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EAN : 9782845900769
135 pages
Arfuyen (06/10/2005)
4.75/5   4 notes
Résumé :
" Qu'y a-t-il de profond comme le manque, qui remplisse le cœur comme le vide, qui comble l'âme comme la nostalgie de cela qui n'est pas. " Quand paraît en 1953 Pays du soir (Aftonland), Pär Lagerkvist, âgé de soixante-deux ans, est l'auteur d'une œuvre considérable et déjà comblé d'honneurs. Son théâtre, ses essais, poèmes et romans - parmi lesquels Le Bourreau (1933), Le Nain (1944) et Barrabas (1950) - lui ont valu de recevoir deux ans plus tôt le prix Nobel de l... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
     
Qu'y a-t-il de plus profond comme le manque,
qui remplisse le coeur comme le vide,
qui comble l'âme comme la nostalgie de cela qui n'est pas,
qu'elle sait n'être pas. ...
     
-
     
Environnée de vide
comme une constellation
avec d'infinies distances entre ses points de lumière,
entre ses apparitions hors du temps.
     
Ainsi vit en parfait équilibre,
en une perfection de mort,
la Vérité sur le grand Néant.
L'âme du Vide.
     
Comme une constellation
portant nom d'une divinité oubliée.
     

   
Vad är djupt som saknad.
Vad fyller hjärtat så som tomhet.
Vad uppfyller själen så som långtan efter något som inte finns,
som den vet inte finns. ...
   
-
   
Omgiven av tomhet
så som en stärnbild av rymden,
med oändliga avständ mellan sina ljuspunkter,
mellan de tidlösa uppenbarelserna av sig själv.
   
Så lever i fullkomlig jämvikt,
i död fulländning,
Sanningen om det stora lntet.
   
Så som en stjärnbild
med en bortglömd gudomlighets namn.
   
   
Traduit du suédois par Gunilla de Ribaucourt | pp. 74-5, extrait & 34-5
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J’écoute le vent, il efface mes traces.
Le vent qui ne se souvient de rien
et ne comprend ce qu’il fait ni ne s’en inquiète,
mais qui est si beau à écouter.
Le vent doux,
doux comme l’oubli.

Lorsque poindra l’aube nouvelle
je poursuivrai ma route.
Dans l’aube sans vent j’entamerai la marche à nouveau

posant mon tout premier pas
dans le sable merveilleusement intact.
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Laisse mon ombre se fondre dans la tienne.
Laisse-moi me perdre moi-même
sous les grands arbres.
Ceux-là mêmes qui perdent leur couronne au crépuscule
et s'en remettent au ciel et à la nuit.
     
-
     
Låt min skugga försvinna i din.
Låt mig förlora mig själv
under de stora träden.
De som själva förlorar sin krona i skymningen,
överlämnar sig åt himmelen och natten.
     
     
Traduit du suédois par Gunilla de Ribaucourt | pp. 86-87
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Laisse mon ombre se fondre dans la tienne.
Laisse-moi me perdre moi-même
sous les grands arbres.
Ceux-là mêmes qui perdent leur couronne au crépuscule
et s'en remettent au ciel et à la nuit.
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Comme les nuages,
comme le papillon,
comme la trace de l'haleine sur un miroir -

Ephémère,
changeant,
disparu en un instant.

Ô seigneur de tous les cieux, de toutes les terres,
de tous les destins,
qu'as-tu voulu de moi ?
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