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Alain Cappon (Traducteur)
EAN : 9782266147392
205 pages
Pocket Jeunesse (01/11/2004)
3.72/5   162 notes
Résumé :
1991.
Zlata a onze ans lorsque la guerre éclate à Sarajevo. Du jour au lendemain, l'insouciance de la jeunesse laisse place à l'indignation. Les jeux, l'école et les rires ont disparu devant les tirs incessants, la mort des proches, les nuits d'angoisse dans les caves. Pour dire sa colère, il ne reste à Zlata que son journal, tendrement surnommé Mimmy. " L'horreur a remplacé le temps qui passe ", écrit-elle avec une lucidité poignante.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre publié à l'origine en France a été beaucoup lu. Les nombreuses critiques en témoignent, lesquelles représentent un spectre assez vaste d'appréciations. En ce qui me concerne, j'ai beaucoup apprécié ce journal. Comme pour les autres cas plus ou moins célèbres de journaux intimes écrits pendant la guerre et en particulier par des enfants, je préfererai que ce genre n'existe pas... Mais puisqu'il est là, j'admire la fraîcheur, l'optimisme et même l'intelligence de cette petite fille. Je ne vois pas en quoi ces textes seraient "nunuche" comme il est dit dans une autre critique. A moins que cela ne tienne à la version francaise. La version allemande nous fait connaître une enfant certes, mais une enfant très sensible, qui réussit en quelques phrases à expliquer les causes du conflit soi-disant "ethnique" en Bosnie-Herzégowine. C'est d'autant plus remarquable que, ni elle, ni ses voisins, représentant toutes les ethnies et religions locales, ne se laissent convaincre par la propagande et continuent à s'entraider dans les pires conditions. Un grand livre, toujours d'actualité en 2017, dans un monde où les enfants sont encore trop souvent les victimes de la folie des hommes et alors que la situation politique de la Bosnie-Herzégowine n'est absolument pas réglée.
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Un coup éditorial , rien de plus.
C'est plein de bons sentiments, mais cela ne vaut pas tripette sur le plan littéraire. Aucun style.
Limite nunuche.
Ecrire, c'est mettre ses tripes sur la table, a dit Louis- Ferdinand.
Il n'y a ni table et encore moins de tripe.
J'en suis désolé pour l'auteur.
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Dans le livre du" journal de Zlata" qui fait à peu près deux-cent pages avec une couverture assez peu illustrée
ce livre raconte que c'est une petite fille de 11 ans qui se retrouve dans une guerre qui se déroulait à Sarajevo.
Elle et sa famille se retrouve à cause de la guerre à dormir dans la cave. Zlata est apeurée d'entendre les bruits des obus et des balles de fusils qui traversent la ville.
Je vous conseille de le lire car vous allez vous croire dans cette guerre et dans la peau de ce personnage vous allez être gâtés en émotion forte et douce suivant les passages du livre. Parfois vous allez ressentir de la peur pour Zlata puis ressentir de la joie. Ce livre est très mouvementé en suspens et en émotions.
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1991. Sarajevo. La guerre commence. Et Zlata a 11 ans... Trop jeune pour vivre cette abomination qu'est la guerre. Une guerre de grands, qui fera des victimes même chez les petits. Des blessures, autant physiques que psychologiques. Zlata écrira son journal... Des moments de cette vie de gamine qui vit maintenant les horreurs que même des adultes ne devraient pas vivre. Mimmy, journal intime, témoin d'un événement histoire qui aura eu des conséquences désastreuses. Une lecture émouvante.
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Un livre court mais poignant, qui en fait un excellent premier journal de guerre. Il est lisible par des enfants en fin de primaire / début de collège.

Zlata Filipovic témoigne avec son regard d'enfant de la vie à Sarajevo pendant la guerre. A travers les pages de son journal, on voit monter l'angoisse du conflit qui se rapproche (Dubrovnik). Elle grandit vite, trop vite, avec les amis qui sont partis et l'inquiétude pour ceux qui sont toujours là mais dont on n'a pas de nouvelles : il est trop dangereux de traverser la ville.

La lecture du journal est moins terrible que celui d'Anne Frank. Tout d'abord, bien évidemment, parce qu'on sait comment finit l'histoire : ce journal a permis à Zlata et à sa famille de quitter Sarajevo. Mais aussi car, si le conflit a fait beaucoup de dégâts, la famille de Zlata, aisée au début de l'histoire, n'a pas tout perdu : leur appartement a été épargné par les destructions et ils n'ont pas eu à fuir ni à se cacher. Tout au long de l'histoire, Zlata continue de vivre une vie aussi normale que possible, avec un peu d'école quand elle est ouverte, des leçon de piano à la maison, des visites d'amis... Elle survit, ainsi que sa famille et ses amis, à l'exception d'une fillette qu'elle a connu dans son enfance mais dont elle ne semble plus très proche. de mémoire, le style d'écriture est également plus enfantin et paraît moins réfléchit, plus proche de ce qu'on pourrait écrire à cet age aujourd'hui..

La préface de 2005 par Zlata elle-même apporte un peu plus de recul sur le livre et le rend aussi plus poignant : on voit que les souffrances ne se sont pas arrêtées avec la fin de la guerre. Elle aborde aussi la difficulté d'être immigrée, de n'être pas vraiment de son pays d'accueil mais plus non plus de son pays d'origine.
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
5 avril 1992
Dear Mimmy,
J'essaie de me concentrer sur mes devoirs (un livre à lire), mais je n'y arrive absolument pas. Il se passe quelque chose en ville. On entend tirer des collines. Des colonnes de gens arrivent de Dobrinja. Pour essayer d'arrêter quelques chose - quoi, ils ne le savent pas eux-mêmes. Disons simplement que l'on sent que quelque chose va se passer, se passe déjà, un terrible malheur. A la télé, on voit des gens devant l'Assemblée nationale. A la radio, on passe en permanence la chanson Sarajevo mon amour. Tout ça, c'est bien beau, mais j'ai tout le temps des crampes d'estomac et je n'arrive plus à me concentrer sur mon travail. Mimmy, j'ai peur de la GUERRE !
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Nous avons appris aujourd'hui que les lettres n'arrivent plus à Sarajevo. S'il y a quelque chose de pire encore pour nous que les coupures d'eau, de gaz et d'électricité, c'est bien ça, car les lettres sont les seules choses qui nous relient encore au monde. Et ce lien a été coupé. C'est assez, maintenant !
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En recourant à la force d'une guerre qui me remplit d'horreur, on tente de m'enlever, de m'arracher subitement, brutalement, au rivage de la paix, au bonheur d'amitiés merveilleuses, au jeu, à l'amour, à la joie.
Je suis comme un plongeur qui n'a aucune envie de plonger dans l'eau glacée et qui y est forcé.
Je suis décontenancée, triste, malheureuse, j'ai peur et je me demande où on cherche à m'emmener, je me demande pourquoi on m'a volé la paix du beau rivage de mon enfance.
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Lundi 29 juin 1992
Dear Mimmy,
[…] Mon Dieu, est-ce que cela va cesser un jour, est-ce que je vais pouvoir redevenir écolière, redevenir une enfant contente d’être une enfant ? J’ai entendu dire que l’enfance est la plus belle période de la vie. J’étais contente de vivre mon enfance, mais cette sale guerre m’a tout pris. Mais pourquoi ?! Je suis triste. J’ai envie de pleurer. Je pleure.
Ta Zlata
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Si l'on choisit d'affronter les situations inhumaines avec humanité, on peut changer le monde et créer des leçons positives pour nous-mêmes et les autres.
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