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3.6/5 (sur 280 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Springs , le 20/11/1923
Mort(e) à : Johannesburg , le 13/07/2014
Biographie :

Nadine Gordimer est une femme de lettres sud-africaine, romancière, nouvelliste, critique et éditrice.

Issue d'une famille bourgeoise, de père juif et de mère anglaise, Nadine Gordimer fut élevée dans la religion chrétienne, et elle grandit dans l'environnement privilégié de la communauté anglophone blanche, mais n'en demeure pas moins sensible aux inégalités raciales et aux problèmes sociopolitiques de son pays.

Elle rédigea sa première nouvelle à l'âge de neuf ans, nouvelle inspirée par la fouille par la police de la chambre de sa domestique noire. C'est par le biais de l'écriture qu'elle choisit de s'engager peu à peu contre le système de l'apartheid. Elle fut proche de l'ANC de Nelson Mandela.

L'essentiel de son œuvre, de facture classique, en témoigne largement aujourd'hui et la lecture de ses écrits enseigne une douloureuse page d'Histoire.

Après la fin de l'Apartheid, elle sut renouveler profondément sa vision et l'adapter à la nouvelle situation de l'Afrique du Sud, sans continuer à puiser son inspiration dans une période passée.

Elle a publié quinze romans (dont "Feu le monde bourgeois"; "Le Conservateur", prix Booker; "Ceux de July"), deux cents nouvelles et plusieurs recueils d'essais et de textes critiques. Nadine Gordimer a reçu le prix Nobel de littérature en 1991.

Elle a été décorée le 31 mars 2007 de la Légion d'honneur française, lors d'une cérémonie à l'ambassade de France à Pretoria. Elle est en outre Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres.
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Source : libération
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Vendredi 18 septembre 2020 / 9 h 45 Jean Guiloineau part sur les traces des petits cailloux semés par Geneviève Brisac et qui font écho ou référence à l'oeuvre de Virginia Woolf. Lectures par Anne Mulpas, poète, performeuse et artiste multimédia. Directeur de la revue Siècle 21, Littérature & société. Jean Guiloineau est aussi traducteur : Nelson Mandela, Toni Morrison, Nadine Gordimer, André Brink, etc.

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Citations et extraits (168) Voir plus Ajouter une citation
— Mes gars ont soif et il leur faut à boire ! s'écria Hugues en le repoussant vers la maison. Pressons-nous, Jack, pressons-nous. Donne-nous ce que tu as de meilleur, ce que tu as de tout meilleur… l'extra-supérieur que tu gardes pour ta consommation personnelle, Jack !
John articula faiblement les mots :
— Qui va me payer ?
— Il demande : « Qui va me payer ? » s'écria Hugues avec un rugissement de gaieté auquel la foule fit bruyamment écho.
Puis il se tourna vers John et ajouta :
— Te payer ! Ma foi, personne !
John promena son regard effaré sur la masse des visages, dont certains étaient souriants, d'autres furieux, certains éclairés par des torches, d'autres indistincts, d'autres sombres et ténébreux, dont certains le regardaient, tandis que d'autres regardaient sa maison, et d'autres leurs voisins. Et alors qu'il était encore, croyait-il, en train de les examiner, il se retrouva, sans avoir eu conscience de faire un mouvement, dans la buvette, assis dans un fauteuil et assistant à la destruction de ses biens, comme s'il se fût agi d'une sorte de pièce ou de divertissement étrange, de nature étonnante et stupéfiante, mais sans aucun lien quelconque avec lui, pour autant qu'il pût le comprendre.
Oui. C'était bien la buvette… cette buvette où les plus audacieux ne pénétraient jamais sans y être expressément invités, ce sanctuaire, ce lieu mystérieux, ce saint des saints ; et la buvette était pleine à craquer d'hommes, de massues, de bâtons, de torches, de pistolets ; emplie d'un bruit assourdissant, de jurons, de cris, de clameurs et de hurlements, muée tout à coup en fosse aux ours, en asile d'aliénés, en temple des puissances infernales : des hommes entraient et sortaient précipitamment, par la porte ou par les fenêtres, brisant les verres, ouvrant les robinets, buvant de l'alcool dans des bols à punch en porcelaine, enfourchant des tonneaux, fumant des pipes personnelles et réservées, tailladant le buisson sacré des citrons, attaquant et massacrant le célèbre fromage, forçant les tiroirs les plus inviolables, emplissant leurs poches d'objets qui ne leur appartenaient pas, partageant son argent sous ses propres yeux, dévastant avec insouciance, brisant, déchirant et démolissant tout ; plus rien n'était en paix, plus rien n'était secret ; il y avait des hommes partout, au-dessus, au-dessous, dans les chambres d'en haut, dans la cuisine, dans la cour, dans l'écurie… escaladant les fenêtres alors qu'il y avait des portes grandes ouvertes ; sautant par les fenêtres alors qu'ils avaient des escaliers à portée ; se jetant par-dessus la rampe dans les abîmes des couloirs ; de nouveaux visages et de nouvelles silhouettes se présentaient à chaque instant… certains criaient, d'autres chantaient, d'autres se battaient, d'autres cassaient des verres et de la vaisselle, d'autres faisaient tomber la poussière en arrosant le sol de l'alcool qu'ils n'avaient pas la force de boire, certains tiraient les sonnettes jusqu'à ce qu'ils les eussent complètement arrachées, d'autres les frappaient à coup de tisonnier jusqu'à ce qu'elles fussent réduites en miettes ; il y avait de plus en plus d'hommes… de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus… qui avançaient en grouillant comme des insectes ; du bruit, de la fumée, de la lumière, des ténèbres, des facéties, du courroux, des rires, des gémissements, du pillage, de la crainte et de la destruction.

Chapitre LIV.
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Selon la coutume qui veut que les gens pacifiques se montrent très braves quand le danger est passé, ils furent d'une audace et d'une rigueur prodigieuse, ne se faisant pas faute en effet d'interroger les plus corpulents des passants avec une extrême sévérité et montrant une arrogance infinie à l'égard de tous les garçons de courses, de toutes les servantes domestiques et de tous les apprentis.

Chapitre LXXIII.
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— Dites-moi, monsieur Tappertit, demanda M. Chester, ce savant article de quincaillerie que vous avez eu la bonté d'apporter, a-t-il un rapport direct avec l'affaire dont nous allons discuter ?
— Non, Monsieur, répliqua l'apprenti. Il va être fixé sur la porte d'un magasin de la rue de la Tamise.
— Peut-être en ce cas, dit M. Chester, puisqu'il répand une odeur d'huile plus puissante que celle dont j'ai coutume d'agrémenter ma chambre à coucher, me ferez-vous la grande faveur de le mettre de l'autre côté de la porte.

Chapitre XXIV.
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— Mon imagination ! Est-ce que je m'imagine que je l'ai tué ? Est-ce que je m'imagine qu'au moment où je sortais de la pièce où il était étendu, j'ai vu le visage d'un homme surgir d'une porte obscure et me montrer clairement par son regard apeuré qu'il soupçonnait mon acte ? Est-ce que je me souviens que je lui ai parlé poliment… que je me suis approché… de plus en plus près… le couteau encore chaud caché dans ma manche ? Est-ce que j'imagine la façon dont il est mort, lui ? Est-ce qu'il a reculé en chancelant dans l'angle du mur où je l'avais acculé, saignant d'une plaie interne, est-ce que son cadavre est resté debout, au lieu de tomber devant moi ? Est-ce que je l'ai vu, un instant, comme je te vois, dressé sur ses jambes… mais déjà mort !
L'aveugle, qui se rendait compte qu'il s'était levé, lui fit signe de se rasseoir sur son lit ; mais il ne prit pas garde à ce geste.
— C'est alors que j'ai songé pour la première fois à faire retomber sur lui le crime. C'est alors que je l'ai habillé de mes vêtements et que je l'ai traîné par l'escalier de service jusqu'à la pièce d'eau. Est-ce que je me rappelle que j'ai écouté les bulles monter à la surface une fois que je l'ai eu précipité dans l'eau ? Est-ce que je me rappelle que je me suis essuyé l'eau de la figure et que, parce que j'en avais été éclaboussé par le cadavre au moment de sa chute, j'avais l'impression que ce ne pouvait être autre chose que du sang ?
« Est-ce que je suis rentré chez moi quand j'ai eu fini ? Grand Dieu ! M'en a-t-il fallu du temps pour avoir fini ! Est-ce que je me suis présenté devant ma femme ; est-ce que je lui ai tout raconté ? Est-ce que je l'ai vue tomber sur le sol ? Est-ce que, quand je me suis baissé pour la relever, elle m'a repoussé avec une force qui m'a rejeté en arrière comme si j'avais été un enfant, souillant la main avec laquelle elle m'avait étreint le poignet ? Est-ce de l'imagination, cela ?
« Est-ce qu'elle est tombée à genoux, est-ce qu'elle a pris le Ciel à témoin qu'elle et son enfant qui allait naître me reniaient à partir de cet instant ? Est-ce qu'elle m'a recommandé, en se servant de paroles si solennelles qu'elles m'ont glacé le sang dans les veines — à moi, qui venais tout juste de quitter les horreurs accomplies par mes propres mains —, de m'enfuir pendant qu'il en était encore temps, car, si elle acceptait de se taire, ayant l'infortune d'être ma femme, elle refusait de me donner asile ? Est-ce que je suis parti cette nuit-là, rejeté par Dieu et par les hommes, ayant jeté l'ancre au fin fond de l'enfer, pour errer sur la surface de la terre au bout de mon câble et finir par être infailliblement attiré dans le gouffre ?

Chapitre LXII.
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— Je suis content de vous voir en si bonne compagnie. Vous êtes par vous-même la quintessence de votre belle Association.
— Ah, là vous faites erreur, dit Sir John, de son air le plus bienveillant. Là (et c'est un fait fort extraordinaire pour un homme aussi précis et exact que vous, Haredale), vous vous trompez. Je n'appartiens pas à l'organisation ; j'éprouve un respect infini pour ses membres, mais je n'y appartiens pas, encore que je sois en mon âme et conscience, c'est absolument exact, opposé à votre affranchissement. Je me rends compte que c'est mon devoir de m'y opposer ; c'est une nécessité bien fâcheuse ; et qui m'a coûté un douloureux débat… Voulez-vous goûter de cette tabatière ? Si vous ne voyez pas d'inconvénients à une légère adjonction d'un parfum très discret, vous en trouverez la saveur exquise.
— Je vous demande pardon, Sir John, dit M. Haredale, qui repoussa son offre d'un geste de la main, de vous avoir classé parmi les humbles instruments qui sont visibles et placés sous le regard de tous. J'aurais dû rendre plus grande justice à votre génie. Les gens de talent comme vous complotent en secret et en sécurité et laissent les postes exposés aux esprits moins habiles.
— Ne vous excusez pas, pour l'amour du Ciel, répondit Sir John d'une voix suave ; de vieux amis comme vous et moi peuvent se permettre quelques libertés, ou alors c'est que le diable s'en mêle.

Chapitre XLIII.
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— Voyons, vous ne voudriez tout de même pas, demanda le secrétaire de sa voix la plus suave, mais avec son expression la plus méchante sur le visage, avoir à faire quelque chose où… où il y aurait mort d'homme ?
— J'en sais rien, répondit Hugues. Je suis prêt à obéir aux ordres. Ça m'est égal, à moi.
— À moi aussi ! vociféra Dennis.
— Vous êtes deux braves ! dit le secrétaire, d'une voix aussi édifiante que s'il les félicitait d'avoir accompli un acte de courage et de générosité exceptionnel.

Chapitre XLIV.
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La terrible énergie avec laquelle ils parlaient avait de quoi pousser n'importe qui, même un être bon et juste (à supposer qu'un être bon et juste eût pu s'aventurer cette nuit-là dans un si triste lieu), à les mettre en liberté et, tout en laissant tous les autres châtiments suivre librement leur cours, à leur épargner cette dernière peine terrible et repoussante, qui n'a jamais détourné du mal un seul des hommes qui y sont portés, mais endurci des milliers d'hommes qui étaient presque portés à faire le bien.
M. Dennis, qui avait grandi et mûri à la bonne vieille école, qui depuis longtemps administrait les bonnes vieilles lois selon la bonne vieille méthode, au moins une fois, mais souvent deux fois toutes les six semaines, supporta ces appels avec une bonne dose de philosophie. Cependant il finit par se trouver quelque peu dérangé dans ses plaisantes réflexions par leur insistance et cogna à l'une des portes avec son bâton en s'écriant :
— Allez-vous vous taire, là-dedans ?
Là-dessus ils s'écrièrent tous ensemble qu'ils devaient être pendus le surlendemain et implorèrent son aide encore une fois.
— Mon aide ? Pourquoi faire ? demanda Dennis, en frappant de quelques petits coups badins les phalanges de la main la plus proche de lui.
[…]
— Si on ne nous délivre pas ce soir, s'écria l'un d'eux, nous sommes perdus !
— Je vais vous dire une chose, déclara le bourreau avec gravité ; […] vous allez pas être délivrés ; faudrait pas vous figurer ça… Allez-vous bientôt finir de faire ce tapage honteux ? Je vous assure que ça m'étonne que vous ayez pas honte de vous.
Il fit suivre cette admonestation d'une distribution de coups sur toutes les mains tendues, l'une après l'autre, après quoi il se rassit avec un visage joyeux.
— On vous a rendu justice, dit-il en croisant les jambes et en haussant les sourcils ; y a des lois qu'ont été faites esprès pour vous ; une très belle prison qu'a été faite esprès pour vous ; un aumônier qu'a été engagé esprès ; un fonctionnaire constitutionnel qu'a été nommé esprès pour vous ; des charrettes qui sont entretenues esprès pour vous… et vous êtes pas contents avec ça !… Allez-vous vous taire, enfin, oui ou non, vous, là-bas, le monsieur du bout ?

Chapitre LXV.
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Ces gens étaient fort irrités contre lui, car il avait blessé deux hommes ; ils allèrent jusqu'à inviter ceux du premier rang à l'extraire de la maison pour le pendre à un réverbère. Mais Gabriel ne se laissait absolument pas intimider et faisait aller son regard d'Hugues et Dennis, qui le tenaient chacun par un bras, à Simon Tappertit qui lui faisait face.
— Vous m'avez volé ma fille, dit le serrurier, qui m'est infiniment plus chère que ma vie ; vous pouvez donc m'ôter la vie si vous le voulez. Je rends grâces à Dieu de ce que j'aie pu tenir ma femme à l'écart de ce spectacle ; et aussi de ce qu'Il ait fait de moi un homme qui n'implorera pas la pitié de gens comme vous.
— C'est vrai que vous êtes un vieux bonhomme qu'a beaucoup de cran, dit M. Dennis avec approbation ; et vous vous exprimez comme un homme. Qu'est-ce que ça peut faire, camarade, que ça soye une réverbère ce soir ou un lit de plume dans dix ans, pas vrai ?
Le serrurier lui jeta un regard de dédain, mais ne lui répondit pas autrement.
— Pour ma part, dit le bourreau, qui était résolument favorable à l'idée du réverbère, je rends hommage à vos principes. C'est exactement les miens. Quand il s'agit de sentiments comme ça (et là-dessus il agrémenta son discours d'un juron pour le rendre plus frappant), je suis tout disposé à faire mon possible pour vous donner satisfaction, à vous ou à n'importe qui… Est-ce que vous auriez un bout de corde n'importe où à portée de la main ? Faut pas vous déranger si vous en avez pas. Un foulard fera notre affaire.

Chapitre LXIII.
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Quand des terreurs et des alarmes auxquelles personne ne comprenait rien furent sans cesse agitées, au Parlement ou ailleurs, par un illuminé qui ne comprenait pas ce qu'il disait lui-même, et que les croquemitaines du passé, après avoir reposé paisiblement dans leur tombe depuis plusieurs siècles, se trouvèrent ressuscités pour hanter les ignorants et les crédules ; quand tout cela se fit pour ainsi dire sous le manteau, quand de secrètes invitations à s'engager dans la noble Association Protestante pour la défense de la religion, de la liberté et de la vie, furent semées sur la voie publique, glissées sou la porte des maisons, lancées par les fenêtres ou déposées avec insistance dans la main de ceux qui parcouraient les rues la nuit ; quand ces invitations se lurent clairement sur tous les murs, se montrèrent avec éclat sur tous les poteaux et tous les piliers, tant et si bien que les souches et les pierres paraissaient gagnées par la crainte commune et exhortaient tous les hommes à s'unir, les yeux fermés, pour résister à ils ne savaient quoi, ils ne savaient pourquoi… alors la frénésie se répandit pour tout de bon et le groupement, qui ne cessait de croître de jour en jour, en vint à compter quarante mille membres.

Chapitre XXXVII.
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La salle était si bien chauffée, le tabac de si bonne qualité et le feu tellement apaisant que M. Willet commença progressivement à s'assoupir ; mais, comme il avait porté à la perfection, par la force d'une habitude invétérée, l'art de fumer en dormant, et comme sa respiration était à peu près identique dans la veille et dans le sommeil, si ce n'est que dans le second cas il éprouvait parfois une petite difficulté à aspirer, analogue à celle que rencontre un menuisier quand il tombe sur un nœud en rabotant, ni l'un ni l'autre de ses compagnons ne s'en rendirent compte, jusqu'au moment où il se heurta à l'un des obstacles en question et fut obligé de s'y reprendre à deux fois.
— Johnny est parti, dit M. Parkes à mi-voix.
— Il dort comme un loir, dit M. Cobb.
Ni l'un ni l'autre ne dit un mot de plus jusqu'au moment où M. Willet se heurta à un nouveau nœud (un nœud prodigieusement récalcitrant) qui paraissait bien devoir le plonger dans des convulsions, mais dont il finit par triompher sans s'éveiller, au prix d'un effort absolument surhumain.
— Il a le sommeil extraordinairement profond, dit M. Cobb.
[…]
M. Willet se trouva bientôt plongé dans un tel enchevêtrement de nœuds qu'il devint parfaitement évident qu'il fallait s'éveiller ou mourir. Il choisit la première solution et ouvrit les yeux.

Chapitre XXIII.
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