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Depuis peu, quelques signes sont apparus qui ne trompent pas !
La couleur de ma télévision s'est ternie.
En même temps que le son y est devenu moins audible, plus confus.
Me voilà prévenu, la Présidentielle s'annonce ... avec son lot de candidats, de débats, de promesses et de grisaille !
Mais que l'on soit rassuré, cette fois, un candidat s'annonce, qui promet du rêve, un monde radicalement différent, nouveau, un monde serein et reposé, un monde de culture, un monde solidaire et partagé.
Et, ce candidat ne rase pas gratis puisqu'il est prix Nobel d'économie.
Votez Émilien Long !
Lisez "Paresse pour tous" le livre d'Hadrien Klent.
Ce roman, paru à l'hiver 2021, est une fiction, une belle histoire comme celle que, devenu adulte, on aimerait à s'entendre conter avant de s'endormir.
Mais c'est aussi une puissante et pénétrante base de réflexion.
Je l'ai saisi, sans trop y réfléchir, chez mon libraire préféré, pour sa couverture.
Ce qui ne m'arrive jamais.
Je l'ai lu ... et l'ai relu ...
Votez Émilien Long !
Ce livre est éminemment politique.
Ce livre est un véritable plaisir, un cri de fantaisie et d'espoir jeté dans la mare aux têtards où commencent à s'agiter les prétendants à devenir la grenouille qui se veut aussi grosse que le boeuf !
D'abord, il est agréable à lire et bien écrit.
Puis, il est surprenant et accrocheur.
Quel déconneur cet Emilen Long qui voudrait que la paresse soit pour tous, qui la redéfinit comme une manière de reconstruire sa propre vie, son propre rythme et son rapport au temps.
Cependant le livre est plein de références, très étayé, très en adéquation avec son époque mais aussi très rattaché philosophiquement à une réflexion qui vient de loin.
"Le droit à la paresse" écrit en 1883 par Paul Lafargue est ici la principale référence.
Que dis-je ?
Une des principales, car l'on croise ici Sénèque, Thomas Piketty, la hulotte, Gébé et bien d'autres ...
Emilien Long vous recommande d'ailleurs en fin d'ouvrage une liste de bons bouquins à redécouvrir avant de glisser votre bulletin dans l'urne à surprises.
La thèse de "paresse pour tous" est provocante.
Mais pourtant la lecture de ce livre est salutaire.
Hadrien Klent, son auteur, y parle de nous, de notre monde, de l'organisation de notre société, de politique, d'écologie, de notre capacité potentielle à nous remettre en question, de notre liberté.
Il s'y montre parfois accusateur.
La gauche socialiste d'ailleurs n'en sort pas tout à fait indemne.
La dernière présidentielle n'a-t-elle pas été le moment où son candidat, porteur d'un vrai projet novateur de société, a été trahi par les siens.
Et si l'on ne travaillait plus que trois heures par jour ?
Et si l'on éteignait la télé pour lire "paresse pour tous" ?
Et si l'on votait Emilien Long ? ...
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Et si ce roman jubilatoire n'était que la première pierre d'un véritable programme électoral ? Et si Émilien Long existait vraiment ? L'envie d'y croire est très forte tant le paysage politique actuel est au mieux déprimant, au pire écoeurant. C'est sur cette atmosphère que surfe habilement Hadrien Klent qui avait déjà exploré avec malice les arcanes du pouvoir et les envies de révolution dans La Grande panne. Qu'on ne s'y trompe pas, sous l'aspect potache se planque un vrai questionnement sur notre société et l'ébauche d'un chemin vers le changement. Une utopie ? Pas si sûr...

D'abord, ce programme n'émane pas de n'importe qui. Émilien Long a reçu le Prix Nobel d'économie pour ses travaux sur l'évolution du travail et de la productivité. Désireux d'élargir son lectorat habituel, il s'est aventuré à rédiger un essai un peu plus "grand public" intitulé "Le Droit à la paresse au XXI ème siècle" dans lequel il interroge nos modes de vie centrés sur le travail en s'appuyant sur un certain nombre d'études et où il remet en cause le modèle productiviste et consumériste de nos sociétés. Nous sommes à l'automne 2020, le livre fait grand bruit et voici Émilien propulsé candidat à l'élection présidentielle... Je vous vois sourire, penser à une grosse farce. Vous avez tort. Car le sujet est très sérieux et la démonstration de l'auteur s'appuie certes sur des courants de pensée mais également sur des travaux de recherche on ne peut plus documentés. A la bibliographie qui figure en fin d'ouvrage je pourrais ajouter un essai passionnant lu il y a quelques années : le refus du travail de David Frayne, un chercheur gallois qui choisit d'observer un certain nombre d'individus qui tentent de se définir par d'autres centres d'intérêt que le travail. Car il ne s'agit pas de bannir toute activité mais bien de changer de paradigme quant à l'utilité sociale. C'est ce que s'attache à promouvoir Émilien Long dans un programme qui se trouve au croisement des grands enjeux actuels : vivre moins vite et mieux, pour le bien-être de tous, à commencer par celui de la planète. Et voilà, vous souriez encore. Idéaliste ? Naïf ? Inconscient ? Vous voyez, Émilien a fort à faire, d'abord pour décrocher les 500 parrainages puis pour susciter l'adhésion, et enfin face aux attaques des partis "traditionnels", de droite comme de gauche. Car enfin, comment imaginer faire tourner la France en ne travaillant que 3 heures par jour ?

"La paresse, ce n'est ni la flemme, ni la mollesse, ni la dépression. La paresse, c'est tout autre chose : c'est se construire sa propre vie, son propre rythme, son rapport au temps - ne plus le subir"

Je ne vous cache pas que les aventures d'Émilien et de son équipe, depuis leur QG marseillais sont aussi distrayantes que rafraichissantes. L'auteur navigue avec aisance dans la sphère politique et médiatique, s'amuse à tirer les fils du bon sens en les confiant à des individus créatifs et de bonne volonté. Qui travaillent peu mais le font vraiment. L'idée est de proposer d'autres angles de vue, de s'extraire des schémas imposés en allant puiser partout où c'est nécessaire et en remettant au centre la question du bien vivre. Après avoir lu ça, tomber sur une interview politique en allumant la radio donne encore plus envie de renouveau. Et de crier : "Émilien Long président !". Ou "Hadrien Klent président !", mais faites quelque chose, et vite !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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•S'ARRÊTER POUR RÉFLECHIR•

🦊 Inutile de tourner autour du pot, ce livre est un des plus intelligents et lucides sur notre époque. La littérature a ce pouvoir ineffable. Avec talent et facilité, Hadrien Klent vient de m'offrir une des plus belles lectures des dernières années. Trois heures de travail par jour. Beaucoup en rêvent, beaucoup le souhaitent mais personne n'a jamais osé le proposer concrètement. Entre roman et essai, Hadrien Klent qui écrit sous pseudonyme, envisage une société où le travail n'est plus au centre de nos quotidiens. Où il n'est qu'un élément parmi d'autres.

À travers le personnage d'Emilien Long, prix Nobel d'économie, la route vers l'élection présidentielle de 2022 est encore longue. Avec son équipe composée d'individus qui à priori n'auraient jamais accéder à cette campagne, il tient tête au système. En voulant remettre l'humain au coeur de nos sociétés pour vivre. Vivre. Simplement vivre. Si tout le monde connait la racine latine du mot travail qui était assimilée à une torture, personne n'ose encore s'y attaquer.

Posez la question à votre entourage, la première réaction sera celle de l'incrédulité. 15 heures par semaine ? Ahahahah. En effet, avec ce genre de réactions, autant rester dans nos sociétés imparfaites, individualistes mais confortables. Et puis vous constaterez qu'en y réfléchissant ils reviendront vers vous car c'est bien le rêve absolu de tous. Travailler moins pour profiter davantage de ses enfants, des loisirs, des activités culturelles, de ses proches, de ses ainés. le livre ne se résume pas à cette simple idée mais elle est le prisme par lequel tout devient évident•••

🦊 Notre monde repose sur des valeurs et échelles économiques inévitables, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies ont pris depuis quelques années le pouvoir. Comment arrive t-on après une crise sanitaire à faire bouger les lignes sans attendre cinquante ans qu'un quelconque pouvoir puisse envisager une réforme ? le pouvoir détenu par le peuple ? Really ?

Et si demain nous rêvions un peu ? Et si demain nous abattions nos cloisons ensemble. Nous le savons tous, aucune démarche individuelle ne pourra exister. « À chaque fois le troupeau retourne sagement dans sa taule ». Voila comment Hadrien Klent définit les belles valeurs ou mesures annoncées et envisagées, le soufflet retombe et nous retournons à nos moutons. Covid ou pas covid, la situation n'a pas fait bouger les lignes. Qu'il s'agisse d'une consommation moins accrue, des sorties de livres en masse à chaque rentrée littéraire, aux excès de nos sociétés…

Avec un sens accru de la satire, le récit débute par le fameux compte à rebours tant attendu par des millions de français quant au futur Président de la République. Lequel nous fera avaler des couleuvres ? Tout au long du livre, nous espérons qu'Emilien Long arrive à ses fins, nous espérons car son discours est cohérent et subtil. Lui, qui anticipe les questions pernicieuses des détracteurs au coeur d'une ville de Marseille superbe. C'est peut-être là que réside l'ingéniosité jubilatoire d'Hadrien Klent. D'arriver à envisager un système tout en anticipant ce que vous allez penser.

Comment fait-on pour travailler 15 heures par semaine si on est seul dans son entreprise ? Comment l'économie qui tourne déjà au ralenti pourrait repartir en travaillant moins ? Comment changer les choses sans passer par une Révolution ? le candidat Emilien Long y répondra. En prenant appui sur les théories de Keynes et Lafargue qui prônaient déjà des valeurs de travail moindres, Hadrien Klent vous emmène loin dans vos réflexions et fera vous interroger sur ce que nous sommes. Sur nos désirs, nos envies, nos professions. Sans jamais caricaturer, sans jamais annoncer une mesure inutile ou utopique, nous y croyons. Qui osera franchir le pas ? Faites ce que vous voulez, pour ma part je vote Emilien Long (même si son prénom n'est pas ce qu'il y a de plus sexy).

PS: Cette chronique n'a pas été écrite en trois heures•••
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Roman potache et gentiment cynique Paresse pour tous rend crédible la possibilité d'un pays qui renverse ses priorités et prend le temps d'exister.

Après La Grande Panne , roman visionnaire d'une France qui se retrouve à l'arrêt, Hadrien Klent- c'est un pseudo- nous propose le portrait d'une France qui se remet en marche, mais pas vraiment comme d'autres aimeraient qu'ils soient !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Emilien Long, après son prix Nobel d'Economie et son essai « le droit à la paresse pour tous » est sollicité par son entourage pour être candidat à l'élection présidentielle de 2022. Parti de loin, avec un équipe hétéroclite mais motivée, il confectionne un programme en cohérence avec le contenu de son essai et grimpe petit à petit dans les sondages, avec un but simple : faire changer la société, sortir d'un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre. L'objectif est louable et réjouissant, mais la narration est un peu lourde et presque trop sérieuse, un peu d'humour aurait renforcé le propos.
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Un vrai roman feel-good pour moi et un coup de coeur pour cette utopie (de nos jours en tout cas !) qui donne TRES envie.
Tout commence pendant le confinement lorsqu'Emilien Long, prix Nobel d'économie, se retrouve loin de tout dans un cabanon près De Marseille. C'est alors qu'il décide d'écrire un essai le droit à la paresse au XXIe siècle (oui oui en écho à Paul Lafargue). C'est un essai brillant, érudit et argumenté qui propose de travailler 15h par semaine, dans un poste productif, j'entends, et de faire une journée de travail pour le bien public (associations, entraide, ...).
Son idée : le pays a vécu à l'arrêt pendant le confinement, pourquoi ne pas redémarrer autrement?
C'est cette idée un peu folle qui est présentée et qui petit à petit rassemble beaucoup de partisans ... Au point de pousser Emilien et ses amis à se présenter à l'élection présidentielle.
Ce serait trop loin de vouloir résumer tous les thèmes abordés dans ce roman, mais je dois bien dire que ceux-ci m'ont parlé : bienveillance, respect, fraternité, partage, liberté, autonomie, décroissance, respect de la planète, lectures, temps partagé avec ses enfants, jardinage ...
Ce fut une lecture enthousiasmante, enrichissante : je me suis bien vue dans cette France là!
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Bon , hum....beaucoup de choses à dire mais je ne voudrais pas être trop cassant....pour commencer par ce que j'ai aimé....theme extrêmement interessant ( changer de modele de société) , écriture fluide, rythmée , aérée, personnages sympathiques. Ce qui m'a moins plu; le fait que l'auteur soit un pseudo ...1°/ j'attends d'un auteur qu'il assume ses écrits ( évidemment je suis tres tolérant pour Emile Ajar...mais c'est une autre histoire et une autre plume!) 2°/ c'est bien écrit mais terriblement manichéen...les bons sont tres bons , tres gentils et sans doute tres beaux. les méchants ( la méchante) le sont et même tres bornés....3°/ le theme est traité mais sans véritable profondeur pour vraiment convaincre que le nouveau modele est le bon. c'est dommage car a, apparemment ( vu les références citées en post face) l'auteur a creusé le sujet! 4°/ le plus important pour moi....pourquoi avoir choisi le mot "paresse" car il ne s'agit pas de cela du tout...Pour info, la définition de la paresse:"Goût pour l'oisiveté ; comportement d'une personne qui évite l'effort."et ce n'est pas cela dont il s'agit . car s'il faut travailler 15 heures par semaine pour faire autre chose, cela revient donc à considérer le bénévolat pour de la paresse et les bénévoles ( dont je suis) comme des personnes évitant l'effort....Je me suis senti mal à l'aise pendant tout le livre à cause de ce mot...utilisé sans doute pour faire vendre le livre....c'est dommage ....donc si ma critique vous donne envie ( quand même ) de lire le livre, tentez de prendre du recul sur le mot "paresse" et soyez courageux car il revient souvent dans le livre!!!
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J'ai été un peu déçue par ce roman: une part du problème est sans doute que l'on m'en avait dit beaucoup de bien, et forcément j'ai sans doute été plus sévère à cause de cela.
Déjà, de quoi ça parle ? D'un Nobel d'économie français qui en temps de Covid publie un petit manifeste pour s'élever contre le productivisme ambiant, ce qui a beaucoup de succès. Un concours d'événements fait que le moment semble bon, et le voici qui se lance dans la course à la présidentielle.
Vous aurez déjà fait le calcul en lisant les mots Covid: ceci n'est pas un roman qui a été amoureusement peaufiné pendant 10 ans...Et c'est un peu là que ça pèche. Cela se lit facilement, mais c'est tout de même bien plat stylistiquement parlant et les personnages sont des caricatures dotés chacun d'une, ou deux à la rigueur, caractéristiques. Quant au reste, on a peu l'impression que l'auteur avait une petite liste de thèmes à aborder et qu'il les a tous soigneusement cochés, quitte à ce que ça arrive comme un cheveu sur la soupe, et qu'on en reparle pas.
Ensuite, cela reste une lecture d'un après-midi tranquille, qui peut même être agréable. Si le message peut sembler naïf et simpliste, il n'en est pas moins plein de bonnes volontés et incite le lecteur à une recherche plus profonde sur ce qu'il veut du monde, sur ce que nous voulons construire pour demain, des questions brûlantes et auxquelles pour l'instant les réponses apportées par la société actuelle sont bien insuffisantes!
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Je termine Paresse pour tous d'Hadrien Klent le matin de mon dernier jour de vacances. Si ce n'est pas un signe... L'auteur revisite l'élection de 2022 entre une ex ministre de Macron et un prix Nobel d'économie dont l'objet d'étude est le temps de travail. Loin d'être un huluberlu, le candidat Emilien Long se base sur de très solides études qui prétendent que l'ont peut fixer le temps de travail à 15h00 hebdomadaires sans ruiner le pays ni perdre en productivité. Et ça fait VRAIMENT réfléchir. Car pourquoi travaillons-nous ? Réellement et collectivement ? Pour produire des biens de consommations pour la plupart inutiles et énergivores. Pour pouvoir payer le mode de garde de nos enfants. Pour s'acheter à manger. le personnage candidat interroge sur notre rapport au temps, sur notre rapport au travail et à l'image qu'il donne de nous, sur notre conception de la vie. Que ferions nous de ces 20 heures dégagées ? Certains pourraient choisir de mater des séries sur Netflix - et ce serait leur droit, mais beaucoup d'entre nous "travaillerions" d'une autre façon; nous nous rendrions utiles. Cultiver un potager, faire du bénévolat, s'occuper de ses enfants ou de ses vieux, entretenir sa maison, se cultiver, faire du sport... Moins de stress, moins d'antidepresseurs, moins de cancers, moins de pollution, moins de violences... Évidemment, dans un contexte mondialisé, c'est utopique mais, sur le principe, j'y crois.
Sur le plan strictement littéraire, c'est très basique. Les personnages sont un brin agaçants, assez bobo finalement mais bon, l'important c'est la réflexion que ce roman suscite. LE TEMPS DE VIVRE.
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Un titre qui claque comme un slogan de campagne présidentielle, en hommage au Droit à la paresse de Paul Lafargue paru en 1880.
Dans cette presque fiction, Emilien Long, un très sérieux prix Nobel d'économie, prône une journée de travail de trois heures par jour et un autre monde possible. En pré-campagne présidentielle, son essai enflamme les débats.
Débordé par l'adhésion et les débats provoqués par ses propositions, il se lance malgré lui dans la campagne, entouré d'une équipe pour le moins atypique.
Sous un vernis joyeusement délirant, mais enthousiasment, Hadrien Klent bouge les lignes en proposant tout simplement de se concentrer sur les conditions possibles du bonheur de vivre plus que sur un productivisme et un consumérisme à tout crin. Au-delà de son pur plaisir, cette lecture nous invite à une profonde réflexion sur nos modes de vie dont notre rapport au temps.
A lire de toute urgence. Merci aux éditions du Tripode de publier des ouvrages Ovni, euphorisants et si bien fabriqués.
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