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EAN : 9782494109032
496 pages
Editions Hurlevent (14/12/2022)
4.31/5   99 notes
Résumé :
Angleterre, fin XIXe. Une jeune orpheline recueillie par un étrange tuteur. Un manoir lugubre prenant racine au cœur de la forêt. Des amours scandaleuses. Des portes qui s’ouvrent et d’autres qui restent closes. Une partie d’échecs qui s’éternise.

Au-delà des apparences, la danse peut s’avérer macabre…

Avertissements : sexe, sang, violence, suicide.
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Bonjour tout le monde !

Post lecture terminée #160

J'ai lu “Des cendres sur tes mains”, de Nora Lake, paru aux éditions Hurlements, et c'est un coup de coeur!

482 pages
ambiance Gothique / histoire d'amour / huis clos / scènes qui peuvent heurter la sensibilité / secrets
Coup de Coeur

Ce livre est une pépite, un petit bijou, de par sa couverture sublime et par ce qu'il renferme, je sors de cette lecture totalement conquise par cet univers, cette ambiance brumeuse et cette histoire qui nous parle d'amour et d'amitié, que je n'avais pas envie de quitter.

De quoi ça parle…

Angleterre, fin 19eme, Alice, une jeune orpheline, est recueillie par un étrange tuteur… Un manoir qui semble prendre vie, la jeune Alice va évoluer dans cet environnement brumeux qui renferme de nombreux secrets…

Ce que j'en ai pensé …

Dès les premières pages j'ai été complètement happé par l'histoire, et ensorcelé par la plume de Nora Lake. Il va m'être difficile de vous parler de ce roman car j'avoue que les mots me manquent, et surtout je ne voudrais rien vous dévoiler car il mérite d'être découvert afin que vous puissiez l'apprécier pleinement.

L'auteure nous plonge dans une ambiance gothique typique de la littérature anglaise du 19ème siècles, sa plume immersive vous permet d'être totalement imprégné de cette ambiance brumeuse qui devient de plus en plus oppressante au fil des pages.

Les personnages sont bien construits, on s'y attache, on découvre leur histoire, leurs secrets et les éléments s'emboîtent. le manoir tient une place prépondérante dans ce roman, c'est une chose que j'apprécie quand le lieu dans lequel l'action se déroule prend vie… j'avoue que je n'aimerais pas me balader dans cet endroit et encore moins y dormir!! Il s'y passe trop de choses stressantes.

Alors je dois quand même vous prévenir que certains passages peuvent être malaisants, il y a quelques scènes qui pourrait en choquer certains, mais en ce qui me concerne j'ai trouvé qu'elles allaient tellement bien avec l'histoire qu'elles étaient nécessaires.

J'ai tout aimé dans ce roman, je l'ai dégusté jusqu'à la dernière page et j'étais triste de quitter cet univers qui m'a complètement embarqué, cette plume sublime, c'est une totale réussite sur tous les points pour moi.

Vous l'aurez compris je ne peux que vous conseiller cette lecture à 1000 %!

Alors ce roman vous tente ? Avez vous envie de le découvrir?



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Ce roman est, je le pense, mon premier favori de 2023. Un coup de coeur ? Je ne saurais le dire exactement, mais très clairement, nous sommes ici sur une intrigue qui s'immisce sous la peau. Amateurs du film "Crimson Peak" de Guillermo del Toro, vous allez être servis !

Alice est une jeune orpheline passionnée de littérature. Alors qu'elle vit des jours paisibles dans un pensionnat pour jeunes filles, elle apprend qu'un mystérieux tuteur, ami de son défunt père, se propose de l'adopter et de la recueillir. Commence pour elle une nouvelle vie, dans un sombre et austère manoir, perdu au milieu de la forêt. Rien ne pousse en ces lieux ; aucun voisin, aucune vie ne semble habiter la demeure. Aucune, si ce n'est celle de son propriétaire, Isaac Edwards, un homme à la beauté sombre, dont la moitié du visage est dissimulée par un masque...

Ce roman alterne plusieurs registres, et nombreux sont les mots pour le décrire.
Gothique, tout d'abord ; nous allons retrouver une ancienne bâtisse délabrée, figée dans son éternelle ancienne élégance. Les chambres recèlent des vieux ouvrages, des plateaux d'échecs, et des notes de pianos suspendues dans l'air.
Mystérieux, ensuite ; une cave interdite d'accès, des bruits de pas dans le grenier au coeur de la nuit, une terre que la nature refuse de gorger.
Luxurieux, pour terminer ; entre insanité et sensualité, les amours de cet ouvrage se présentent comme les jeux de séduction des "Liaisons dangereuses". L'immoralité et l'érotisme se disputent, se combattent, se cherchent, succombent l'un à l'autre.

Vous l'aurez compris, "Des Cendres sur tes Mains" est un roman d'ambiance, nous confrontant aux aspects les plus sombres et pervers de l'être humain, où le beau est affreux et où le crime se glisse dans un coeur amoureux.


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Avant-propos

Nora et moi avons noué contact via notre amour pour les romans gothiques et en particulier ceux de Vincent Tassy. Nous nous sommes vite rendu compte que nous écrivions et lisions sur des thématiques similaires, alors je ne pouvais manquer son premier roman ! XIXème siècle, un manoir aussi mystérieux et sombre que son propriétaire, le tuteur de la jeune narratrice, des amours interdites, la menace de la forêt… Nora propose un ouvrage inspiré de l'excellent film Crimson Peak de Guillermo del Toro, pour un récit toxique, malsain, empreint de luxure.

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Mon retour

Des cendres sur tes mains est narré à la 1ère personne, par Alice, adolescente orpheline au début du récit. À l'orphelinat, son amitié exclusive avec Lizzie, son amour pour les romans d'amour comme Orgueils et préjugés, ou encore son rapport trouble au spiritisme marquent sa personnalité. Lorsqu'un hasard de circonstance fait apparaître un tuteur dans sa vie, elle est contrainte d'aller le rejoindre dans son manoir perdu en pleine forêt. Accablée par sa séparation avec Lizzie, elle ne parvient à s'enthousiasmer comme son amie à envisager que la vie de ses héroïnes préférées lui ouvre les bras. La richesse, les bals, un merveilleux mari…, tout cela lui est plus abstrait que jamais. D'autant plus que c'est la solitude qui l'attend au manoir : une maison lugubre, un tuteur absent.

Pire que tout, ce sont les portes qui s'ouvrent et se claquent sans raison, les courants d'air, les présences invisibles dans le sillage d'Alice qui l'effraient le plus. Des bougies qui s'éteignent toutes seules, des rêves abominables. Ce n'est pas un euphémisme de dire qu'elle est loin d'être accueillie les bras ouverts. Pourtant, les années passent ; Alice apprécie grandement l'un de se professeurs qui l'instruit à domicile, elle prend goût à des lectures controversées (Frankenstein de Mary Shelley, puis les ouvrages du marquis de Sade). Son amitié avec Lizzie s'arrête, mais elle trouve une meilleure amie en la présence de sa nouvelle dame de chambre, la belle Annabel. Et, alors qu'elle a désormais 16 ans, son tuteur lui témoigne enfin de l'intérêt.

Isaac Edwards, médecin sans cesse en déplacement, initie le rituel du jeu d'échec : lui et sa pupille se retrouvent le soir pour une partie. Si Alice s'étonne de prime abord de ce soudain revirement chez son tuteur à son égard, sa fascination pour l'homme l'emporte. Entre eux démarre une danse toxique. Alice est aux prises de son désir qui grandit, de la jalousie qui la consume, de la solitude qui la tenaille malgré le rapprochement de Mr Edwards et la présence d'Annabel.

Nous ne sommes pas face à une jolie ou mignonne histoire d'amour, non. L'atmosphère est malsaine, toxique, accentuée par le fait qu'Alice ne le perçoive pas, cramponnée qu'elle est à l'impériosité du désir puis bientôt de la luxure. La jeune femme est fascinée, obsédée, tant par le mystère ambulant de son tuteur, qui porte un masque sur la moitié de son visage, que par Annabel ou encore Edelweiss, l'épouse d'un bon ami de Mr Edwards, un individu au demeurant très malaisant, un pervers narcissique.

En parallèle, des fragments s'intervertissent aux chapitres narrés par Alice. Sans temporalité précisée, nous suivons les pas d'une autre jeune femme : amitié, amour, drames. le miroir entre ces deux figures féminines trouvera une issue très malsaine. Je le répète, tout ici est toxique, trouble, sombre, torturé, même avec des personnages comme Annabel ou Edelweiss. Pris dans cette atmosphère suintante et étouffante, nous sommes sur les pas d'une histoire de fantômes. Et qui dit fantômes, dit drames, folie, passion.

L'ensemble avait tout pour me plaire, mais malheureusement j'émets quelques réserves… L'écriture est trop lisse, même dans ses passages les plus sombres et violents. Je pense que le récit méritait une touche plus soutenue d'étrangetés fantastiques ; au final ce ne sont que des bruits, la sensation d'une présence qui se perdent dans les préoccupations du désir d'Alice. La narration à la première personne gomme, il me semble, les effets du fantastique. Surtout, le récit est fortement inspiré de Crimson Peak, film que j'adore, aussi ai-je été frustrée par le nombrilisme d'Alice, trop centrée sur la luxure que réellement par les mystères et secrets que renferment le manoir.

Ce roman se lit toutefois facilement et rapidement. Et il a le mérite de faire ouvrir les yeux à l'héroïne quant à son histoire d'amour. Nous sommes plus dans Barbe Bleue que La Belle et la Bête en somme, avec des personnages fracassés par la passion amoureuse et/ou la luxure.

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En bref : Nora Lake signe ici son premier roman, un ouvrage gothique se déroulant au XIXème siècle, sous fond de drames, de relations toxiques et sombres. Ne vous y trompez pas, nous sommes plus dans Barbe Bleue que La Belle et la Bête, avec des personnages fracassés par la passion amoureuse et/ou la luxure. Un récit poisseux sur lequel j'émets quelques réserves : une écriture trop lisse, le nombrilisme de l'héroïne, une intrigue qui passe un peu au second plan à cause de l'excès de luxure.

J'ai hâte de découvrir l'évolution des écrits de Nora, car l'on sent ici un potentiel qui ne demande qu'à s'affirmer. D'ailleurs, sa prochaine publication sort ce 19 mai : la novella Et parfois elle revient, aux Éditions du Chat Noir !
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
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J'ai fait la découverte d'une plume dont l'univers est fascinant, l'écriture envoutante et poétique. L'autrice nous piège au sein de ce manoir sans nous laisser apercevoir aucune issue. L'ambiance est sombre du début à la fin et pourtant…♥️

Il est VRAIMENT difficile de parler de cette lecture sans trop en révéler !

Alice grandit dans un pensionnat londonien après avoir été abandonnée à l'entrée d'un couvent. Elle y vit des moments paisibles auprès de son amie Lizzie jusqu'au jour où elle est recueillie par Mr Edwards. Comme toutes les héroïnes des romans qu'elle lisait en cachette avec Lizzie, elle a peur, mais elle promet de ne pas oublier qu'elle est forte et courageuse. Et du courage il lui en faut pour affronter ce qui l'attend…

♟️Fermez les yeux et, au risque de croiser quelques fantômes, imaginez un immense manoir dépourvu de vie, sombre et lugubre mais rempli de mystères. Imaginez Mr Edwards, un homme froid, distant, à la marque singulière, un médecin qui mène des expériences scientifiques et interdit formellement à Alice de pénétrer dans la cave. Imaginez des bruits de pas à l'étage, la solitude, la sensation d'être observée, la peur…
Heureusement qu'Alice a les livres comme compagnons, c'est auprès d'eux seuls qu'elle grandit. Elle lit Jane Austen, Mary Shelley… Et puis un jour, le marquis de Sade. Quand elle est enfin devenue une jeune femme, ses désirs et ses envies, ses frustrations, ses relations avec Mr Edwards ou les autres personnes vivant au manoir vont peu à peu changer.

♟️C'est là qu'apparait le premier fragment.
♟️C'est là qu'apparaissent les premières parties d'échecs.
♟️Nos premières interrogations et nos plus fortes angoisses commencent pour durer jusqu'au bout du roman. Aucun répit. Amours, passions, haines…

Dans ces fragments, sans savoir tout à fait qui s'exprime, on noue des liens avec une jeune femme bien malheureuse et sa douleur, ses secrets et sa mélancolie viennent s'ajouter aux désespoirs et aux colères d'Alice. Mais qui s'exprime ? Quels secrets se cachent derrière ces fragments ? Qu'est-ce qui relie les deux femmes ?

Le manoir est personnifié, comme s'il vivait lui aussi, comme s'il était maître des secrets qu'il renfermait. On se laisse dévorer par la noirceur, l'angoisse, on est même mal à l'aise, parfois tourmenté. le suspens gagne en puissance et la tension, à la fin, est presque insoutenable, j'avais mal au coeur, je me posais tellement de question. le décor est brillamment posé. Chaque détail est travaillé pour une ambiance incroyable . Quelle intensité, quelle lecture !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je découvre petit à petit les parutions de la maison d'édition @editionshurlevent et ce mois-ci, j'avais décidé de lire Des cendres sur tes mains, un roman gothique qui m'attirait beaucoup !

Des cendres sur tes mains nous raconte l'histoire d'Alice, une petite orpheline, au début du roman, qui est recueillie par un jeune homme, Isaac Edwards. Elle s'installe dans le manoir lugubre de celui-ci, au beau milieu d'une forêt immense. Au fur et à mesure de l'histoire, Alice grandit et Isaac Edwards s'intéresse de plus en plus à elle. Il lui apprend les échecs et passe beaucoup de temps avec elle.

Des cendres sur tes mains est un roman d'ambiance où tout est très bien décrit : on ressent un souffle sur notre nuque, on entend des portes qui claque, on aperçoit une ombre danse miroir. La plume de Nora Lake nous plonge dans cette ambiance délicieusement angoissante. Il y a très peu d'actions, l'histoire est centrée sur la relation entre Alice et Isaac Edwards. Et même si parfois, l'autrice flirte avec l'interdit et certains passages sont un tantinet malaisants, l'écriture et l'ambiance sont tellement incroyables qu'elle arrive à nous embarquer sans même que l'on s'en rende compte.

Les 150 dernières pages sont totalement étonnantes. Je ne m'attendais absolument pas à cette fin. J'ai été bluffée par ce dénouement inattendu ! J'avais, bien sûr, émis quelques hypothèses, qui se sont toutes révélées à côté de la plaque 🤭 Les révélations sont à la hauteur des promesses de l'autrice !

Ce roman d'inspiration gothique a tout pour plaire : une histoire fascinante, une ambiance oppressante, des personnages mystérieux et des secrets bien gardés. Il ne vous reste plus qu'à plonger dans l'ambiance attirante mais toxique de ce manoir hors du commun !
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
« Que lis-tu aujourd’hui? demande-t-il d’une voix distraite.
- Les mystères d’Udolphe, répondis-je, l’observant tourner la page de son journal sans relever les yeux.
- Cela fait bien deux semaines que tu l’apportes à table. Tu n’apprécies pas ta lecture ?
- Au contraire ! Je la trouve énormément réconfortante. Je dois admettre me retrouver parfois dans le destin tragique d’Emilie.
- Es-tu en train de me dire que tu fais un parallèle entre toi et une jeune femme persécutée par un homme et recluse dans un château ? »
Ses yeux brillant d’une lueur de défi et de malice plongèrent alors dans les miens, un sourire en coin se dessinant sur la partie visible de son visage.
« Bien sûr que non, répondis-je après quelques instants de réflexion, hypnotisée par son regard. Votre manoir est très impressionnant, Mr. Edwards, mais il serait exagéré de le comparer à un château »
Je pris alors une gorgée de mon thé, ravie de l’effet produit.

P. 90
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Non, je pense que je préfère les pions.
- Vraiment ? Mais ... ce sont les pièces les moins intéressantes du jeu.
- Celles qui suscitent le moins d'intérêt, vous voulez dire, répondit-elle en souriant légèrement, effleurant de ses mains fines aux ongles longs l'une des pièces en question. Elles n'ont aucune prétention, aucune stature. Leur forme est simple, leurs déplacements le sont tout autant. On ne les remarque jamais, du moins jusqu'à ce qu'elles atteignent l'autre côté du plateau. Et là .. les pions se transforment. En tour, en fou. En dame, même. Et alors on se rend compte que l'on a mal joué, car on les a sous-estimés.
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Et sans me regarder, il se leva et quitta la chambre, laissant dans son sillage un parfum de déception. C'était la première fois qu'il y était entré. Et il était déjà reparti, me laissant tremblante, le souffle court, seule avec le feu qui s'était ranimé.
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Assise près de la fenêtre, ne suivant que distraitement la leçon en cours, j'observais avec fascination la brume s'épaissir jusqu'à engloutir toute couleur du paysage automnal, donnant à voir un décor spectral et vaporeux. J'avais toujours aimé cette saison, ce moment où la nature semble être greffée d'un voile de brouillard dans lequel s(attardent les gouttelettes de pluie.
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« Mr Edwards, pensez-vous que le manoir ressent ?
- Bien sûr, répondit-il en m’adressant un sourire en coin. Les murs ont une mémoire. Ils sont les gardiens de nos peines, de nos joies, de nos amours.
- Vous croyez donc qu’il est hanté ?
- Toutes les maisons le sont,Alice. Certaines seulement plus que d’autres. »
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