La ligne verte

Je ne vais pas faire l'insulte de résumer l'histoire de ce livre, je pense que les personnages de Paul Edgecomb, John Caffey, Percy Wetmore, Mr Jingles et compagnie sont suffisamment connus grâce à l'excellente adaptation en film par Frank Darabont en 1999. Il est très difficile dans cette critique de ne pas faire le comparatif avec le film, alors disons simplement que à quelques modifications mineures près, le film a été adapté de manière très fidèle au roman, reprenant régulièrement des dialogues au mot près, ce qui a toute ma sympathie. Après tout, lorsqu'un dialogue est bien écrit, pourquoi le changer? Il est est de même pour de très nombreuses scènes du film. Les changements les plus libres sont sur Paul âgé à la maison de retraite ainsi qu'un évènement très marquant dans la vie de Paul qui se passera en 1956 et qui a été coupé dans l'adaptation. Bref l'histoire est à la fois belle et affreuse, cruelle et poignante, les personnages attachants et détestables. Une histoire humaniste et sans doute un peu biblique qui tout comme le film n'a pas manqué de m'arracher des larmes à plusieurs reprises. Pour ceux qui ont aimé le film, n'hésitez pas à vous replonger dans cette superbe histoire à travers le géni du King, et pour ceux qui ne connaissent pas encore cette histoire, foncez !!

Cette histoire, je la connais déjà, j'ai vu le film mille fois, au cinéma puis à la télé, comme beaucoup de monde.
Mais redécouvrir ce livre, plus de 20 ans après ma première lecture, m'a littéralement fait vibrer!
On retrouve tout ce qu'on aime chez Stephen King : des personnages émouvants, durs et généreux en même temps, avec leurs défauts et aussi toute cette humanité tellement bien décrite... Nos héros ici ne sont pas parfaits, ils sont juste comme vous et moi, ils font de leur mieux .
Un endroit aussi (le bloc E) et un temps (les années 30).
Une histoire, tellement bien racontée, passionnante, belle, et aussi terrible.
Certains passages sont merveilleux. Certains dialogues, certaines pensées.

Tout l'art du King est réuni ici: une bonne histoire, un début, une fin, et un style magnifique.

Un grand grand livre.

En bref, un coup de coeur pour cette lecture que je repoussais sans cesse ! Connaissant par coeur l'adaptation ciné, j'avais tellement peur d'être déçue par l'oeuvre originelle... Mais c'était oublier le talent de conteur de Stephen King et le potentiel de cette histoire.

Si vous connaissez déjà le film, il n'y aura pas beaucoup de surprises lors de la lecture, car il est resté très fidèle à l'idée de l'auteur. Néanmoins, je pense qu'en ayant les images en tête, les émotions sont décuplées et l'impact des mots d'autant plus fort.
Stephen King sait parfaitement raconter ses histoires, ce n'est plus à prouver...

J'ai retrouvé avec plaisir la palette de personnages, les notions d'amitié, de soutien et de compassion, le message fort concernant la peine de mort et le fonctionnement de la Justice américaine.
La touche de fantastique est subtile au départ puis s'accentue face aux événements tragiques qui se déroulent au fil des pages. La tension monte petit à petit, et c'est encore pire lorsque l'on sait déjà ce qu'il va se passer et qu'on l'attend avec un mélange d'appréhension et d'émotion.

Comme à chaque coup de coeur, c'est difficile pour moi de mettre des mots sur ma lecture. Une seule chose à vous dire : lisez-le ! (et n'hésitez pas à regarder le film également)
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En 1932, Paul Edgecombe est le gardien-chef de la prison de Cold Mountain en Louisiane. Cette année, dans le Bloc E, se trouvent plusieurs pensionnaires dont un français pyromane accompagné de Mister Jingles, sa souris apprivoisée et l'imposant John Caffey. Cet homme, grand, noir, discret est condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes blanches. Au fil des jours, des événements vont remettre en question la culpabilité de cet homme. Pour Paul, c'est un homme innocent qu'il va envoyer sur la chaise électrique.

Pour mon premier Stephen King de 2024, j'ai choisi le roman « La Ligne Verte ». C'est un gros coup de coeur pour ce chef d'oeuvre ! J'ai tout simplement adoré l'histoire qui m'a procuré une multitude d'émotions (joie, dégout, tristesse…). Elle aborde le sujet difficile de la peine de mort. J'ai eu la boule au ventre à certains passages difficiles. Ce roman se compose de six parties appelées « épisodes ». J'ai lu le dernier -une centaine de pages - dans une apnée entremêlée de larmes. Les grandes qualités d'écriture et de narration démontrent, une fois de plus, le talent de Stephen King. C'est une histoire dans laquelle le bien et le mal se font face. Je termine ce livre avec un sentiment d'injustice mais heureuse d'avoir découvert ce roman si marquant.

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Pour moi ce livre est un classique du genre, qu'il me tardait de lire !
Je gardais un souvenir assez marqué de l'adaptation en film.

L'exercice entrepris ici par le King est selon moi brillamment réussi !
J'ai adoré cette lecture, même si certains moments sont difficiles…
L'auteur a cette capacité à nous livrer des émotions sans filtres, sans exagération, avec une simplicité désarmante et une efficacité qui l'est tout autant.

J'ai lu 3 oeuvres de cet auteur sur un court laps de temps cet automne. Celui-ci, Billy Summers et le Fléau. 3 romans noirs complètements différents, écrits à des époques et dans des contextes différents, et pourtant tous aussi géniaux les uns que les autres !
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Je termine ce livre magnifiquement émouvant avec la sensation que je ne me remettrai pas aussi vite de cette lecture que je voudrais. C'est un roman à la fois terriblement triste mais aussi, terriblement bien écrit et prenant !
Je ne sais pas si je n'aurais pas préféré ne pas le lire, mais je pas l'avoir fait ne m'aurait pas offert cette histoire magnifique ...

Alors que je me préparais à lire ce livre, mon conjoint, qui a vu le film, m'a dit « prépare toi, c'est difficile ».

Mon conjoint qui me dit que c'est « difficile »,
C'est comme Kilian Jornet qui vous dit que ce trail est difficile. 🏔
Ou bien Philippe Etchebest qui vous dit que cette recette de cuisine est difficile. 🧑
Ou encore Virginie Efira qui vous dit que cette scène est difficile à jouer. 🎭

Je me suis donc préparée à tout.
Absolument tout.
Sauf au fait de recevoir une telle gifle.

Comment Stephen King arrive-t-il à parler avec autant de tact d'un sujet si difficile, à savoir la peine de mort ?
Comment arrive-t-il à nous donner envie que le livre dure encore et encore alors qu'on devrait avoir envie, comme les gardiens et condamnés, d'en finir au plus vite ?

Contrairement à ce que la photo pourrait suggérer,
Je ne me suis jamais retrouvée physiquement en 1932 aux côtés des gardiens du bloc E, réservé aux condamnés à mort.
Mentalement,
C'est un autre sujet.
Et laissez-moi vous dire que ce n'était pas du tout le voyage auquel je m'étais préparé.

Je partage presque la même date de naissance avec ce livre,
Sauf que lui,
Contrairement à moi,
N'a pas pris une ride.
Le secret résiderait apparemment dans le fait de donner des gifles. 🤨

La Ligne Verte de Stephen King est une oeuvre qui résonne profondément en moi, captivant mon imagination et touchant mon coeur à chaque page. Ce roman, qui tisse habilement le surnaturel avec les réalités crues de la vie sur le couloir de la mort, met en lumière la complexité de l'injustice et la rédemption.

L'habileté de King à construire des personnages profondément humains, plongés dans des situations extraordinaires, rend cette lecture à la fois poignante et profondément mémorable. King, mon auteur favori, a encore une fois démontré son incroyable talent pour raconter des histoires qui dépassent le simple divertissement pour toucher à quelque chose de beaucoup plus profond et universel.

Bref, La Ligne Verte est plus qu'un livre pour moi; c'est une expérience émotionnelle et intellectuelle qui m'invite à réfléchir sur la justice, l'empathie et la possibilité du surnaturel dans notre monde.

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Voici un classique que je n'avais encore jamais découvert, ni en livre, ni en film.
J'ai commencé ce livre après avoir lu beaucoup de critiques positives. Mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Je n'ai pas accroché au début.. je me demandais vraiment ce que tout le monde trouvait à cette histoire.. et puis finalement je me suis fait happer par l'intrigue et les personnages.

L'histoire se déroule dans un univers très particulier et sombre. Pourtant, on découvre beaucoup de sensibilité, de générosité, de chaleur... on s'attache à une souris et à un condamné à mort.. Paul, le responsable est vraiment incroyable aussi. On vit à travers lui, on ressent ses émotions..

Ce livre fait réfléchir aux grandes questions sur la peine de mort, aux injustices de ce monde. On passe par toutes les émotions : la tristesse, l'injustice, la colère, l'amitié, la confiance, la joie...

Certaines parties sont difficiles, assez macabres, mais je trouve que l'auteur reste juste : on ne tombe pas dans le "trop". Et malgré un peu de fantastique dans notre histoire, je trouve que ce roman reste profondément humain.

Bref, c'est une belle découverte pour ma part, contente de mettre lancée et d'avoir persévéré dans ma lecture.

J'ai commencé ce bouquin sans savoir de quoi il parlait. Je savais juste que ce n'était pas un roman d'horreur, genre cher à l'auteur.

Et je dois dire que le début ne m'a pas emballé. Je me suis demandé pourquoi il avait eu tant de succès. Je me suis même dit que c'est la présence de Tom Hanks dans le film qui lui a donné la renommée qu'on connait.

L'histoire de cette souris savante ne m'a pas attiré plus que ça. Les pages défilaient sans qu'il ne se passe grand-chose et puis...

Et puis ce fut la révélation, les pages qui se tournent les unes après les autres avec avidité, l'envie de poursuivre, de connaitre la suite et la fin de l'histoire.

Pour ceux qui, comme moi, ignorent ou ont oublié le sujet du livre, voici un bref résumé.

Nous sommes en 1996, Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier, finit ses jours dans une maison de retraite. Il écrit, jour après jour, un épisode important de sa vie qui s'est déroulé en 1932.

A cette époque, Paul est responsable de la chaise électrique et des prisonniers qui attendent de passer la ligne verte c'est-à-dire de se retrouver quelques mètres plus loin que leur cellule, assis pour la dernière fois sur une chaise.

Un beau jour, Paul voit arriver un géant noir accusé d'avoir violé et tué deux petites filles. Cet être doux, placide, peut-il vraiment être un meurtrier?

John Caffey, ce grand noir au regard absent qui pleure très souvent, a un don auquel il est difficile de croire : il peut sauver des gens atteints de maladies incurables....

Je n'en dirai pas plus pour ne pas révéler le principal à ceux qui n'auraient pas encore lu ce célèbre roman que Stephen King a publié sous forme de feuilleton. Je dirai juste que l'histoire est tout à fait loufoque, irréaliste, qu'elle manque de crédibilité et pourtant...

Pourtant, ça marche, on vit avec Paul cette histoire extraordinaire et on a envie d'y croire. On espère que la fin ne sera pas celle qu'on croit, qu'on se trouve dans un conte de fées qui, par définition, se terminera bien. Et on a très envie de trouver sur sa route un homme comme John Caffey.

Un livre à lire absolument si vous ne l'avez pas encore fait et si vous voulez passer un très bon moment de lecture.
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