À charge de revanche !

Le confinement pouvait bien s'abattre sur moi avec Perte et fracas, je m'en foutais, j'avais le dernier Kinsella...
Depuis son tout premier roman , je la suis pas à pas, toujours fidèle, et (presque) toujours enthousiaste . Oui, mais ça fait depuis Poppy Wyatt est un sacré numéro, (si on excepte le roman pour ados, Audrey retrouvée) , que je peine à la retrouver...
Si je lis des romans de chick-lit (et pas de la romance), c'est pour l'humour, la fraîcheur, les situations impossibles, et là, aucun sourire, aucun fou-rire : les personnages de A charge de revanche, sont sérieux comme des papes ! Et si on enlève le petit grain de folie propre à toute comédie anglaise qui se respecte, il reste un roman un peu superficiel, pas très poussé au niveau analyse psychologique, à l'écriture un peu plate, et pas beaucoup de suspens...
On est bien à Londres, et Fixie Farr ( 27 ans) travaille dans la quincaillerie familiale, quand sa mère décide de prendre de grrrrandes vacances, elle se retrouve à diriger tout son petit monde , à commencer par son grand frère qui rêve de transformer la boutique en épicerie de luxe, et sa grande soeur en centre de yoga. Seule, à vouloir maintenir ce qui a fait le succès de la Maison Farr fondée depuis perpette par ses parents, elle peine à faire entendre sa voix, écrasée par la loyauté familiale et par d' énormes complexes vis à vis de l'aplomb et l'assurance de Jack et Nicole. Alors que la faillite approche, un ancien amour d'enfance réapparaît , ainsi qu'un bel et sombre inconnu qui contracte une dette envers elle . D'où le titre : A charge de revanche...
Fixie est un personnage un peu palot, avec lequel j'ai eu beaucoup de mal à tisser des liens, un peu trop "paillasson" pour moi, surtout à 27 ans... Les autres sont un peu trop caricaturaux: la soeur bobo-sublime et évaporée, le frère charmeur et risque tout, l'ex égoïste, la mère sur laquelle repose toute l'harmonie familiale, qui tire sa révérence au premier tiers du bouquin...
Visiblement, Sophie Kinsella peine à se renouveler, elle avait essayé dans son dernier roman en présentant un couple déjà constitué ( je n'avais pas aimé !). Au moins, dans celui-ci , elle se ré-oriente vers les trentenaires célibataires, dommage que celle-ci soit si raisonnable... On retrouve certaines caractéristiques d'Emma et ses petits secrets (une héroïne qui n'arrivant pas à contrôler un trait de caractère, commet bourde sur bourde ( ici, elle veut toujours tout arranger et possède un côté maniaque ) et une certaine loyauté familiale qui fait qu'elle s'écrase devant certains membres de sa famille.
Mais comme il manque la pincée jubilatoire du grain de folie, on est davantage dans la période Wickam que Kinsella.
Il s'en est fallu d'un chouïa pour que j'adhère, c'est presque ça. Presque la Grande Sophie ...Davantage d'humour, un petit plus de suspens, et ça passait...
Il me semble que toute la difficulté de Sophie Kinsella vient du fait qu'il y a une énorme différence entre sa nouvelle vie à la tête d'une famille nombreuse et ses jeunes héroïnes célibataires . A la différence d'une Helen Fielding qui a su faire évoluer sa Bridget vers le VEUVAGE (je ne m'en remet pas !;-)) et sa reconstruction, avec succès, Kinsella , elle , fait du sur place. D'où le manque de flamboyance ?
Mais il faut lui reconnaître qu'au moins, elle, elle continue à écrire de la chick-lit, au contraire de nombre de ses consoeurs dont on entend plus parler, à mon grand désespoir, les maisons d'édition préférant X Nuances de Grey...
Et donc comme elle a tellement apporté à la littérature pour filles,je lui pardonne tout, et je serais comme d'hhhabituuude, au rendez vous pour le prochain, pleine d'espoir.

Une valeur sûre avec l'auteure britannique Sophie Kinsella mais j'appréhende toujours un peu. Ayant tellement aimé sa série sur L'accro du shopping, j'ai toujours peur d'être déçue mais heureusement ici, ce ne fut pas le cas et en plus, c'était un cadeau !

Ici, le lecteur se plonge dans l'histoire de la famille Farr. Suite au décès du père, c'est un peu la mère, qui jusqu'à présent, faisait office de pilier jusqu'à ce que celle-ci s'en aille, en accord avec ses trois enfants bien sûr, se reposer quelques mois avec sa soeur en Espagne. Mais dans tout cela, il y a une boutique à faire tourner : la maison Farr, célèbre pour ses produits d'électroménager et d'aménagement de la maison en tous genres. Si Jake, le fils aîné, semble être celui qui a le mieux réussi dans la vie (attention, les apparences sont parfois trompeuses) Nicole, la deuxième, elle, a l'habitude d'être assistée pour tout, se contemplant de sa beauté, sûre d'elle à outrance et plongée dans sa pratique du yoga. Quant à Fixie, la dernière est peut-être celle qui a le plus les pieds sur Terre mais côté coeur, elle est loin d'être gâtée ! Pourquoi faut-il toujours qu'elle tombe sur des mecs extrêmement profiteurs ? Serait-ce la raison pour laquelle elle s'est toujours sentie inférieure par rapport à ses aînés et n'a jamais réellement osé s'affirmer ? Certes, son père avait une devire : "Priorité à la famille" mais quand même, pourquoi accepte-telle toujours tout de leur part sans leur faire part de ses envies à elle ? Et si sa rencontre avec la talentueux et beau qui plus est Sébastien allait lui redonner un peu confiance en elle et surtout, lui redonner du poil de la bête pour être enfin elle et non pas la Fixie qu'elle pense que l'on voudrait qu'elle soit !

Un roman léger, bien écrit (comme d'habitude) et très agréable à lire ! Un roman que j'aurais eu plaisir à lire sur la plage par exemple, en plein été mais je vous dirais qu'avec les chaleurs exceptionnelles qu'il fait dans le Sud de la France en ce moment, c'est du pareil au même et puis, cela m'aura évité de trop cogiter quelque temps (pas assez à mon avis, j'aurais dû faire durer ma lecture plus longtemps) et cela est vraiment très appréciable ! A découvrir !

J'aime bien les romans de Sophie Kinsella, découverte avec l'accro du shopping. Je les lis systématiquement. Celui-ci est dans la veine de ce qu'elle fait habituellement (peut-être un peu trop !). J'ai eu l'impression de lire un copier coller de Poppy Wyatt est un sacré numéro (Mon préféré de l'autrice). Je suis donc un peu déçue par ma lecture (d'autant que j'ai trouvé l'héroïne plutôt agaçante). Si vous n'avez jamais lu Sophie Kinsella, allez-y les yeux fermés : l'histoire est plaisante et l'écriture fluide. Pour les autres, attendez-vous à lire une copie de ses romans précédents. Sympa mais sans plus.

Cette lecture a été un véritable retour vers le passé : de la pure "chick litt" comme je n'en avais pas lue depuis très longtemps. On retrouve tous les ingrédients du genre : une jeune femme, le bazar dans sa vie amoureuse, familiale et professionnelle, de l'humour et des émotions...

Par contre les personnages m'ont paru trop caricaturaux pour rester crédibles (en particulier le frère, la soeur et l'ex pas si ex au départ) ; au point qu'ils font passer l'héroïne pour une naïve ou une gentille idiote puisqu'elle accepte presque sans réagir leur comportement absurde, voire irrespectueux envers elle.

L'intrigue est aussi très prévisible, impression amplifiée par les personnages aux caractères "extrêmes" qui nécessiteront forcément une résolution, d'une façon ou d'une autre.

La plume de Sophie Kinsella est fluide, le ton est léger, la lecture est agréable mais le roman m'a moins plu que d'autres titres de l'auteur ("Lexi smart a la mémoire qui flanche" ou "Les petits secrets d'Emma").

Fixie gère le magasin familial, du mieux qu'elle peut, sans pouvoir contrer les rêves de grandeur de son frère ou les idées farfelues de sa soeur. Jake veut transformer la Maison Farr, fondée en 1985 en boutique de luxe, Nicole cherche (et trouve) l'emplacement dans la boutique où elle donnera des cours de yoga.
Et voilà que Ryan, sur lequel Fixie fantasme depuis ses années de collège, revient des États-Unis.
Beaucoup de rebondissements et une question posée de façon légère, sans avoir l'air d'y toucher : que peut-on attendre d'une relation basée sur la gratitude ?
Une fin heureuse, c'est la loi du genre, rapide, mais l'auteur cherche à vous distraire, pas à vous pousser à la réflexion. Pari gagné.
L'écriture, au ton décalé, est parfaitement adaptée à l'intrigue.
De quoi passer un moment distrayant et refermer le livre en souriant.



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Je ne suis pas très au fait des genres et des qualificatifs que l'on donne aux romans, il parait que nous sommes ici sur de la chick-list, je connaissais le feel-good et j'ai l'impression que c'est ici différent, c'est en tout cas ce que j'ai ressenti avec cette lecture. Fixie, le personnage principal, m'a agacé durant la première partie de ce roman, certes elle est amoureuse, mais elle a tout de même 27 ans et elle manque clairement dans cette première partie, de plomb dans la tête, une ado agirait sûrement avec davantage de recul et de maturité! Puis une métamorphose s'opère petit à petit, mais chut ! Je ne dois pas trop vous en dire...
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Dans la famille Farr, il y a Jack, le grand frère snob ; Nicole, la soeur dans les nuages et Fixie qui se laisse bien trop facilement marcher sur les pieds. Suite à un petit malaise, leur mère prend des vacances leur laissant la gestion de leur entreprise familiale : la Maison Farr, une boutique d'articles de cuisine ou pour la maison à petit prix. Alors que Jack a de grandes ambitions et souhaite y développer le luxe, que Nicole souhaite y faire des stages de yoga, Fixie, elle, souhaite simplement conserver l'ambiance de la maison telle que son père, décédé depuis peu, l'avait pensé. Malheureusement, elle n'ose pas s'opposer à ses frères et soeurs, pas même face son ex qui revient de Hollywood un sourire de séducteur jusqu'aux oreilles. Enfin, jusqu'à ce qu'elle rencontre Sébastian dans un café et sauve son ordinateur d'un accident puis que celui-ci lui écrive sur une serviette en papier : « A charge de revanche. Bon pour… Valable sans limite de temps. ». Il lui doit un service, mais lequel ?

Ce roman était chouette, certains personnages à la morale douteuse ont vraiment ralenti ma lecture… heureusement qu'ils se bonifient vers la fin du roman. Et heureusement que Fixie et Sébastien sont là pour apporter de la simplicité et de la douceur. Cela reste une belle histoire familiale.

Je suis fidèle à Sophie Kinsella, même si je trouve que ces derniers romans manquent un peu de ... Kinsella. Ce n'est plus la même chose. Peut être que l'autrice a perdu la flamme, qu'elle se repose sur ces lauriers comme souvent le font les auteurs célèbres! A charge de revanche ne déroge malheureusement pas à la règle. Il n'est pas mauvais mais on s'y ennuie, les choses qui arrivent au personnage principal sont tellement prévisible. On a envie de lui crier mais bouge toi les fesses, réveille toi! Nous ne sommes pas dans Disney où les filles ordinaires deviennent des princesses! Heureusement, elle se réveille mais trop tard à mon goût... La famille de celle ci est exécrable. Même si on met la famille au premier plan, il y a quand même des limites!

Alors je ne sais pas si c'est moi qui ait vieilli (bon 36 ans c'est pas si vieux que ça, rassurez moi) ou si c'est l'autrice qui se repose sur ces lauriers mais la petite étincelle n'y est plus. Malgré cela, je ne laisserais pas tomber ses prochaines sorties. On ne sait jamais, la petite étincelle reviendra peut être...

Comme plusieurs lectrices de chick-lit, je suis tombée sous le charme de la plume de Sophie Kinsella lorsque j'ai découvert la saga L'accro du shopping. Depuis, j'ai découvert ses autres romans, mais jusqu'à maintenant, je n'ai pas ressenti ce petit quelque chose qui m'avait tant séduite lors de ses premières publications. Et c'est toujours le cas avec celui-ci. Il manquait cette petite touche humoristique qui me fait sourire en lisant.

En fait, j'ai eu quelques difficultés à m'immerger dans l'univers de Fixie. La personnalité de cette héroïne était à l'extrême opposée de mes attentes. Elle manque de confiance en elle et les gens autour d'elle ont tendance à abuser de sa vulnérabilité. Et c'est d'autant plus vrai lorsqu'elle se retrouve face à son amour de jeunesse ainsi que lors de ses conversations avec son frère. D'ailleurs, j'ai pris plaisir à détester Ryan et Jake. Ils sont si narcissiques et superficiels!

J'ai finalement adhéré au récit au moment où Seb entre réellement dans la vie de Fixie. Cet échange de reconnaissance de « dette » était une idée bien intéressante. Cela ajoute une touche de légèreté que j'ai bien apprécié. Et puis, ce Seb a une personnalité et un passé bien mystérieux. J'avais le goût d'en apprendre un peu plus sur lui.

L'écriture de Sophie Kinsella est toujours aussi fluide et agréable à lire. Une fois qu'on se laisse porter par l'intrigue, les pages défilent rapidement. C'est exactement ce qui m'est arrivé. La deuxième moitié du roman a défilé en une seule soirée! Bref, ce n'est pas le meilleur roman de cette auteure, mais il se lit bien et l'intrigue est intéressante.

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Fixie travaille dans l'entreprise familiale : la maison Farr. Alors que sa mère part pour de longues vacances, elle doit gérer la boutique avec son frère Jake et sa soeur Nicole. Mais Ils ont tous les trois des visions très différentes pour le magasin. Fixie n'arrive pas à enrayer leurs délires. Elle cumule avec une histoire bancale avec son amour de jeunesse.
Seul point positif dans sa vie, sa rencontre avec Seb.
Des personnages secondaires assez étonnants, notamment le personnel de la maison Farr, un peu d'humour, tout cela fait une histoire agréable à lire.