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Trois étoiles pour l'idée générale de ce roman et le cadre cévenol où elle se déroule, près d'Alès, mais cela me semble bien généreux compte tenu de toutes les carences de cette histoire.

D'abord, elle évoque avec des détails superflus la vie tranquille et béate de cette famille préservée, préservée par son aisance financière (joli mas admirablement et confortablement aménagé, 4x4 rutilant équipé de toutes les technologies possibles, préservée également par son repli sur elle-même, son absence de vision donnée aux enfants du vrai monde dans lequel ils vivent... en 2060.

Ensuite, elle se structure autour de dialogues d'une pauvreté, voire d'une niaiserie totales, les bons sentiments sont là, mais exprimés presque comme si on lisait un conte.

Il y a quand même quelques bons moments, comme l'expédition du père dans la montagne, mais le suspense tourne court dès les premières avancées de ce héros des temps futurs dans l'hostilité de la nature.

Seuls les hommes émergent, le fils quelquefois davantage que le père mais ce dernier garde quand même ses objectifs envers et contre tout et presque tous.

Et puis, une fin bâclée qui s'éloigne de la thématique du déluge pour entraîner le lecteur vers une autre histoire, effleurée certes, n'ayant aucune crédibilité dans l'adversité causée par le déluge.

A noter que l'auteur, tellement soucieux d'évoquer le dérèglement climatique, prend la peine d'énumérer tous les épisodes récents dans le Sud de la France : 1988 pour Nîmes, 1992 pour Vaison-la-Romaine, 1999 et 2011 pour l'Aude, 2019 pour le Var et les Alpes-Maritimes, mais rien entre 2020 et 2060... et pour cause.

En terminant cette analyse, je retirerais bien une étoile, surtout en relisant le désastreux épilogue pour une famille qui aurait pu devenir plus tournée vers les autres après les souffrances endurées.
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Un roman dans les Cévennes qui parle d'un phénomène tristement célèbre : un épisode cévenol.
Mon premier livre de cet auteur, on y sent sa connaissance et son amour de la région.
L'histoire se passe dans un futur où l'humain n'est pas vu sous son meilleur jour .
Une famille vit tranquille dans sa demeure familiale avec tout le confort high-tech. Occasionnellement ils descendent sur Alès qui donne l'impression d'être un no man's land. Et c'est alors qu'ils en reviennent qu'ils vont se retrouver piégés par les eaux et tourner en rond de très longues heures avant de retrouver leur maison.
Ce pourrait être banal mais non car en car en fait le phénomène est mondial et va perdurer un mois. Auquel va se rajouter des rats, des épidémies, des humains malveillants, des informations à petite dose. Et au milieu de ce chaos une famille qui tente de s'en sortir par elle-même car elle ne voit aucune aide arriver.
C'est presque du vécu, très réaliste pour la montée des eaux, qui monte, qui monte jusqu'au deuxième étage, ça en devient angoissant.
Un roman qui montre bien que quoi que l'homme prévoie, ce n'est jamais suffisant.
Peut-être pas le meilleur guide touristique mais un bon roman d'anticipation bien anxiogène de Christian Laborie.
#LesNaufragésdudéluge#NetGalleyFrance
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Une famille vit dans les Cévennes dans une belle maison à l'écart du village.
C'est l'image de la famille idéale.
Mais, un beau jour, il se met à pleuvoir très fort, de plus en plus fort.
Et ce pendant des jours et des jours.
L'eau monte de plus en plus. Ils sont réfugiés dans le grenier.
Angoisse, panique, survie dangereuse.....
Bon, ça se lit vite, heureusement.
La fin est un peu étrange.
C'est un honnête roman mais je n'y ai pas trouvé mon compte.
L'écriture est très simple, limite facile.
Les dialogues sont le plus souvent inappropriés.
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Christian LABORIE. Les naufragés du déluge.

Nous sommes en 2060. Je ne pense pas y arriver mais supposons. La famille Jourdan vit dans un mas, au pied des Cévennes, à quelques encablures d'Alès. Les enfants ne vont pas à l'école. C'est en visioconférence qu'ils acquièrent le savoir. Simon, le père est journaliste et travaille donc sur son ordinateur. Lise, la mère s'occupe de l'éducation des enfants, Jonathan et Alice. Elle gère l'intendance, coud, reprise les vêtements. Ils cultivent un petit jardin, possèdent une mule, une chèvre, un mouton. Ils ont un superbe et puissant 4 X 4 qu'ils utilisent pour aller faire les courses à Alès, environ une fois par mois. Ils vivent quasiment en autarcie.

Suite aux dérèglements climatiques, de violentes pluies s'abattent sur la région, le 6 septembre 2060 mais nous apprenons que ces pluies diluviennes sont mondiales. Les eaux montent, les rivières sont en crues, les vallées sont inondées, le niveau de la mer change et englouti les basses terres. C'est un cataclysme. Un véritable déluge. Noé, où es-tu ? Les difficultés d'approvisionnement se font sentir partout. Un véritable tsunami. La peste et le choléra menace la population, aussi bien dans les villes que dans les campagnes. Plus de communications et plus de contacts avec les voisins !

Vingt-quatre jours de récit, ainsi, nous suivons la progression du fléau qui s'abat sur la région. Bien qu'angoissant il me semble qu'il y a beaucoup d'irréalité. J'aurais du me méfier. Je n'ai pas d'atomes crochus, non pas avec l'écrivain mais avec les dystopies. Ce genre littéraire ne me convient pas. Je suis hermétique, tout comme la science-fiction. Il ne m'a fallu que trois bonnes heures pour le lire. Je vais piocher dans ma PAL et corriger le tir. Christian LABORIE a écrit de bonnes sagas, de meilleurs romans régionaux… Bonne soirée à tous. ( 19/04/2022)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le dérèglement climatique dans 40 ans.

Un couple avec deux enfants a choisi de s'installer dans les Cévennes en télétravail, les enfants, de l'âge du primaire, suivent les cours par vidéoconférence. Ils ont réhabilité un mas et ont une mule, une chèvre et une brebis comme animaux de compagnie. C'est le bonheur.
Mais après une longue période de sécheresse, le ciel ouvre les vannes pendant des jours et des jours. Non seulement dans les Cévennes mais partout dans le pays, les pays voisins et même aux Etats-Unis. C'est un peu ce qui m'a surprise : la quantité d'eau sous les trois formes, liquide, solide et vaporeuse est la même depuis la nuit des temps. S'il pleut beaucoup à un endroit, c'est qu'ailleurs il fait sec. Je sais qu'il y a la fonte des glaciers, l'évaporation des océans, mais cela ne se fait pas en deux jours. Donc déjà les prémices de l'histoire me paraissent biaisés.
Donc le mas se retrouve isolé par la montée des eaux, et le village dans la vallée devrait être simplement noyé. Pourtant les habitants y sont toujours avec quelques difficultés ; quelque chose m'a échappé. Simon, le père, décide de s'y rendre afin d'y trouver de l'aide. Les enfants restent seuls avec Lise, la mère. Il se passe alors quelque chose qui m'a fait trouver que le sort s'acharnait vraiment sur cette famille.
Les personnages sont assez sympathiques mais les dialogues sont souvent peu naturels.

C'est un premier roman, apparemment publié après d'autres. Était-ce vraiment indispensable ? Ceci dit, ce n'est quand même pas un pensum et il a l'avantage de se lire vite. Si un jour de pluie, vous n'avez rien d'autre sous la main, n'hésitez pas.


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J'ai été attirée par ce roman parce que j'affectionne les récits de survie. L'auteur anticipe ici en imaginant, suite à une grande sécheresse due au réchauffement climatique, un déluge qui va tout submerger. J'ai retrouvé des descriptifs de conséquences liées aux crues et inondations développées dans "Sentinelle de la pluie" de Tatiana de Rosnay même s'il s'agissait plus spécifiquement de Paris.
La famille isolée dans son mas cévenol qui devient une île m'a évidemment rappelé le chalet des "Enfants de Noé" pris dans la neige. Les mêmes thématiques de la survie en recherchant les réflexes et usages ancestraux qui ne nécessitent pas d'alimentation électrique pour produire chaleur, nourriture et lumière sont présents.
Ce qui va plus loin dans ce texte c'est la dimension "politique fiction" générée par la crise sanitaire qui vire donc à la dystopie avec hiérarchie des classes sociales, privilèges, lobbies et petits arrangements avec les puissants et les industriels... Comment l'humanité face aux catastrophes privilégie généralement la sélection des individus dignes de survivre plutôt que l'énergie solidaire d'une communauté active.
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La lecture de ce libre l a emporte sur Rolland Garros
J ai ete très prise par cette histoire
Je n ai pas souvenir d avoir trouvé autant de suspens avec cet auteur
Terres de France un éditeur plus roman de terroir là c est de l anticipation pas tant que cela me direz vous c est précisément ce que nous vivons actuellement
Je vous laisse découvrir cette histoire pleine de rebondissements que l on ne peut lâcher jusqu à la dernière page.
A découvrir
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Bon… Autant vous le dire de suite, cette lecture n'a pas été celle que j'espérais… Je suis complétement passée à côté. Pourtant, la 4ème de couverture m'avait carrément séduite! Je suis de nature assez friande des romans du type « fin du monde », ça me change un peu de ce que j'ai l'habitude de lire et j'y prends souvent beaucoup de plaisir. Mais là… Non, non, non.

Par où commencer? Je vais vous expliquer ce qui pour moi, a été le plus pénible durant ma lecture : Les dialogues ! Je les ai malheureusement trouvé beaucoup trop littéraires, manquants cruellement de spontanéité et d'humanité. Rapidement, mon plaisir de lecture s'est vu entaché et je n'ai fait que me focaliser là-dessus, levant plusieurs fois les yeux au ciel. L'histoire est pourtant très intéressante, comme je vous le disais mais l'écriture et la construction n'auront pas marché avec moi et j'en suis la première déçue.

Si vous êtes habitués à me lire, vous savez à quel point les personnages sont importants pour mon ressenti général, que ce soit leur construction, leur personnalité et forcément l'attachement et l'empathie que je ressens ensuite pour eux. Ici, je me suis vite aperçue que je n'aurais rien de tout ça. Tout se passe vite, très vite, sans réel développement des faits. Il pleut, ils sont isolés de tout et s'en suit plusieurs événements qui ne sont finalement que survolés.

Les sujets évoqués sont pourtant pertinents, le réchauffement climatique et ses impacts sur le monde et la nature. La survie de l'humanité face aux déchainements des éléments. Tout ceci est un triste tableau de ce qui nous attend si nous n'inversons pas la tendance. J'ai beaucoup apprécié l'engagement de l'auteur à ce niveau là, le retour aux sources par la force des choses, ne prenant que ce que la nature nous offre pour continuer à vivre.


en conclusion :

Comme vous l'aurez compris, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Heureusement, le livre est court, c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai terminé quand même.

La fin a définitivement conclu mon avis général, aussi rapide qu'incongrue, je n'ai pas du tout adhérer au dénouement.

Je ressors de cette lecture avec une bonne déception même si je suis persuadée que Les naufragés du déluges saura trouver son public. Ça n'a juste pas fonctionné avec moi, ce qui ne veut bien sûr pas dire que ça sera le cas pour tous.

Lien : https://black-books.fr/2022/..
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🚣‍♂️ Les naufragés du déluge - Christian Laborie 🚣‍♂️
@franceloisirsofficiel

2060. Lise, Simon et leurs deux enfants vivent dans le mas familial des Cévennes depuis qu'ils ont décidé de quitter la ville pour une vie plus tranquille et plus douce à la campagne. le réchauffement climatique a effacé les saisons, on est habitué aux chaleurs et aux sécheresses si bien que lorsque tombe les premières gouttes de pluie tout le monde est heureux et remercie le ciel. Mais pas pour longtemps car la pluie s'intensifie et tombe sans discontinuer sur ces terres qui ne savent plus l'absorber et transforme les petits ruisseaux en torrents déchaînés. Rapidement le mas est encerclé par les eaux, qui ne cessent de monter d'heure en heure, le coupant du reste du monde. La famille de Simon va devoir passer en mode survie.

Comme certains le savent déjà, je suis très friande des dystopies qui mettent en avant le côté survie et qui présentent un scénario de l'ordre du possible. Aussi ce résumé ne pouvait que m'attirer. L'idée de départ est vraiment bonne, je me suis même dit que l'auteur était bien optimiste en plaçant l'action de son roman en 2060 (il faut dire que je l'ai lu durant les fortes pluies de fin janvier.).
Ce roman avait donc tout pour me plaire mais malheureusement ça n'a pas fonctionné. Pourquoi? Plusieurs raisons à cela. D'abord les personnages sont assez plats, n'ont rien de vraiment remarquables, on ne les aime ni ne les déteste. Ensuite les dialogues sonnent faux, ils sont trop écrits surtout ceux des enfants. Et puis j'aurai aimé que le sujet survie soit approfondi, qu'on tremble pour les personnages, que l'on cherche des solutions aux problèmes avec eux, là on ne s'imagine pas qu'il puisse arriver un grand malheur. Et enfin la fin... je n'ai absolument pas compris l'intérêt de cette fin qui n'ajoute rien au roman au contraire.
Au vu de mes attentes c'est donc une déception...
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L'idée de départ est bonne. Comment survivre isolé dans un mas cévenol quand la nature déchaînée vous a isolé entouré de plusieurs mètres d'eau.
Malheureusement le roman de Christian Laborie est maladroit, naïf et les péripéties peu vraisemblables. Surtout quand Simon le père décide de partir seul en barquette à moteur pour trouver des secours. Et encore plus quand il s'avère qu'un grand complot a empêché l'aide d'arriver dans la commune.
Déçu donc.
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