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EAN : 9782228339001
245 pages
Payot et Rivages (01/02/1981)
5/5   1 notes
Résumé :
245 pp. Collection Critique de la politique . Poinçons. Quelques soulignements au bic. Annotations sur la page de faux-titre. Couverture défraîchie, avec quelques accrocs.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Anecdote de la dernière guerre de Prusse
Dans un village près d'Iéna, lors d'un voyage à Francfort, l'aubergiste m'a dit que plusieurs heures après la bataille, à l'époque où le village avait déjà été complètement abandonné par l'armée du prince von Hohenlohe et par les Français qui s'y trouvaient auraient été considérée comme occupée, aurait été encerclée, y aurait montré un seul cavalier prussien ; et m'assura que si tous les soldats qui ont combattu ce jour-là avaient été aussi braves que celui-ci, les Français auraient dû être battus, ils auraient été trois fois plus forts qu'ils ne l'étaient en réalité. Ce type, dit le propriétaire, a explosé devant mon auberge, couvert de poussière, et a crié : « Herr Wirt ! » Et comme je lui ai demandé : qu'est-ce qui se passe ? « Un verre d'eau-de-vie ! » Il répond en jetant son épée dans son fourreau : « J'ai soif. » Dieu au ciel ! Je dis : veut-il faire Ami, qu'il devrait s'enfuir ? Les Français sont proches du village ! dit-il en mettant les rênes sur l'encolure du cheval. " Je n'ai rien apprécié de toute la journée ! " Maintenant il est, je pense, possédé par Satan - ! Hey Liese ! J'ai appelé, je lui ai apporté une bouteille de Dantziger et je lui ai dit : là ! et veut pousser la bouteille entière dans sa main pour qu'il puisse simplement rouler. « Oh, quoi ! » dit-il en repoussant la bouteille et en ôtant son chapeau : « Où dois-je aller avec le fromage blanc ? » Et : « Versez-le ! » Il dit, la sueur de son front s'assèche : « parce que j'ai pas le temps!" Eh bien, c'est un enfant de la mort, dis-je. Là! dis-je, et verse-lui un; là! il boit et il roule ! Cela peut bien lui faire dire : " Encore une chose ! " dit le bonhomme ; tandis que les coups de feu crépitent dans le village de toutes parts. Je dis : encore une chose ? L'afflige - ! "Encore une chose!" Il dit, et me tend le verre - "Et bien mesuré", dit-il en s'essuyant la barbe et en se mouchant de son cheval: "Parce que c'est payé comptant!" alors je le veux à -! Là! Je dis, et verse-lui une seconde, comme il l'a demandé, et verse-lui une troisième, puisqu'il est ivre, et je demande : est-il satisfait maintenant ? "Oh!" - secoue le gars. « Le schnaps est bon ! - Eh bien ! » dit-il en mettant son chapeau : « De quoi suis-je coupable ? » De rien ! Rien! Je bouge. Emballez-vous au nom du diable; les Français s'installent aussitôt dans le village ! « Eh bien ! » Dit-il en mettant la main dans sa botte : « Dieu le récompensera comme ça », et il sort un bout de tuyau de la botte, et après s'être explosé la tête, il dit : « Fais-moi du feu ! » Feu ? Je dis : est-ce que ça le dérange - ? « Le feu, oui ! "Il dit," parce que je veux me faire une pipe de tabac. "Eh bien, des légions montent le bonhomme -! Hé, Liese, j'appelle la fille ! et pendant que le gars bourre sa pipe, l'homme lui fait du feu. " Eh bien ! " dit le bonhomme, la pipe qu'il s'est cassée dans la bouche : " Maintenant les Français sont censés avoir des ennuis ! " Et sur ce, en lui enfonçant son chapeau dans les yeux et en prenant les rênes, il fait tourner le cheval et tire du cuir. Un salaud ! Je dis; une corde de potence maudite et patinée ! Veut-il se tailler le nom du bourreau auquel il appartient ? Trois chasseurs - ne voit-il pas ? s'arrêter devant le portail ? dit-il en crachant ; et flashe les trois gars dans les yeux. " Si les tiens étaient des orteils, je n'ai pas peur. " Et à ce moment-là, les trois Français entrent dans le village. « Bassa Manelka ! « S'écrie le garçon, il éperonne son cheval et le fait sauter ; fait exploser sur eux, aussi sûrement que Dieu est vivant, et les attaque comme s'il avait derrière lui tout le corps de Hohenloh; de telle sorte que lorsque les chasseurs, incertains s'il n'y aurait plus d'Allemands dans le village, un instant, contrairement à leur habitude, s'arrêtent, lui, mon cher, avant de tourner une autre main, fait tomber tous les trois de la selle, les chevaux qui courent sur la place, de sorte qu'ils passent devant moi et crient : " Bassa Teremtetem ! " et : " Est-ce qu'il vous voit, monsieur le propriétaire ? " et " Au revoir ! " et " Au revoir ! " et : " Ho ho ! hoho ! Hoho ! « - - Je n'ai jamais vu un gars comme ça, dit le propriétaire, de ma vie. comme s'il avait derrière lui tout le corps des Hohenloh ; de telle sorte que, quand les chasseurs, incertains s'il pourrait y avoir plus d'Allemands dans le village, un instant, contrairement à leur habitude, s'arrêtent, lui, mon cher, avant qu'on ne tourne une autre main, fait tomber tous les trois de la selle, les chevaux, qui courent sur la place, me dépassent et crient : « Bassa Teremtetem ! » et : « Vous voit-il, monsieur le propriétaire ? hoho ! Hoho ! « - - Je n'ai jamais vu un gars comme ça, dit le propriétaire, de ma vie. comme s'il avait derrière lui tout le corps des Hohenloh ; de telle sorte que lorsque les chasseurs, incertains s'il n'y aurait plus d'Allemands dans le village, un instant, contrairement à leur habitude, s'arrêtent, lui, mon cher, avant de tourner une autre main, fait tomber tous les trois de la selle, les chevaux qui courent sur la place, de sorte qu'ils passent devant moi et crient : " Bassa Teremtetem ! " et : " Vous voit-il, monsieur le propriétaire ? " et " Au revoir ! " et " Au revoir ! " et : " Ho ho ! hoho ! Hoho ! « - - Je n'ai jamais vu un gars comme ça, dit le propriétaire, de ma vie. explosant devant moi et criant : « Bassa Teremtetem ! » et : « Est-ce qu'il vous voit, Herr Wirt ? » et « Au revoir ! » et « Au revoir ! » et : « Hoho ! hoho ! Hoho ! « - - Je n'ai jamais vu un gars comme ça, dit le propriétaire, de ma vie. explosant devant moi et criant : « Bassa Teremtetem ! » et : « Est-ce qu'il vous voit, Herr Wirt ? » et « Au revoir ! » et « Au revoir ! » et : « Hoho ! hoho ! Hoho ! « - - Je n'ai jamais vu un gars comme ça, dit le propriétaire, de ma vie.
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Volonté du ciel
Le général Dieringshofen, décédé à Francfort-sur-l'Oder, où il possédait un régiment d'infanterie, un homme de caractère strict et honnête, mais avec quelques particularités et particularités, s'est exprimé lorsque, à un âge plus avancé, d'une maladie prolongée, à la mort perdue sa réticence à tomber entre les mains des lavandières. Il ordonna fermement que personne, sans exception, ne touchât son corps ; qu'il voulait être déposé dans le cercueil et enterré entièrement dans l'état où il mourrait, avec bonnet de nuit, pantalon et robe de chambre comme il les portait ; et demanda à l'aumônier de son régiment d'alors, MP..., qui était l'ami de sa maison, de veiller à l'exécution de ce testament de son dernier. L'aumônier P... lui promit : il s'engagea, afin de prévenir tout accident, jusqu'à son enterrement, à partir du moment où il serait différent, à ne pas quitter son côté. Quelques semaines plus tard, au premier matin de la journée, le valet se présente à la maison de l'aumônier des champs, qui dort encore, et lui annonce que le général est déjà à minuit, doucement et calmement, comme il fallait le prévoir, décédés. Le prédicateur de campagne P..., fidèle à sa promesse, s'habille aussitôt et se rend à l'appartement du général. Mais que trouve-t-il ? Le cadavre du général, déjà savonné, est assis sur un tabouret : le valet, qui ne savait rien de l'ordre, avait appelé un barbier pour lui enlever temporairement la barbe en vue d'une exposition décente. Que doit faire le prédicateur de terrain dans des circonstances aussi étranges ? Il dénonça le valet de chambre pour ne pas l'avoir appelé plus tôt ; renvoya le barbier, qui tenait le monsieur par le nez, et, comme il ne restait plus rien, le fit mousser avec du savon et avec la moitié de la barbe comme il le trouva, déposé dans le cercueil et enterré.
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Le magistrat embarrassé
Un soldat de la ville avait quitté la garde de la ville il n'y a pas longtemps sans la permission de son officier. Selon une ancienne loi, un crime de ce genre, qui était par ailleurs d'une grande importance à cause des razzias de la noblesse, est en réalité la mort. Pourtant, sans abroger la loi, en certains termes, on n'en a fait aucun usage depuis des centaines d'années : de telle sorte qu'au lieu de reconnaître la peine de mort, celui qui s'en rend coupable, après un usage déterminé, une simple amende , qu'il doit tuer au trésor de la ville, est condamné. Le dit garçon, cependant, qui n'a pas voulu payer l'argent, a déclaré, au grand désarroi du magistrat : qu'il voulait mourir parce que cela lui venait, selon la loi. Le magistrat, qui se doutait d'un malentendu envoya un adjoint au bonhomme et lui fit savoir combien il lui serait plus avantageux d'abattre quelques florins que d'être arkebus. Mais le bonhomme a insisté sur le fait qu'il était fatigué de sa vie et qu'il voulait mourir : de telle manière que le magistrat, qui ne voulait pas faire couler le sang, n'avait d'autre choix que de renoncer à l'amende pour le voyou, et était toujours heureux quand il a été déclaré que dans des circonstances si agiles, il voulait rester en vie.
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Le stylet de Dieu
En Pologne, il y avait une comtesse von P..., une dame âgée qui menait une vie très vicieuse, et surtout ses subordonnés, avec sa cupidité et sa cruauté, tourmentés jusqu'au sang. Cette dame, à sa mort, légua sa fortune à un monastère qui lui avait donné l'absolution ; Pour laquelle le monastère, sur le cimetière, avait pour elle une pierre précieuse coulée à partir de minerai, sur laquelle cette circonstance était mentionnée avec beaucoup de pompe. Le lendemain, la foudre a frappé la pierre mortuaire, faisant fondre le minerai, et n'a laissé qu'un certain nombre de lettres qui, lues ensemble, se lisaient : C'est jugé !- L'incident (les scribes peuvent l'expliquer) est bien fondé ; la pierre du cadavre existe toujours, et il y a des hommes vivant dans cette ville qui l'ont vue avec ladite inscription.
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Fonds propres français
(ça vaut la peine de creuser dans le minerai)

Pendant la guerre, un citoyen est venu voir le général français Hulin et, au profit de l'ennemi, a déclaré un certain nombre de tribus se trouvant dans le Potonhof en vue d'une confiscation sous la loi martiale. Le général, qui venait de s'habiller, dit : Non, mon ami ; nous ne pouvons pas prendre ces tiges. - "Pourquoi pas ?", a demandé le citoyen. " C'est une propriété royale. " C'est précisément pourquoi, dit le général en lui jetant un coup d'œil. Le roi de Prusse a besoin de telles tribus pour laisser de tels méchants s'y accrocher comme il le fait. -
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Vidéo de Heinrich von Kleist
"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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