Amelia et Theodore Judah, qui a vraiment existé, continuent à apprendre à se connaître et confronter leurs rêves. Théo nous transmet sa passion du train, des lignes de chemin de fer, et dans notre histoire, nous fera aussi quelques démonstrations de l'utilité de ses connaissances. Mais qui fuit-il ? La réponse sera dans votre tome. Il a des choix tant personnels que professionnels à faire, et ce n'est pas simple.
On sait surprendre et intéressé le lecteur par la façon de faire mais aussi les différents traitements. Il y a également une certaine dose d'humour. La façon de faire déplaît à certains mais vous permet de réviser des faits historiques et de vivre une grande aventure mais sans trop de violence, sans que votre coeur ne s'emballe trop soudainement. Ainsi, ce n'est pas forcément plus mal.
Ce sera un plaisir de faire la connaissance du personnage d'Anna, et de voir des échanges avec Amelia. Elle va rentrer dans l'histoire d'une façon à vous clouer sur place.
Après quelques divergences d'opinions, et quelques épreuves, notre groupe va aller au Kentucky à la recherche du fameux Monsieur Morales. Nous sommes alors dans le Sud et ils assistent à une scène des plus troublantes.
Seulement, ils sont aux Etats Unis d'Amérique, dans le Sud, à une époque où l'esclavagisme existait, où il faisait mauvais d'être né noir, et où toute l'économie tourne également autour de cela. Les propriétaires agissant la plupart du temps comme des tyrans et à coups de fouet. Ce n'était pas forcément le cas de tout le monde, ainsi nous voyons une grande différence de traitement en suivant ce Monsieur Moralès. En même temps, personne ne peut y rester indifférent et ne pas se questionner dessus. La façon dont s'est amené va également faire réfléchir Amelia sur sa relation avec Connor, ce qui les lie, finalement quelles différences entre domestiques et esclaves ? Et s'il voulait s'en aller un jour ?
Une histoire passionnante, enrichissante, difficile dans les faits, mais rendu moins lourde par la façon de présenter et de faire les choses.
Des faits nous sont également donnés dans des bonus à part pour mieux nous immerger, comprendre.
Une époque également très peu utilisée en manga.
La fin laisse Amelia en difficulté et nous avons hâte de savoir ce qu'il va arriver ensuite.
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Alors qu'Amelia arrive à sauter dans le train, Connor court après ce dernier car il s'est fait éjecter par Ted lors du départ. Nos deux comparses sont séparés mais pas pour très longtemps pour se diriger vers le bienfaiteur d'Isaiah.
Le voyage vers l'ouest ne fait que commencer. Dans ce volet, nous avons deux monde qui s'oppose avec le progrès technique avec le chemin de fer, et de l'autre l'esclavagisme dans les grandes propriétés terriennes et les mauvais traitements.
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Quand bien même Eiichi Kitano ne va jamais au fond des possibilités qu'offre son récit concernant l'immersion dans l'Amérique de cette époque, L'Oxalis et l'or est une série qui conserve un petit ton bien à elle ainsi qu'un rythme assez emballant.
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- Les gens sont mes ennemis. Les Blancs me dénonceront par « sens de la justice ». Les Noirs, eux, me dénonceront pour avoir de l’argent de poche !... Les chasseurs ont le droit de tirer. S’ils me touchent à la jambe, on leur dira bravo. S’ils me touchent à la tête, on leur dira tant pis… Si je survis, ils me ramèneront. Je serai marqué au fer rouge. On me coupera les tendons. On me fouettera pour l’exemple. Des dizaines, des centaines de coups, jusqu’à ce que ma chair soit déchirée, évidée, mon dos déformé...
Incroyable mais vrai. Je comprends chaque mot, mais pas le sens de ses phrases !