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3,45

sur 5923 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon. Ma note est mauvaise.

Je ne remets aucunement en cause l'impact de la Princesse de Clèves dans la littérature française, le 1er "roman psychologique". Je ne peux pas critiquer le style d'écriture, la langueur entre les deux amoureux.
La seule et unique raison de ma note est simple: mon plaisir à la lecture. Je n'ai pas aimé tous les personnages de la cour du roi, j'en ai peine à suivre. Au milieu du livre j'en avais assez des atermoiements de chacun. Et à la fin, je désespérais de cette "vertu austère" encensée et qui au final n'aidait personne. Les vivants et les morts, tous ont souffert.

J'ai quand même aimé, pour ne pas paraître que négative, les intrigues de cour, toute l'affaire de la lettre. Et une mention spéciale pour M. de Clèves qui est le vrai MVP selon moi.

Bref, La Princesse de Clèves est un classique, c'est un très bon livre. Je n'ai cependant pris que peu de plaisir à ma lecture.
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Lecture compliquée pour la non-habituée des classiques que je suis...
Certains passages ne sont pas clairs quand on a peu de connaissances dans cette période de l'Histoire... Il y a énormément de personnages historiques cités et j'ai eu tendance à les confondre un bon moment (surtout lorsqu'ils sont évoqués sous différents titres dont je ne connais rien!).

Une fois les bases bien maîtrisées c'était agréable. L'histoire de fond m'a plu , c'est très romantique et passionnel, mais j'ai malgré tout mis beaucoup plus de temps à le lire que je l'aurais fait avec un roman contemporain. J'avais beau passer des heures dessus, les pages ne défilaient pas et j'ai cru ne jamais réussir à le terminer.
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Extrait de la note de lecture sur mon blog :

Lors de cette énième relecture, j'ai été beaucoup plus sensible et frappée par la jeunesse de cette princesse ("dans sa seizième année", autrement dit quinze ans) dont on ne saura jamais le prénom et qui s'exprime comme une femme de vingt-cinq ans mûre pour son âge, cette jeunesse qui plonge dans l'égout des intrigues de cour, pour ne pas dire de sa dépravation. J'avais déjà été frappée par le côté manipulateur de sa mère et je note à quel point, sous prétexte de l'édifier, elle la gave de sales histoire, tout comme Camille, dans On ne badine pas avec l'amour, est prévenue par les nonnes contre les hommes. Or ce qu'elle voit n'est guère mieux, ce qu'elle vit n'est que souffrance pour des joies brèves et inquiètes. L'immense jeunesse de la princesse n'apparaît que dans la seule scène rieuse du roman, quand elle récrit avec Nemours la lettre pleurnicharde de Mme de Thémines en donnant clairement dans la parodie à laquelle elle prête le flanc. Ce me fut un sensible soulagement (pour parler comme l'autrice) de voir qu'elle-même se rendait compte que l'amphigouri de cette lettre pouvait être si grotesque que deux adolescents pouvaient beaucoup s'amuser en la recomposant à l'écrit. On croit les entendre se proposer des formules sur un ton geignard et rire...
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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[Livre audio lu par Adeline d'Hermy]

La lectrice est un peu maladroite, mais alliée à sa jolie voix, sensible, vibrante et dotée d'une sonorité singulière, cette qualité se prête bien au contexte. La jeunesse et la découverte de l'amour… J'ai prêté une oreille inattentive à ces froufrous de cour, ne prenant pas la peine de revenir en arrière pour combler les blancs nés de mes décrochages. « Tant de fioritures pour des histoires de fesses ! » ai-je été tentée de m'exclamer. Que ces gens ont l'air de s'ennuyer ! Cour de récréation en habits papillotés, papotages et commérages, l'art du langage est à l'honneur. L'histoire de la lettre est assez amusante. La fin désolante de moralisme sacrificiel niais. L'intérêt ne peut réellement s'éveiller que par une mise en contexte historique et littéraire.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Pour une raison que je ne m'explique pas, j'avais jusqu'à présent un blocage avec ce roman et pas la moindre envie de le lire. Les circonstances m'ont finalement poussée à dépasser ce refus que je ne m'explique pas plus une fois ma lecture terminée. Je n'en garderai pas un souvenir inoubliable, mais elle fut néanmoins agréable.

J'ai d'abord eu du mal à distinguer parmi tous les personnages qui était qui et comment ils étaient liés entre eux, mais une fois cette généalogie établie dans mon esprit, j'ai véritablement pu apprécier ce roman. le début consiste surtout, selon moi, en une série de ragots de cour et de secrets d'alcôve révélés : c'est ainsi que j'ai retrouvé l'ambiance des romans de mon cher Crébillon fils et de la cour d'antan. L'ennui et l'oisiveté laissent à ces aristocrates tout le loisir de médire les uns des autres, de se louer ou de se détester, pour mon plus grand plaisir. Par la suite, le ton change et correspond à la réputation de ce roman : il se fait plus psychologique et analytique du point de vue des sentiments de la princesse de Clèves, plongée dans les affres de la passion amoureuse. Cette partie m'a semblé intéressante, mais sans plus. Sans doute ai-je lu trop de romans héritiers de celui-ci pour m'en émouvoir vraiment ou n'étais-je pas d'humeur à cette lecture.

Cette lecture m'a par contre donné l'envie de revoir l'adaptation cinématographique libre que Christophe Honoré en a fait : La belle personne. Je vous conseille vivement ce film magnifique et terriblement émouvant !
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Un roman de qualité, même s'il a un peu vieilli et semble difficile à lire. C'est surtout toute une époque qui revit et un roman écrit par une femme, ce qui était à la fois mal vu et fréquent à l'époque dans ces milieux. La complexité des personnages a surtout inspré tant d'autres écrivains qu'on peut le ranger au rayon des classiques indispensables.
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J'avais un vague souvenir de ce roman lu pendant mes années de fac de lettres, comme j'ai toujours un vague souvenir du film avec Marina Vladi et Jean Marais… les circonstances m'ont amenée à le relire. Faisant passer des oraux de bac blanc de français, je me mets à relire mes classiques, et j'avoue que c'est très agréable. Je les prends différemment, mes connaissances littéraires étant plus vastes qu'elles ne l'étaient il y a maintenant plus de 20 ans (et oui, le fuite du temps…), il me semble que je redécouvre ces romans.

On se souvient de la polémique sur ce roman, du badge créé l'an dernier au salon du Livre du Paris (et que par malchance je n'avais pu trouver), mais je repense aussi à Pennac répondant au lycéen cherchant à connaître l'intérêt de lire La Princesse de Clèves aujourd'hui. Y-t-il toujours un « intérêt » à lire un livre? C'est la question que je me pose finalement. Pour moi, mais Maupassant l'a dit bien avant moi, la littérature ne sert à rien de concret, elle n'a pas d'utilité concrête et tant mieux… Lire La Princesse de Clèves c'est donc seulement lire une histoire exemplaire, et peut-être, mieux comprendre la tradition romanesque… parce que, comme le disent les historiens de la littérature, ce roman se présente comme le premier roman moderne de la littérature. Plongeant les personnages dans une réalité historique récente (le règne de Henri II), ce roman, dit d'analyse, suit les désordres amoureux de la jeune Princesse de Clèves tombée sous le charme du beau M. de Nemours… Alors c'est vrai, on est un peu perdu au début par tous ces noms de Rois et Reines, de Duc et autres Vidames, par ces récits dans le récit, par ces termes désuets de la Préciosité et de la Carte du Tendre, il nous faut quelques pages pour prendre nos marques, mais, et c'est sans doute la magie de ce roman, il m'a touchée, il m'a fait revivre des sentiments oubliés, des émois d'étudiante… plus de 320 ans plus tard, ce roman conserve sa force… on peut regretter quelques invraisemblances, que les contemporains de Madame de Lafayette lui reprochaient déjà, on peut trouver cela trop parfait (tous les personnages sont magnifiques, glorieux…), mais que nous dit finalement Madame de Lafayette (et en ce jour de Saint-Valentin, ça tombe bien….) que la passion est éphémère, car trop absolue, et qu'elle ne peut durer dans le mariage… qu'il faut un amour raisonnable mais durable plutôt que les feux de la passion… Constat pessimiste? je l'ai cru longtemps, mais aujourd'hui je ne le crois plus… Ce M. de Clèves est sans doute l'homme le plus digne d'amour du roman, et Madame de Clèves le découvre trop tard, malgré les avertissements de sa mère, malgré les récits dans le récit, seule sa propre expérience de la passion lui feront comprendre son erreur.

Un beau roman donc, à redécouvrir…
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Toujours en lecture ou relecture de "classiques", La Princesse de Clèves ne pouvait qu y figurer. Et que ce fut laborieux pour moi ! Désolé mais le 1er sentiment que j ai eu en fermant ce livre, c'est " ouf c'est fait" ! Cela n engage que moi mais conseiller ce livre à de jeunes lecteurs ou lecteurs débutants peut avoir l effet d un repoussoir...une première partie très descriptive des personnages, de leurs histoires, de la cour,.. intéressant et nécessaire pour la compréhension mais que c'est long ! Une deuxième partie plus "active" et où les grands thèmes sont plus clairement lisibles.
Il me paraît nécessaire d accompagner la lecture de cette oeuvre, car il s agit bien d une oeuvre quand on le remplace dans son contexte, qu on prend le temps d analyser les impacts à l époque et sur d autres écrits...les thèmes abordés comme la respect de l engagement, la condition féminine sont bien abordés mais nécessitent quelques efforts pour les moderniser.
Alors oui, en synthèse, pour voir l évolution de notre patrimoine littéraire, mieux comprendre certains thèmes...cette lecture est nécessaire mais avec du courage !
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A lire au moins une fois même si ce n'est pas des plus passionnant...

Résumé:L'histoire se déroule dans un cadre spatio-temporel historique, entre les mois d'octobre 1558 et de novembre 1559, à la cour du roi Henri II, puis de son successeur François II.

Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 16 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
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Grand classique, La Princesse de Clèves se situe entre roman historique et roman d'invention : se mêlent au sein de ce roman personnages historique et personnages de fiction. La quantité de personnage listé au début brouille quelque peu la clarté rendant compliquée l'entrée dans le livre pour le lecteur. Mais une fois parvenu au vrai début de l'intrigue, le roman pose les bases d'un dilemme sur la vertu, qui a, de nos jours, toujours sa place dans les débats, bien que le mariage arrangé soit aujourd'hui, heureusement, marginalisé en France.
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Quand elle commença d'avoir la force de l'envisager, et qu'elle vit quel mari elle avait perdu, (...)______ qu'elle eut pour elle−même et pour monsieur de Nemours ne se peut représenter.

l´haine
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