À charge de revanche !

J'avais découvert Sophie Kinsella avec sa série « accroc du shopping » et je me souviens de fous rires mémorables. A cette époque, j'avoue être aussi superficielle que Becky. J'ai changé depuis, heureusement !!

Dès les premières pages de ce nouveau roman, j'ai souris, présageant le meilleur. Et puis…plus rien. Flop total. Aucune chose ne m'a fait sourire dans ce roman, où est donc passé le sens de l'humour de Sophie Kinsella ????

Alors, attention, l'histoire se lit bien, c'est une lecture légère, parfaite pour la plage. Pas besoin d'être bien concentrée, si les enfants vous sollicitent sans cesse, vous ne perdrez pas le fil. L'écriture est fluide, simple et claire. Les chapitres un peu longs, ce qui peut se révéler problématique lorsqu'on a pas tout le temps devant nous pour lire un long moment. Impossible pour moi de lire un chapitre d'une traite !

Notre personnage principal, Fixie, travaille dans le magasin familial avec sa mère, son frère, Jack, et sa soeur, Nicole. Sauf que chacun a des perspectives différentes quant à l'avenir de la boutique. Entre Jack qui a des gouts de luxe et Nicole des envies de yoga, tout dérape. Je n'ai pas trouvé ces moments très passionnants, je me suis même profondément ennuyée.

J'avais l'impression de lire du réchauffé. C'était prévisible, long et sans intérêt.

Fixie, célibataire, retrouve Ryan, un ami d'enfance pour qui elle craque, et rencontre Seb, pour qui son coeur ne restera pas indifférent. Là aussi, rien de nouveau sur la planète sentimentale.

Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie pour les personnages, trop surfaits et trop caricaturaux. Et Fixie m'a profondément agacée, avec sa manie de tout mettre en ordre et son côté mouton. Elle essaye bien de se révolter à un moment, mais elle a passé la majeure partie de son temps à s'écraser face à tout le monde.

Bref, je ne vais pas m'étendre. Je vous laisse le soin de vous faire votre opinion, ce roman a reçu de belles critiques, il saura trouver son lectorat.

#AChargeDeRevanche #SophieKinsella #Belfond
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Lecture qui ne casse pas 3 pattes à un canard, mais c'est du Kinsella, on s'y attend.
On ne lit pas ce genre de roman pour réfléchir au sens de la vie, on le lit pour se détendre, pour passer un bon moment, pour s'évader d'un quotidien parfois lourd... Et ce roman, comme la majorité de ceux de cette catégorie, remplit sa fonction.
Une lecture rapide, légère, qui distrait mais ne laissera pas de souvenir indélébile.

D'habitude je suis contente de lire un roman de Sophie Kinsella, car je sais que je vais passer un bon moment. Mais cette fois je ressors un peu déçue de cette lecture.

La 4e de couverture avait pourtant de quoi me séduire. Fixie, jeune femme naïve et un peu paumée (comme la majorité des héroïnes de Sophie Kinsella) se retrouve à la tête du drugstore familial dans la banlieue de Londres et qui voit ses ventes baisser. En plus, elle doit gérer les égos et revendications d'un frère snob et autoritaire et d'une soeur qui se rêve en influenceuse et prêtresse du yoga. Ajoutez-y le retour de Ryan, l'amour de jeunesse et l'apparition de Sébastian, jeune chef d'entreprise qui lui doit une fière chandelle et on obtient tous les ingrédients nécessaires à un potentiel bon roman.

Malgré tout, je n'ai pas réussi à apprécier l'héroïne. Peut-être est-ce son côté Mère Térésa avec sa famille ou sa naïveté frôlant la stupidité avec le beau Ryan. J'avais régulièrement envie de la secouer pour provoquer en elle une réaction autre que l'admiration béate face à cet homme qui lui en fait voir de toutes les couleurs.

Les autres personnages ne m'ont pas plus séduite, à part peut-être Sébastian qui cache des blessures sous une séduisante façade.
Il a fallu attendre le dernier quart du roman pour que les choses bougent enfin, même si mon sentiment en refermant le roman a été: tout ça pour ça.

Ce n'est pas le meilleur roman de Sophie Kinsella, qui semble ne pas réussir à se renouveler, mais c'est une lecture feel-good plaisante. On passe un bon moment mais sans plus.

Le Sophie Kinsella de l'été est sorti ! Depuis des années, je suis incapable d'y résister, malgré le fait que cette auteure soit assez inégale en qualité..
Résumé : À 27 ans, la douce et discrète Fixie se retrouve à la tête de la Maison Farr, la boutique de droguerie-quincaillerie fondée par ses parents, nichée en bordure de Londres. Mais pas le temps pour la jeune femme de célébrer cette promotion, car la voilà qui doit gérer une lutte fratricide : Nicole, sa soeur fashionista est bien décidée à faire du drugstore de quartier le centre de yoga le plus tendance de la capitale, quand Jack, leur frère très snob y verrait plutôt une épicerie de luxe.

Alors que les ventes chutent, que la faillite approche, Fixie va devoir arbitrer : conserver l'esprit désuet de la Maison Farr, ou la transformer en super-fashion concept store ? Maintenir la cohésion familiale ou se mettre à dos Nicole et Jack ? Affronter les problèmes ou rester planquée sous la couette ? Ne manquent plus que le retour d'un ex envahissant et l'apparition d'un inconnu très intéressant pour plonger la timide Fixie dans le plus inextricable des embarras....." (4e de couverture)

Voici ce que j'ai lu sur la présentation du livre sur Babelio :

"Tendre, drôle et plein d'autodérision, le nouveau Kinsella est une bourrasque d'air frais londonien qui réjouira les fans de la première heure et les amateurs de rom-com, en général !" !!!!!!! NANMÉHO !

Babelio a ENCORE sorti un nouveau mot : "Rom-Com". Un truc anglais pour faire "genre", comme dans le précédent bouquin que j'ai chroniqué qui était, selon eux, un "WHODUNIT".  Ce bouquin là.

Je fais une crise d'urticaire à chaque fois qu'on essaye de mettre des étiquettes sur les choses et les gens. J'en étais restée à "Chick Litt", depuis vingt ans, pour la littérature anglaise féminine post Bridget Jones, avec comme ingrédients obligatoires Londres, légèreté, humour et auto dérision. Et là, Babelio me sort un machin infâme et anglais (comme si Chick Litt ne suffisait pas) pour dire "Comédie romantique". Moi j'en peux plus. Si ça continue, ce genre de nouveautés pour qualifier la littérature, je rends mon tablier. Un roman policier est un roman policier, un roman d'été londonien de Sophie Kinsella n'a même pas besoin d'étiquette pour me tendre les bras.

Et voyez, du coup je suis en colère.

Et je peux vous dire que ce n'est pas un "bon cru" de Sophie Kinsella. Pendant les 100 premières pages, l'héroïne Fixie encense sa mère, plutôt que d'installer l'atmosphère. Dès la page 50 on peut donc être persuadé qu'il va arriver quelquechose à sa mère. Et de fait. (Je ne spoile pas). C'est lourd. de plus, on n'a aucune sympathie, ni empathie pour aucun des personnages, chose rare chez Sophie Kinsella, qui d'ordinaire sait si bien mettre une ambiance chaleureuse et familiale dans ses romans, des amis et de la joie de vivre... mais là, non. Les personnages masculins sont manichéens, les personnages féminins sont extrêmement flous, et on n'a que très peu de Londres à savourer.
Bref. Un ratage : tout a l'air fabriqué, artificiel. C'est donc une année "sans" pour cette auteure, et déjà que 2020 est franchement mal barré... Évitons donc ce.. truc.



A charge de revanche ! - Sophie Kinsella, Belfond, Juin 2020, 450 pages

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Que dire de nouveau sur un roman de Sophie Kinsella, auteur qui publie depuis plusieurs années dans le monde entier, des romans qui devraient être remboursés par la Sécurité Sociale, tellement ils « reboostent » le plus mal en point des égos.
Dés le départ, on comprend que Fixie qui seconde très efficacement sa mère dans le magasin créé par son père, et fer de lance de toute l'activité familiale, ne possède pas toutes les armes pour se battre en affaires ou en amour. Pardonnez-moi de les mettre au même niveau mais pour le personnage, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Elle a bien un frère et une soeur mais si son mantra est de trouver son bonheur en aidant les autres, ce n'est pas du tout le leur ; c'est clair, ils ne peuvent que lui mettre des bâtons dans les roues. Au milieu, Ryan, le beau gosse va lui pourrir la vie. Heureusement, le fil rouge de la gratitude, incarné par un chef d'entreprise aussi charmant qu'intelligent, va peut-être lui apporter ce à quoi elle ne croyait pas.
C'est léger, charmant, futile mais le fond est plus sérieux qu'il n'y paraît et pose la question de la place à donner aux « mercis » dans notre vie. Doivent-ils la diriger ou devons-nous cultiver un égoïsme salvateur ?
Même si on retrouve des « recettes » déjà exploitées dans les précédents romans, je gage qu'il n'y aura pas beaucoup de lecteurs à ne pas se laisser prendre à la fausse naïveté de Fixie, et à ne pas rire aux éclats quand sa situation est quand même plutôt délirante.
Vous voulez passer un bon moment sans vous prendre la tête ? Sophie kinsella met son talent et sa plume alerte à notre service, ne nous en privons pas.
Je remercie très sincèrement #NetGalley et #EditionsBelfond pour ce très agréable Service Presse.

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J'avais envie d'une parenthèse chick-lit et je me suis tournée vers l'incontournable Sophie Kinsella. Mon passif avec cette autrice n'est pas particulièrement glorieux mais pas totalement déplaisant. Je lui reprocherais juste d'un peut trop « caractériser » ses personnages. C'est-à-dire qu'ils sont définis par un trait de personnalité en début de roman et qu'ils ont du mal à sen détacher au cours de leur histoire. Ainsi, si ce caractère nous agace, il y a des grandes chances pour que l'on n'accroche pas au personnage et donc que l'on passe un moment de lecture médiocre. Et, selon moi, l'attachement aux personnages est primordial dans ce type de littérature qui repose énormément sur ceux-ci et leur vie privée. On va dire que l'ensemble ne peut pas être sauvé par un univers de dingue et une intrigue haletante.
Bref, ici, nous suivons Fixie qui, comme son surnom l'indique, a une manie : celle de vouloir fixer, arranger les choses à tout prix. Que ce soit un détail pratique (par exemple un livre mal rangé) ou bien concernant la vie de quelqu'un. Elle ne m'a pas déplu cette Fixie même si je l'ai trouvée extrêmement naïve vis-à-vis d'un personnage. Cette manière de se voiler la face m'a, je l'avoue, agacée, ce qui a quelque peu entaché le début de ma lecture. Tout comme la manie de la jeune femme à s'écraser devant le comportement exécrable de ses aînés. Mais, petit à petit, Fixie parvient à surmonter ces réactions qui te donnent envie de la secouer et à se forger un caractère plus affirmé. Et à ce moment-là, le récit devient bien plus agréable.
Autre élément qui m'a fait apprécier ma lecture, c'est le personnage de Seb que j'ai beaucoup aimé. Il a un petit côté charmeur mais pas trop, plein d'humour et d'autodérision qui sont des traits de caractère que j'aime beaucoup retrouver dans les « love interests » de ce genre de littérature. Ce sont les scènes avec ce personnage qui ont égayé mon début de lecture quand je trouvais Fixie trop nunuche et molle. Plus leur relation avançait et se développait, plus Fixie évoluait et plus j'ai apprécié ce roman. Ce qui fait que mon ressenti final est très positif car ma compassion envers Fixie et sa situation familiale n'a fait que croître, cette histoire étant parvenue à susciter chez moi de l'attachement envers cette fille un peu paumée que j'aurais bien volontiers secouée en début d'histoire.
Au final, ce roman est l'un de ceux l'autrice que j'ai préféré. Il ne se démarque pas des autres par son intrigue ou ces retournements de situation mais par l'attachement que j'ai éprouvé envers le personnage principal. J'ai ressenti un réel intérêt pour son histoire et j'ai pris plaisir à la voir sortir de sa coquille et à s'affirmer devant ceux qui se sont servis d'elle comme un tapis durant de nombreuses années. Bref, une petite bouffée de fraîcheur qui fut bien agréable.

Chaque année j'attends avec impatience le nouveau roman de Sophie Kinsella ! C'est à chaque fois une parenthèse dans mes lectures, une valeur sûre, je sais que je vais passer un bon moment.
Celui-ci n'a pas dérogé à la règle !
Dans une période avec moins de temps pour lire et après un thriller qui m'a laissée mitigée, je me suis réfugiée dans ce livre que je gardais pour ce genre de période.
J'y ai retrouvé les codes de l'autrice chers à mon coeur… Une héroïne à laquelle il est facile de s'identifier, un peu maladroite, qui essaie de faire au mieux malgré les difficultés, qui fait des gaffes…

Ici on retrouve Fixie, qui tient ce surnom de sa manie de tout vouloir réparer, quitte à se retrouver dans des situations pour le moins délicates… Pour elle, un seul mot d'ordre : priorité à la famille. Pas question d'être déloyale en critiquant son frère et sa soeur, ou en s'opposant à eux. le magasin familial et sa bonne tenue sont sa priorité, et elle va devoir choisir entre le garder tel que son père l'avait imaginé ou le moderniser pour le rendre « plus hype », comme le voudrait le reste de la fratrie.

Comme d'habitude avec Sophie Kinsella, je ris, je m'insurge, je pleurs… Et je referme mon livre en me demandant comment je vais bien pouvoir attendre jusqu'au suivant !

C'est un livre idéal si on veut une lecture facile, rapide et distrayante.
J'avoue que l'héroïne m'a parfois un peu énervée avec ses principes un brin conformistes, que les autres personnages sont caricaturaux et que l'histoire est cousue de fil blanc, mais peu importe, on passe un bon moment en lisant ce roman!

Ce dimanche 9 janvier 2022, j'ai lu « À charge de revanche », de Sophie Kinsella.

Adorant la saga « l'accro du shopping », de la même autrice, j'avais hâte de me plonger dans ce Feel Good que je pensais être une lecture parfaite pour un dimanche tranquille à la maison.

Et ça l'a été, mais à moitié seulement. Car si la première partie du livre ne m'a pas emballée, elle a largement été rattrapée par la seconde, qui rappelle le meilleur de Kinsella.

Fixie a 27 ans et un don qui se révèle parfois être un défaut : elle ne peut s'empêcher d'arranger les problèmes des uns et des autres autour d'elle. Et celle qui s'efforce au quotidien de mettre en pratique la devise de son père, « Priorité à la famille », a du pain sur la planche entre un frère snob et une soeur adepte du yoga avec qui elle doit gérer la vieille quincaillerie familiale.

Gentille et courageuse, Fixie est celle sur qui l'on compte, et si elle se fera avoir par quelques profiteurs sans scrupules, elle croisera surtout la route d'un homme à qui elle sauvera la mise à plusieurs reprises et qui, « à charge de revanche », l'encouragera à gagner en assurance, et lui fera réaliser ce que cela signifie vraiment de donner la priorité à sa famille.

Au final, une lecture qui s'achève sur une note positive, l'évolution de Fixie et sa transformation en femme qui s'affirme étant des plus inspirantes. Un récit crédible sur la famille au sens large et les rapports souvent compliqués entre ses membres, et une scène finale des plus satisfaisantes qui a fait naître un sourire rempli de fierté sur mes lèvres.

Fixie a pour habitude d'arranger les choses… Pour aider sa mère, qui a franchement besoin de repos, elle prend en charge la direction du magasin familial, mais doit faire face aux volontés de changement de son frère Jake, qui a des rêves de grandeur, et de sa soeur Nicole, plongée dans un trip yoga/bien-être, sans réussir à les affronter directement… Aveuglée aussi par le retour de son amour de jeunesse, Ryan, un beau parleur qu'elle essaye d'aider, Fixie se retrouve à gérer plusieurs problèmes de front. Avec le soutien de Seb, qu'elle vient de rencontrer, pourra-t-elle réussir à relever tous les défis qui s'imposent à elle, et en premier lieu, s'affirmer ???
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un Kinsella, alors qu'à ses débuts, je sautais sur le dernier sorti… Je crois que le dernier devait être « Nuit de noces à Ikonos », et je m'étais ennuyée, donc j'avais laissé passer un peu de temps. Les vacances sont pour moi propices à ce genre de lectures « chick lit » : juste du divertissement, de la détente, pas de réflexion poussée, et du rire en prime. « A charge de revanche » n'est peut-être pas au niveau de l'accro du shopping, les personnages sont franchement agaçants, presque caricaturaux, mais j'y ai trouvé ce que je cherchais ; j'ai également retrouvé un peu de ce dynamisme et de ce charme drôle des romans de Kinsella. de la détente, les vacances, quoi…