Tandis que le libéralisme n'a jamais fait que critiquer la gestion extérieure et bureaucratique de la société par l’État pour, en revanche, favoriser le marché et la prétendue liberté de celui-ci, la critique radicale de l’État par Marx voit dans le marché le revers de la même médaille : l'autoritarisme de l’État n'est que le pendant complémentaire de l'autoritarisme du marché et le totalitarisme politique n'est qu'une manifestation du totalitarisme économique. Des deux cotés, les individus ne sont pas libres, parce qu'à la merci de la bureaucratie pour les uns et exposés aux puissances de la concurrence anonyme pour les autres.
La réalité de la concurrence efface l'idéalité abstraite de la citoyenneté démocratique.