage entre deux mondes...
Bref, ça démarre ! A suivre...
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Après avoir adoré redécouvrir le monde du Pistolero, j'ai directement enchaîné sur ce second tome qui introduit les deux autres protagonistes principaux de cette épique saga.
Que dire à part que tout comme le premier, je l'ai dévoré, et que j'ai ensuite enchaîné sur le troisième tome ?
Eddie et Detta/Odetta sont des personnages vraiment forts et de parfaits compagnons pour Roland. Tous trois (enfin, quatre) sont à la fois extrêmement différents et incroyablement complémentaires, tellement indispensables les uns pour les autres que chaque heurt (et il y en a pas mal 😅) a été comme un déchirement pour moi.
On pourrait reprocher à ce tome une certaine monotonie, surtout à cause du décor et des dangers qui changent assez peu (hors excursions interdimensionnelles ^^), et il est certes axé sur la rencontre puis l'apprivoisement mutuel de ce trio tout autant improbable qu'évident, mais pour moi c'est justement tout cet aspect psychologique et relationnel, si justement et finement mené par le King, qui fait l'immense intérêt de ce tome. Clairement, pour le moment on se fout un peu de l'univers. Ici, il s'agit de mêler de grandes destinées, et de préparer une épopée inoubliable, on ne rigole pas avec ça !
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Nous avions quitté le Pistolero sur une plage après sa rencontre interminable avec l'homme en noir. Nous le retrouvons sept heures plus tard, victime d'un cauchemar ambulant : un homarstruosité, sorte de homard mutant qui manque de le boulotter tout cru. Roland s'en sort difficilement avec un orteil et deux doigts en moins et un empoisonnement du sang.
Tout autre que lui aurait abandonné sa quête de la Tour et se serait laissé mourir. Mais pas Roland. Pas après tout ce qu'il a sacrifié.

Alors, il continue sa route, cadavre ambulant vêtu de noir et arrive finalement à atteindre une porte flottante. Oui, oui, vous avez bien lu. Et derrière cette porte l'attend son premier compagnon.
La suite, je vous laisse la découvrir.

Si dans le Pistolero, Roland était seul, cette fois, les Trois Cartes nous fait découvrir ses futurs compagnons de route, ceux que le ka a choisi pour lui : Eddie Dean, junkie des années 80, et Odetta Holmes, jeune schizophrène amputée de deux jambes, dont la couleur de peau avait encore une importance à son époque.
En apparence, les moins bons candidats au poste de Pistolero. En réalité, bien entendu, il n'en est rien. le ka ne peut se tromper.

Le passé du Pistolero est mis ici de côté pour laisser place à son émerveillement à la découverte de notre monde, similaire par moment et tellement différent du sien.

Ce second tome peut parfois sembler fastidieux et quelque peu traîner en longueur pour celles et ceux qui veulent de l'action, mais en ce qui me concerne, il s'agit de l'un de mes préférés. Les Trois Cartes pose les bases de la véritable quête de Roland, en nous faisant découvrir Eddie et Odetta. Certes, King s'étend beaucoup sur leur histoire, mais elle est fondamentale pour nous permettre de comprendre la psychologique des personnages. Car sous la faiblesse psychologique et physique d'Eddie et d'Odetta se cache un tempérament à l'acier trempé. Un tempérament de Pistolero.
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Là où j'ai dû lire deux fois « le pistolero » pour vraiment l'apprécier à sa juste valeur, ce second tome de la tour sombre intitulé « Les trois cartes » m'a tout de suite énormément plu. King nous entraîne une nouvelle fois dans cet étranger univers, suivant Roland et sa quête le menant à La tour sombre.
Dans le premier tome, on découvrait l'univers de Roland et une partie de son enfance mais tout restait flou. Dans celui-ci, nous n'en saurons pas plus concernant le lieu qui se veut constituer d'une mer à l'ouest, d'une plage au centre et d'une chaîne de montagne à l'est. Non King ici focalise son roman sur ses personnages. D'un côté Roland, de l'autre ses trois cartes : le prisonnier, la dame d'ombre & la mort.
Stephen King nous entraîne dans un voyage fantastique et réel à la fois, sur fond de survie, entre notre monde et celui de Roland. On s'amuse à travers le regard de Roland posé sur notre étrange univers. Les avions sont des diligences volantes, la douane un étrange rituel et le pharmacien un alchimiste ayant perdu toute magie.
On pourrait également conter ce livre comme un recueil de Nouvelles, trois Nouvelles, une pour chaque carte ayant pour transition des « brassages » à travers le monde de Roland. Des Nouvelles abordant le monde de la drogue & le contexte historique raciste des Etats Unis.
Bref c'est un roman complètement fou, on sent que l'écrivain s'est laissé aller, sans forcément savoir où il allait, mais avançant de façon efficace, entraînant le lecteur dans le mystère qui le contient. Il me tarde de découvrir le troisième tome qui je suppose, apportera des réponses quant à cet étrange monde du pistolero et de la tour sombre.
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BILAN :
Les plus : la saga, les personnages, le parallèle monde de Roland/notre monde, l'humour, l'action, les mystères, l'inconnu…
Les moins : l'envie de passer au tome 3 !
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La première partie de la quête de Roland, le dernier pistolero de l'Ancien Monde, est terminée, mais rejoindre l'homme en noir n'a apporté que peu de réponses à ses questions. A l'issu du volume précédent, trois cartes ont été tirées par le mage noir, celles du Prisonnier, de la Dame d'ombre et de la Mort. A chacune de ces cartes correspond une ouverture vers un autre monde : un monde étrange et effrayant où des monstres de métal volent dans le ciel et où des voitures sans chevaux roulent dans les rues, un monde qui, s'il ne cesse de stupéfier Roland, nous est en revanche extrêmement familier – parbleu, c'est le nôtre ! Projeté sans préavis à différentes périodes du New York de la seconde moitié du XXe siècle, Roland va rentrer en contact avec trois personnes indispensables à la réussite de sa quête, même s'il serait bien en peine de deviner pourquoi : Eddy Dean, un jeune junkie coincé dans une méchante affaire de trafic d'héroïne, Odetta Holmes, une milliardaire atteinte d'un dangereux dédoublement de la personnalité, et Jack Mort, un curieux monsieur aux apparences inoffensives mais dans les passe-temps feraient dresser les cheveux sur la tête d'un sérial killer. Trois cartes. Trois personnes. Trois chemins pour atteindre la Tour Sombre, si le Ka et la destinée le permettent…

Deuxième tome de la saga de « La Tour Sombre », « Les Trois Cartes » fait prendre à l'intrigue un tour inattendu, mais nullement déplaisant. Alors que le premier volume avait surtout pour objectif de présenter l'univers des romans et d'harponner le lecteur, celui-ci se révèle beaucoup plus actif, quoique conservant un aspect introductif. Les excursions du pistolero dans notre monde apportent notamment au récit un élément qui lui manquait jusque-là : l'humour ! Certes, le ton reste sombre et parfois assez malsain, mais il faut admettre qu'il y a un côté extrêmement réjouissant à voir Roland tentait, avec le plus grand sérieux et la plus totale inefficacité, de comprendre les règles d'un univers qui lui est complétement étranger et où il se révèle aussi déplacé qu'un bison en haut de l'Empire State Building. Faut bien avouer que je ne saisis toujours pas très bien la finalité de tout cela – ouais, la Tour Sombre, on a compris, mais c'est quoi, cette fichue Tour Sombre, hein ? – mais l'ensemble est tellement attractif et prenant que je n'ai qu'une hâte : continuer l'aventure dès que possible !
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