Misery

Je n'ai pas aimé. Non ! Malgré le bien entendu de ce bouquin, rien, beaucoup de difficultés à le terminer. Il aura fallu que je me force pour arriver au mot fin. Je n'étais pas en disposition ? Peut-être. Ou bien conditionné, aussi.
Ce qui est rare chez moi c'est que j'avais des difficultés, en reprenant le livre, à me remémorer ce que j'avais lu auparavant. Ce qui est preuve de désintérêt flagrant.
Certes, cela ne bouge pas beaucoup, un huis-clos sanguinolent entre une siphonnée de première et un impotent, mais ce n'est pas la raison. La raison c'est qu'il manque quelque chose. Pour moi, l'horreur est trop propre, trop "clean", c'est vrai la Annie est folle à lier, d'accord, mais quelle méthode, quelle organisation, rien ne passe au travers, tout est pensé, jaugé, scruté, soupesé, vu, su, deviné ! On pourrait l'appeler Oeil de Lynx chez les navajos ou les cherokees, au choix, Titine. Non, trop, c'est trop, c'en devient invraisemblable.
Je sais que certains esprits chafouins me rétorqueront que c'est un roman, j'accepte, il y a cependant des limites de la vraisemblance, car, mon tort c'est de participer à l'intrigue. Faut pas ? Trop tard ! Bien sûr les méandres du cerveau font que l'on peut être cinglée et méthodique pareillement, de même, pourquoi pas, mais à ce point, quand même ? Et elle pense aux empreintes, à la boîte de Pepsi, aux traces, à la photo...Elle remarque le carton déplacé, le bibelot idem, le fouillis qu'est pas le même que le sien, arrêt sur image, c'est trop, fichtre, c'est Poirot avec la casquette à deux bords de Sherlock et la canne de Lupin.
Non, mon pote King, tu m'as pas convaincu ce coup-ci, d'autant que le bouquin dans le bouquin, le chef d'oeuvre qu'on autodafe (néologisme perso), un seul exemplaire, les réflexions littéraires et autres pensées d'auteurs ont titillé mon incrédulité de lecteur. J'ai pas galopé, pas trotté et pire, même pas marché, comme quoi !
Attention, ne pas me faire dire ce que je n'ai pas écrit, il y a de la matière, le bouquin n'est pas creux, non, c'est du King "soft", oh, il y a bien quelques giclées de raisiné sur les murs, si peu, une misère (c'est le cas de l'écrire), un ou deux membres sectionnés, vivement brossés, pinceau plat, queue de rat qu'on appelle ça. Justement quelques rats, une ou deux araignées, du suspense, une femme démesurément horrible, Némésis soi-même, Attila en jupon (ou jeans, c'est selon), là où elle passe, tu trépasses, elle fait le vide, elle aide au "turn-over" des hôpitaux, ça mange pas de pain, on a besoin de lit, elle fait dans l'utile.
Du fait que King a plusieurs stylos à son arc, si, si, ou plusieurs pinceaux pour écrire, si l'on préfère, le style et l'écriture sont irréprochables, mais malgré cela, ce ne fut point suffisant pour mon comptant.

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Comme une impression de me trouver à contre courant des appréciations générales. Ce roman m'a ennuyé pour ainsi dire. Ce huit clos platonnique dans cette maison avec une fan hystérique a eu du mal à me faire vibrer. le King m'a toujours transporté sans aucunes failles... mais sir ce coup là, je passe mon tour.

Misery est un huis clos oppressant entre un auteur à succès Paul Sheldon et une fan, plus qu'inquiétante, Annie Wilkes. Stephen King nous fait vivre la terrible relation d'un bourreau psychopathe et de sa victime.

Dés les 1ères pages, le lecteur est plongé dans l'univers d'Annie. Paul, grièvement blessé, est recueilli par cette femme, ancienne infirmière ; ce qui pourrait être une chance pour lui, s'avère rapidement être un terrible calvaire, pire que la mort ; car pour survivre entre les mains d'Annie, Paul devra écrire, re-donner vie à son héroïne Misery Chastain, qu'il a osé, oh sacrilège, tuer dans son dernier roman et dont sa bienfaitrice est une fan inconditionnelle.
Paul passe par différents stades allant de la rébellion à finalement la résignation ; mais face à la folie grandissante d'Annie, il est impuissant et ne peut que se contraindre à écrire et espérer une mort rapide et si possible sans souffrances.

Misery, autant être direct, c'est le 1er Stephen King auquel je n'adhère pas. J'ai trouvé cette lecture longue, et même si ces longueurs sont un mal nécessaire pour faire monter la pression, c'était trop pour moi. Quant aux extraits du nouveau roman sur Misery, nous plongeons dans une histoire guimauve à la Harlequin, bien loin du style de Stephen king ; j'ai survolé ces passages.

Bref, au vu des nombreuses critiques vantant Misery et le talent de son auteur, me voilà donc à contre-courant ; quand bien même, Stephen king demeure un auteur que j'apprécie.

Un peu troublée par les longueurs contenues entre ces pages... le films m'a un peu déçue pour les mêmes raisons. L'ambiance est bien rendue par l'auteur mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. La tension est au rendez-vous, cependant elle n'atteint pas assez vite son paroxysme et l'histoire m'a lassé avant le final. le final aurait pu être grandiose si tant de longueurs auparavant ne m'avaient pas fait décrocher de ma lecture.

Non... La magie n'a opéré.
Je n'ai réussis à apprécier l'histoire qu'à la moitié du livre, sans pour autant avoir aimé le dénouement qui me semble-t-il est peu réaliste ! (Pour une histoire non fantastique de Stephen King).
L'univers est oppressant, la violence est réelle mais ma déception est plus que présente malheureusement.
Dommage.

Un mot peut résumer ma lecture : long.
C'est le sentiment qui m'a accompagné durant Misery. Pourtant, l'idée et les personnages sont intéressants ainsi que la qualité de l'écriture mais l'auteur se perd dans des longueurs inutiles qui alourdissent le texte et font qu'on peut passer des paragraphes entiers sans rien y perdre.
Pour ne rien arranger, l'intrigue est très classique et je trouve que le roman accuse son âge ( il est sorti il y a +-40 ans) à ce niveau. Je l'aurais peut être mieux aimé au début de ma vie de lectrice mais ici j'ai tout assez facilement deviné, ce qui n'a pas aidé à me passionner...
En temps normal je n'aurais pas poussé ma lecture jusqu'au bout mais je voulais tenter l'expérience avec ce roman de King encensé par le plus grand nombre, dont le concept me parlait bien. Il était temps que je découvre cet auteur ! Ça n'a pas fonctionné et c'est dommage, peut être qu'un autre roman me conviendra mieux.

Je crois que ça fait partie de son style de tirer en longueur certains passages pour rendre plus intenses certains autres. Même sachant cela, il abuse un peu ici. Mais le thème est bien trouvé, il reste un auteur de vacances que j'apprécie. Je n'arrive pas encore à le lire en anglais (trop de mots inconnus) mais ça viendra.