Après quelques années passées au Yémen où les contacts étaient assez aisés, fréquentant différentes personnes y compris Yéménites,
Laetitia Klotz a suivi son mari en Arabie Saoudite, espérant pouvoir connaître ce pays plutôt fermé. Elle y est arrivée en 2011 et y a résidé 3 ans environ.
Problème : elle n'a pas vraiment le droit de travailler, mais va cependant chercher à donner des cours de français (par ailleurs elle poursuit des études en FLE et écrit un mémoire). de nombreux flops en dépit de promesses, particulièrement avec une université pour femmes (forcément que pour femmes)
Elle désire beaucoup fréquenter des Saoudiennes, connaître leur vie de plus près. Mais elle réside dans un "camp" pour expatriés où il est strictement interdit aux Saoudiens d'entrer (et interdit, cela signifie interdit). Petit à petit cependant elle va pouvoir connaître quelques femmes.
Alors? Si on veut en savoir plus sur l'Arabie saoudite, oui, mais on risque de demeurer sur sa faim, et je ne peux rien reprocher à l'auteur, c'est ainsi. Déjà qu'elle ne peut conduire elle-même (en 2011) ou recevoir chez elle, ça bloque. Beaucoup de promesses non tenues, sans qu'elle sache vraiment pourquoi.
Drôle de pays, assez fermé, où les travailleurs étrangers issus des Philippines par exemple et astreints aux travaux de ménage, entre autres, sont quasiment prisonniers, ne pouvant revenir chez eux facilement. le 'sponsor' qui leur a permis d'arriver retient leur passeport, etc. de toute façon, même l'auteure (et son mari) dépendaient de l'administration pour sortir du pays.
Si on veut tout savoir ou presque de la vie des femmes d'expatriés, logées en appartement ou villas d'un "compound", c'est le moment! (Je connais (un peu) ce qu'est la 'vie d'expat', mais dans ce pays-ci cela m'a l'air particulier.) Entre The Truman Show et Desperates Housewives. le coin est joli, coquet, tout est là, piscine, plage, centre de" recréation", salle de sport, diverses activités, crèche, école, possibilité de trouver une nounou (non, pas Saoudienne). Un poil étouffant quand même. Faire son trou, même parmi des femmes partageant la même vie, est difficile. Petit à petit, elle s'adapte, mais franchement, les sorties au Mall à 120 km de là, c'est souvent le seul objectif... Quelques respirations inattendues quand dauphins ou tortues se pointent. Un tout petit peu de tourisme aussi.
Un exemple intéressant où une Saoudienne est chargée de trouver une femme pour son fils, suivant les critères du fils. Les pères ne seront consultés qu'après. Les tourtereaux communiqueront d'abord par WhatsApp. Quand les réseaux sociaux permettent d'évoluer...
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