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4,3

sur 4939 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Misère, quand une infirmière fait vivre l'enfer à un écrivain qui crie en vain, moi j'adhère !
Ce livre aurait pu s'intituler Obsession.
Ce n'est pas bien, il avait fait mourir l'héroïne de son bouquin, le vilain. Elle n'a pas aimé du tout, la soignante saignante, alors elle a décidé qu'il allait bien gentiment la ressusciter.
C'est qu'elle le soigne aux petits oignons son auteur, elle prend de la hauteur tandis qu'il descend en enfer. Elle le Shooshoote à mort, j'adore.

Mon livre préféré du King après La ligne verte.

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Si j'avais la possibilité d'avoir un écrivain enfermé dans ma chambre d'amis, je ne suis pas sûr de lui demander de réécrire un livre pour moi…
Encore moins en le faisant souffrir comme dans le livre.
Mais cette perspective de l'avoir rien que pour moi serait somme toute le plus beau des cadeaux… Bien que je ne parle pas anglais… Enfin… Bref…

Cet ouvrage à l'ingéniosité d'avoir deux livres en un. Deux récits celui de Misery et de Paul et Annie. Deux aventures palpitantes… Encore un livre haletant…

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Je n'ai lu jusqu'ici qu'un seul livre de Stephen King: " La ligne verte" et pourtant , il est très prolifique et fort connu !

Est-ce par peur d'une addiction, qui m'empêcherait de lire autre chose ou parce que le côté fantastique , fréquent dans ces romans, ne m'attire pas tellement ? Je ne sais pas vraiment...

Ce huis-clos, cet enlèvement " littéraire" m'a en tout cas enthousiasmée." Misery", l' héroïne récurrente de ses romans- gagne pain, Paul Sheldon était prêt à la faire disparaître, ayant des prétentions d'écrire autre chose, de plus profond et ambitieux.Mais c'était sans compter un accident et son emprisonnement dans la maison d'Annie, fan numéro un de la série " Misery" et folle à lier.Folle, dangereuse et déterminée à faire revivre son héroïne préférée...

Outre cet enfermement mental et physique, le livre est aussi une réflexion subtile sur l'acte d'écrire,les compromissions et les exigences qu'il engendre, sur le rapport entre l'écrivain et ses admirateurs, sur la folie qui fermente en chacun d'entre nous, sur l'instinct de survie et l'incroyable réserve des forces vitales.

D'autre part, le style riche et l'imagination débordante de l'auteur m'ont beaucoup plu.

Une lecture réjouissante et puissante.
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Misery, le premier roman que j'aie lu de Stephen King est vraiment bon, haletant, plein à souhait de suspens(e) mais peut-être un peu trop long. J'en frissonne encore. Cette Annie Wilkes me donne la chair de poule. Je ne suis bien entré dans l'histoire que vers la moitié, moment à partir duquel le récit gagne en rythme pour s'emballer et atteindre le climax final. J'ai énormément aimé les images et la façon de raconter de Stephen King, ainsi que la manière efficace qu'il a de décrire les pensées de Paul Sheldon. Technique au demeurant très répandue chez ses compatriotes écrivains auteurs de Best-Sellers.

Plus encore que ses livres, je pense que c'est la personnalité de Stephen King même qui suscite mon admiration. Cet écrivain est vraiment une grande source d'inspiration et il est franc du collier, n'hésite pas à jurer mais, au bout du compte, on passe (en le lisant ou en l'écoutant) un bon moment dont on retient toujours des pensées et des anecdotes enrichissantes.

Cette parenthèse refermée, que dire de plus sans trahir l'intrigue du livre ? Eh bien, pas grand-chose, l'histoire est simple. Elle part d'une situation ici banale qui pourrait arriver à monsieur-tout-le-monde. King s'est dit : « Et si……, que pourrait-il bien en découler ? » Et la machine se met en marche. Il découvre l'histoire tout en l'écrivant. C'est une belle aventure et qui force le respect.

D'aucuns diraient qu'il s'agit là de romans de gare. Ce serait plutôt Paul Sheldon qui écrirait des romans de gare. Ce qui est sûr, c'est que je déconseillerais de le lire à l'hôpital, surtout lorsqu'on doit se faire opérer. Avec ce livre, le fantasme de l'infirmière prend un très méchant coup. Heureusement qu'il en existe des gentilles qui ne sont pas victimes d'inquiétantes absences dues à des épisodes psychotiques.

La narration de King est faussement simple et, à y bien regarder, elle est même assez psychologique. Il manipule les ressorts et les rouages du récit avec brio, tel un marionnettiste de grand talent, et ménage ses moyens pour produire l'effet désiré et pas un autre.

Première incursion romanesque en territoire king(u)ien, je pense que ce ne sera pas la dernière. Je crois qu'il s'agit là d'un des rares voire du seul roman où n'apparaissent pas fantômes, vampires et autres créatures et phénomènes surnaturels. Ce roman tient d'ailleurs une place toute particulière dans le coeur de son auteur : c'est une réflexion sur la création, une mise en abyme d'une sacrée originalité avec des images qui s'ancrent durablement dans l'esprit : le trou dans la page, la prairie qui s'ouvre pour laisser apparaître les ténèbres, les poteaux recouverts par la marée, etc. Brrr ! J'en frissonne à nouveau.

Après celui-ci, je crois que je vais lire Cujo, mais pas tout de suite.
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Misery de Stephane king est incontestablement un thriller psychologique qui vous met les nerfs à vif. J'avoue cependant que le début m'a paru ennuyeux lorsque l'auteur plante le décor. Il m'a fallu attendre le quart du roman, pour ressentir la force de cette trame machiavélique. Je déplore les rétrospectives de l'auteur, car souvent incompréhensibles et brouillons. À force de vouloir ajouter des détails superflus, le roman perd de sa superbe. Dire que la lecture de Misery m'a époustouflée serait mentir. Les pages d'écriture à la machine exaspèrent par tous les "n" qui se doivent pourtant d'être mentionnés pour l'intrigue. Certains extraits de la folie d'Annie Wilkes, capable du pire comme du meilleur ne m'ont pas heurté comme ce fut le cas pour Carrie dans lequel l'animosité entre les protagonistes me parlait davantage.
Un bon thriller du King, certes mais je pense que le fait d'avoir visionné le film magistralement orchestré, a rendu la lecture moins poignante.
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Suite à l'intervention de Yann Queffelec à l'émission de la grande librairie au cours de laquelle il parlait du personnage principal de Misery (Stephen King) comme THE écrivain qui met à jour à la fois toute la douleur et tout le plaisir de la création littéraire, je me suis laissé tenter. Et je n'ai pas été déçue.

Bienvenue au pays de LA CINGLEE Annie Wikles. Stephen King est très fort, car il ne se passe pas grand chose dans ce livre, hormis les élucubrations intérieures du pauvre Paul Sheldon, THE écrivain séquestré par la dingo (pas dingo pour tout).

Mais on se s'ennuie pas un instant, car le rythme soutenu par l'écriture nous permet d'être au plus près des personnages dans ce huis clos infernal, et en effet, de suivre, parfois page par page, la naissance d'un roman.
Yann Queffelec n'avait pas menti !
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Je n'étais pas des plus enchantés en commençant cette lecture car je craignais la complexité de la plume de King mais comme ce livre a été choisi pour la lecture commune, je l'ai donc sorti de ma PAL.

J'ai tout d'abord été étonnée car contrairement à certains titres de l'auteur, j'ai trouvé celui-ci abordable et j'ai rapidement pu entrer dans l'histoire.

King nous propose ici un thriller angoissant à souhait. Je tiens à préciser que plusieurs scènes ne conviendront pas à la sensibilité de certaines personnes.

Comme je le disais, plusieurs passages m'ont donné des sueurs froides et j'étais vraiment mal à l'aise en les lisant. Quand je pensais qu'il ne pourrait pas y avoir pire, l'auteur m'a prouvé le contraire.

En plus, King est à nouveau parvenu à me retourner plusieurs fois l'estomac avec ses descriptions très réalistes.

Le récit est un huis-clos terrifiant et le personnage d'Annie carrément flippant. Effectivement, elle peut passer pour une folle et à d'autres instants, elle est très futée.

L'intrigue est un parfait mélange entre thriller et horreur. de l'humour noir est aussi présent tout du long. Si vous aimez ces styles, je ne peux que vous recommander ce roman.

L'histoire contient deux récits différents, le premier l'histoire de Paul avec Annie, son bourreau et le deuxième où Paul écrit un récit spécifique pour Annie.

Bien entendu, la plume de King est bluffante et le lecteur remarquera tout de suite que c'est un grand auteur qui a écrit ça.

Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs au niveau de la deuxième partie du livre, c'est ce qui fait perdre des points à ce livre.

Les 391 pages se lisent rapidement tellement le récit est prenant. Les chapitres sont courts et le style d'écriture reste petit et serré. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 8,70 euros ou pour 14,20 francs.

Finalement, je suis contente d'avoir découvert ce récit qui m'a captivé. Je lui donne donc la note de 8 sur 10.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Avec Stephen King, pour ma part, c'est souvent quitte ou double... je ne sais jamais si je vais adorer ou si je vais trouver ça plutôt fade.
Bizarrement, Misery m'a laissé, pour la première fois, plutôt entre les deux.

Un écrivain blessé, Paul Sheldon, est "soigné" par sa fan numéro Un, Annie Wilkes, infirmière psychopathe, radiée, mais autonome, antisociale qui n'a aucun contact avec l'extérieur. Annie exige que Paul, qui a fait mourir Misery dans son dernier roman, la ressuscite dans un nouveau livre !

Une écriture fabuleuse mais qui, selon mon avis personnel, ne suffit pas à "relever le niveau". Au final, peu d'action dans ce roman, il s'agit d'un huit-clos. Les personnages sont certes attachants et troublants, mais qui n'ont pas suffit à créer l'angoisse. Tout cela s'est confirmé lors de la lecture de la fin ou aucun retournement de situation n'est apparu. Une fin très attendue ....
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Comment d'écrire un livre comme Misery ? Intriguant, stressant, psychologique. C'est ce que nous livre Stephen King dans son oeuvre très à part des autres. Ici pas de de fantômes, de monstres mais tout aussi flippant.

Nous faisons la connaissance de Paul Sheldon auteur à succès d'un roman du nom de Misery. Un jour l'auteur décide de la faire mourir pour sa consacrer à d'autres romans, mais le soir, après un accident de voiture, il est recueilli par Annie Wilkes ancienne infirmière et c'est la que le cauchemar va commencer.

L'oeuvre de Misery est sans conteste l'un des meilleurs roman de Stephen KIng nous côtoyons la psychologie de Paul Sheldon et notamment ses sentiments, ses envies mais aussi un besoin d'écrire, mais au côté d' Annie Wilkes l'homme va subir les pires vices de sa fan numéro 1 à tel point qu'elle le brisera mais Paul aura une volonté sans faille et utilisera sa ruse et poussera Annie à être prise dans son propre jeu plus particulièrement à la fin où j'ai même dit à ouais quand même ! Mais ce cauchemar laissera à l'homme de graves séquelles.

De plus l'auteur nous dresse une histoire écrite par Paul Sheldon à tel point que Stephen King s'identifie avec le héros. Il vrai que L'auteur, dans un autre roman à créé comme héros un écrivain.

Un roman incontournable qui a été adapté sur grand écran tout aussi exceptionnel avec de grands acteurs.
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J'étais plutôt dubitatif lorsque j'ai eu le livre en entre les mains, surtout lorsque j'ai vu la grosseur. Il faut dire que mes rencontres avec Stephen King ne s'ait pas forcément bien déroulé jusque là. Je critiquais surtout l'auteur pour ses tartinées de descriptions et passages sans actions. On m'avait soufflé dans l'oreillette « Prends Misery, tu vas voir ». Bien, bah j'essaye alors. Misery du titre original de Misery parut en 1987. Riche période que ces années dans le fantastique et l'horreur, dommage que ce temps soit révolu. On trouve désormais des titres de fantaisie (fantasy) à la pelle. Mais là, n'est pas le sujet.

Paul Sheldon est écrivain, il a écrit une série de romans du nom de Misery. Voulant passer à autre chose, il décide de tuer son personnage principal de son livre et de se consacré à autre chose. Tellement heureux d'avoir terminé sa saga, qu'il va s'alcooliser (l'abus d'alcool est dangereux pour la santé). Seulement, l'alcool et la conduite ne font pas bon ménage et Paul a un accident dans un coin reculé de l'Amérique. Très gravement blessé, il doit son salut à Annie, qui se dit être la plus grande fan de Misery. Elle l'emmène chez elle et le séquestre. Mais cette femme est imprévisible et qu'elle sera sa réaction lorsqu'elle découvrira que son héroïne préférée est morte ?

L'histoire en elle-même est vraiment sympathique, on voit à quel point Annie devient cinglé. L'horreur est là et très bien dosé avec des pics impressionnant. Certains passages sont très bien écrites et horrifiques. On voit également Paul, l'écrivain, qui semble résigné a ses deux drogues : la novocaïne et l'écriture. J'ai trouvé qu'il était parfois gênant que Paul subisse sans agir, mais qu'aurait-on fait à sa place ? Sur le fond, l'histoire est bien plus personnelle. Stephen King raconte l'écriture, ses motivations, ses techniques et ses inspirations. Je l'ai facilement imaginé à la place de Paul. Quelque fois, je l'ai trouvé un peu prétentieux. Pour finir, je suis agréablement surpris bien que, certains passages soient un tantinet long avec ses réflexions, mélangeant passé, présent et futur.
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