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Je termine ce roman avec une pointe de nostalgie.
J'ai aimé m'immerger dans cette Amérique de la fin des années 50 et je me suis attachée à tous les protagonistes de cette histoire, que ce soit ce jeune garçon qui peu à peu s'émancipe et devient un tantinet intrépide, ou encore les personnages qui gravitent autour de lui parfois haut en couleurs, parfois plus discrets mais si importants dans l'évolution de cet adolescent.
L'ambiance de cette époque encore bien ségrégationniste est formidablement bien rendue.
J'ai parfois eu l'impression d'entendre les accents un peu "traînants" du sud des Etats-Unis en lisant les dialogues très nombreux, ce qui permet par ailleurs de ne pas s'ennuyer un instant au long de ces presque 400 pages.
Ce roman est mentionné comme étant un thriller. Bien sûr il y a meurtres non résolus et enquête menée par ce jeune garçon et un vieux projectionniste, mais pour ma part, je l'ai parcouru plus comme une chronique de la vie des années passées, dans cet immense pays qui fait rêver tant de monde.
Pour terminer, je dirai que le jeune Stan m'a fait penser à un autre jeune héros dont je relirais bien les aventures. Je veux parler de Tom Sawyer bien sûr et je vais me dépêcher de trouver le roman de Mark Twain.
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J'ai aimé cette lecture, c'est ambiance des années 50 au Texas. La ségrégation sévit. J'ai trouvé ce polar avait un regard différent sur la société de l'époque. Une famille blanche qui héberge une femme de couleur pour l'époque c'est un fait rare. le roman est assez libérateur. Divers sujets y sont traités comme la maltraitance, la violence conjugale.
Stan, 13 ans jeune garçon va découvrir une boîte contenant des lettres d'amour. Ses lettres parlent de M et J mais qui sont ces personnes ? Stan et sa soeur mais également le projectionniste noir qui travaille au Drive In des parents de Stan, va les aider dans cette aventure. Ils vont découvrir une maison qui a pris feu avec un corps dedans et un autre sur la voix ferrée sans tête. L'enquête peut commencer.
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Quelle belle initiative que d'avoir proposé cet auteur pour le challenge solidaire !

J'ai adoré cette lecture, l'ambiance, le Texas des années 50 où sévit toujours la ségrégation des noirs, l'univers du héros à peine sorti de l'enfance...
Et une autre ségrégation, entre les nantis et les plus pauvres. Et puis surtout, le message humaniste, de ce roman puissant !
L'intrigue est presque juste un prétexte pour décrire à l'acide sulfurique, la société de ces années là, à cet endroit des États-Unis.

J'étais presque déçue à la fin, trop court... Et je vais me pencher sur les autres bouquins de cet auteur...
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Je m'apprêtais à lire un thriller... c'est noté sur la couverture. Je me voyais dans un roman noir teinté d'Americana, à l'instar d'un Rash, d'un Udall... Et ce n'est pas -à mon sens- ce que Joe Lansdale délivre... J'ai eu l'impression de lire un roman jeunesse ou young adult, 15-16 ans à vue de nez.

L'histoire met en scène Stanley, 13 ans, un jeune garçon un peu peureux, mais en même temps curieux de tout et soucieux de justice. Justice au sens général du terme, mais aussi justice sociale, et donc raciale. Car nous sommes aux USA fin des années 50. Stanley découvre une boîte contenant des lettres d'amour. Les parents de Stanley tiennent le cinéma drive-inn de la ville. Cela permet de développer un peu le mode de vie de cette époque révolue. Les lettres parlent de M et J... qui s'aiment, mais un bébé semble en route... de quand datent les lettres? Qui sont M et J?

Stanley et sa soeur, puis le projectionniste noir qui travaille pour le drive-inn, vont se lancer dans une folle aventure. Oiu, roman d'aventure, roman initiatique, bien davantage que thriller. L'étiquette roman social pourrait même être accolée à cet ouvrage. Je pense que prétendre qu'il s'agisse d'un thriller induit les lecteurs potentiels en erreur.

Lansdale traite de l'émancipation des moeurs, du racisme, du Klan, de la violence conjugale, mais aussi de la maltraitance envers les enfants. Il questionne le rapport entre argent, pouvoir et justice. Ce sont des concepts et des interrogations très fortes, surtout pour un adolescent de 15-18 ans (ou jeune adulte, c'est selon).

J'ai été un peu interpellé par certaines positions des parents de Stanley, très libérales et ouvertes, je ne suis pas entièrement convaincu de la pertinence de tels comportements à cette époque. Bien sûr, tout le monde n'était pas raciste aux USA dans les années 50. Lansdale livre un récit complexe, où tout n'est pas toujours blanc ou noir... (sorry pour le mauvais jeu de mots) et où parfois il faut admettre que la justice ne se rende pas de manière infaillible et immédiate. Il fait cela avec un style trèspropre, net, intégrant de belles descriptions de la nature ou des émotions des protagonistes. Une lecture intéressante.
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alors là je ne m attendait pas a cela,
une très bonne surprise de lecture.
avant d être une histoire d enquête , il y a une véritable histoire d amitiés dans les années 1950 entre les hommes blancs et les hommes noirs.
La partie intrigue est bien sympathique , j ai passé un excellent moment de lecture
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Dernier roman composant le recueil le Sang du Bayou consacré aux ouvrages de Joe R. Lansdale, Sur La Ligne Noire supporte difficilement la comparaison après avoir lu Les Marécages qui constitue sans nul doute le point d'orgue de l'oeuvre prolifique de l'auteur. Pourtant on aurait tord de s'arrêter à cette comparaison futile, ceci d'autant plus que l'intrigue restitue à la perfection l'époque dorée des années cinquantes et son côté clinquant d'un pays dont on devine le revers de la médaille, notamment au travers d'une ségrégation institutionnalisée qui devient, tout comme Les Marécages, le thème central d'un récit se révélant finalement beaucoup plus abouti que son illustre prédécesseur. Avec en point commun l'East Texas traversé par la rivière Sabine bordée de marécages infestés de mocassins, ce recueil rassemble donc trois récits prenant pour cadre cette région pauvre de l'état du Texas dont l'auteur est originaire et qui constitue le décor d'un bon nombre de ses ouvrages dont Un Froid D'Enfer qui s'apparente à un roman noir avec la fuite en avant d'un individu à la fois paumé et sans scrupule, tandis que Les Marécages et Sur La Ligne Noire prennent la forme de thrillers solides s'articulant autour de la famille idéale américaine aux conditions modestes, constituée d'un mari et d'une épouse aimants ainsi que de deux enfants (toujours une fille et un garçon) qui deviennent les personnages centraux de ces intrigues s'achevant toutes deux sur une note optimiste imprégnée de nostalgie.



Eté 1956, Stanley a treize ans et se balade derrière le drive-in que son père vient d'acquérir dans un petit bled de l'Est Texas. A proximité des lieux, il découvre une ruine calcinée partiellement disloquée par la végétation qui a repoussé et trébuche sur le rebord d'une boite métallique qu'il déterre pour mettre à jour son contenu constitué de lettres d'amour évoquant également un drame survenu 10 ans plus tôt avec la mort, durant la même nuit, de deux jeunes filles dont l'une d'entre elle a été décapitée sans que l'on retrouve sa tête. Dans cette région où circulent les légendes le plus terribles, il n'en faut pas plus à Stanley pour enflammer son imaginaire, tout en se mettant en tête de faire la lumière sur les circonstances de drame. Accompagné de sa grande soeur Callie ainsi que de son meilleur ami Richard, le jeune garçon va arpenter la région en quête d'indices pouvant le mener sur la bonne piste. Rapidement, il va comprendre que Buster, le vieux projectionniste noir du drive-in, en connaît un rayon sur les affaires qui ont secoué cette petite communauté. Intrigué par son comportement étrange, Stanley aura bien du mal à se faire un allié de ce vieillard lunatique qui en sait davantage qu'il ne veut bien le dire.



On est avant tout surpris et séduit par le nombre de références culturelles qui émaillent un texte se révélant au final bien plus surprenant qu'il n'y paraît en passant par les films projetés dans le drive-in et le cinéma de la localité dont La Soif du Mal d'Orson Welles, par les ouvrages que recommandent Buster à l'instar des romans de Conan Doyle et bien évidemment par toute une gamme de comics que Stanley va acheter au drugstore en nous rappelant que Joe R. Lansdale, amateur de comics, est, entre autre, scénariste pour le fameux comic book The Tale From The Crypt. Tout cela nous permet de nous immerger dans cette période des années cinquantes dans cette localité perdue de l'Est Texas et de percevoir cette atmosphère à la fois clinquante mais parfois inquiétante qui émane du texte. Une atmosphère d'autant plus inquiétante que Rosy Mae, la femme de ménage noire, et Buster Abbot Lighthorse Smith, le vieux projectionniste du drive-in aux origines similaires, ne cessent d'intervenir dans le récit en contant quelques légendes ou histoires terrifiantes qui ont marqué la communauté. Baigné dans un tel contexte, on comprend dès lors la fascination du jeune Stanley pour ce type d'histoire et sa volonté de découvrir les entournures d'un drame dont il devine les contours à la lecture de lettres qu'il a trouvées dans une boite enterrée à proximité d'une maison en ruine. On n'apprécie donc la dynamique de cette intrigue avec cette relation qui se noue entre le jeune garçon et le vieux projectionniste qui va faire office de mentor en transmettant tout son savoir. Avec un tel relation, Joe R. Lansdale met une fois encore en exergue toute la thématique violente de cette ségrégation qui semble bien implémentée dans cette communauté à l'instar du quartier noir que l'on découvre en accompagnant Stanley se rendant au domicile de son vieil ami. Que ce soit au niveau du cimetière ou des rapports avec la police, on se rend très rapidement compte que l'ensemble de la société est régie sur ces principes de discrimination qui touche même le père de Stanley utilisant quelques termes racistes pour désigner les membres de la communauté noire, ceci presque à son corps défendant. C'est tout le talent de Lansdale que de diluer tous ces aspects d'un thème auquel il est extrêmement sensible sans pour autant devenir pontifiant tout en nous permettant de nous immerger dans l'ensemble des quartiers composant la petite localité de Dewmont.



Clic, clic, clic (titre de la troisième partie du roman) à l'instar du bruit des engrenages d'un rouage bien huilé, l'intrigue se met en place au gré des suppositions et des interprétations de Stanley et de Buster qui s'alimentent l'un l'autre alors que se dessinent les contours des événements qu'ils déterrent d'un passé dont personne ne souhaite plus se remémorer les aléas. Mais de fausses pistes en fourvoiements, on voit bien que ces deux enquêteurs en herbe ne sont pas prêt de trouver les réponses au drame qui ont couté la vie à deux jeunes filles. Et c'est peut-être bien là que réside tout la talent de Joe R. Lansdale qui fait que les suppositions les plus sophistiquées se heurtent à une logique hasardeuse qui fonctionne assez bien pour un épilogue qui ne manquera pas de surprendre le lecteur et qui font de Sur La Ligne Noire un roman plaisant que l'on apprécie jusqu'à la toute dernière ligne en concluant d'une belle manière ce recueil qu'il faut absolument découvrir pour appréhender une partie de l'oeuvre d'un auteur emblématique de la littérature noire.




Joe R. Lansdale : Sur La Ligne Noire (A Fine Dark Line). le Sang du Bayou (recueil) Folio Policier 2015. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Blanc.


A lire en écoutant : Blue Suede Shoes d'Elvis Presley. Album : Elvis Presley. 1956 Sony Music Entertainment.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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Après Les marécages, nouvelle plongée immersive dans le grand Sud traditionnaliste des États-Unis avec Joe R. Lansdale. Plus que le thriller vendu sur sa couverture, Sur la ligne noire - traduit par Bernard Blanc – tient plus du portrait poussé (et réussi) du Dixieland de l'après-guerre, que d'un page turner pour insomniaques.

Sous couvert d'une enquête sur le décès tragiques de deux adolescentes quelques années plus tôt, le jeune Stanley va, le temps de l'été de ses 13 ans, entrer un peu plus dans le monde adulte, s'éveillant aux truculences de la sexualité, découvrant la diversité des travers humains et prenant pleinement conscience de la persistance anachronique des barrières sociétales et racistes du deep south US.

Pas de quoi révolutionner le monde du polar mais un vrai livre d'ambiance, semé de marqueurs attachants : cinéma avec le drive in qui s'oppose au cinéma du centre ; ségrégation et quartier noir isolé d'où émergent les figures de Buster, le projectionniste alcoolique ou celle de Rosy Mae, gouvernante et cuisinière au grand coeur ; mainmise du riche patriarche local qui contrôle le shérif et ses troupes…

Parsemé de dialogues savoureux, le rythme reste cependant assez lent, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais tend en milieu de livre vers le longuet avant de finir en sprint. Une nouvelle exploration de l'oeuvre de Lonsdale, qui montre que à côté de Hap et Léonard, il sait parfaitement évoluer dans des univers sensiblement différents.
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J'ai découvert Joe R Lansdale avec les marécages. J'ai infiniment aimé, au-delà de l'énigme, l'ambiance de ce livre et la "captation" de l'essence des états du sud des États-Unis.

En fait la découverte de Joe R Lansdale m'a rappelé l'éblouissement dans lequel m'a plongée il y a deux ou trois ans la lecture de mon premier Thomas H. Cook - depuis j'ai lu au moins la moitié de son oeuvre telle une lectrice obsessionnelle, que je suis au demeurant.

J'ai donc décidé de poursuivre le découverte de Joe R Lansadale avec le très beau Sur la ligne noire traduit par Bernard Blanc. Pour le moment, je me consacre aux one-shot avant de me lancer dans la série Hap et Léonard !

L'intrigue commence très simplement : Stanley, 13 ans, sa grande soeur, Callie, 16 ans et leurs parents arrivent à Dewmont, ville fictive mais néanmoins réaliste de l'East Texas pendant l'été 58 - quel bonheur de retrouver cette région qui m'a tant séduite dans les marécages. Passionné de cinéma, leur père, Stanley Senior, reprend un Drive in, le Dew Drop (la goutte d'eau), dans lequel la population locale afflue toutes origines confondues. le récit de la vie quotidienne au Drive in, juste derrière le mur qui fait office d'écran, et plus globalement au sein de la ville de Dewmont est passionnant.

Nous sommes 30 ans plus tard que pour les Marécages et rien n'a beaucoup changé dans l'East Texas : l'Amérique vue de leur fenêtre reste puritaine et ségrégationniste, la discrimination et le mépris à l'égard des Noirs sont toujours incontournables et même Stanley, avec son regard d'ado et sa bonne volonté, comme Gal, la maman, qui m'a beaucoup rappelé par son courage et sa bienveillance la mère des Marécages, peine à remettre les choses en cause. Les films d'époque qui me fascinent tant bercent les samedis soirs comme autant de parenthèses, heureuses mais éphémères.

Un jour, par hasard, Stanley trouve une mallette contenant une mystérieuse correspondance amoureuse datant de la guerre. Des lettres à la fois énigmatiques et explicites signées M. et J. C'est l'été, il a du temps et il décide d'enquêter avec l'aide de sa soeur, la belle et farouche Callie qui ne maîtrise pas très bien les répercussions de son pouvoir de séduction et du projectionniste du Drive in, le fascinant Buster, ancien policier des réserves, taciturne et acariâtre mais ému par l'innocence et l'opiniâtreté du jeune Stanley sans oublier l'appui de Richard, son ami, en conflit avec son père.

Le contexte est très bien dépeint comme les personnages, la famille et la bonne Rosy Mae, qui est une personnalité forte et lumineuse.

Comme dans les Marécages, Joe R Lansale réussit le parfait équilibre entre roman noir et roman d'apprentissage - Stanley apprendra que le monde est loin d'être parfait tel qu'il est - et nous offre, en prime, une très belle photographie d'époque de l'East Texas. Un auteur que je vais encore approfondir.
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C'est du lourd! je trouve que Lansdale écrit des romans au top avec notamment la série Hap Collins / Leonard Pine, mais je trouve qu'il est encore meilleur lorsqu'il s'agit d'un "One Shot". Avec "Les Marécages" et "Juillet de Sang", je m'étais totalement régalé!
Avec celui-ci, on retrouve une ambiance oppressante et un côté mystique... L'action se déroule au Texas dans les années 50...
C'est efficace, c'est très bien écrit et ce n'est que réussite!!! A conseiller...
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Sur la ligne noire, un superbe roman à lire et à relire. La découverte du monde adulte par un adolescent. Des bouffées de nostalgie et de désespoir, un sentiment d'injustice comme on peut en avoir lorsque l'on est obligé de se conformer au bon vouloir des parents qui savent toujours mieux que leurs enfants.
Vu de l'extérieur, Stanley Mitchell Junior a tout pour être un garçon heureux, un père propriétaire du Dew Drop, à Dewmont, un de ces rares cinémas en plein air dont le mur principal servait d'écran, une soeur aînée adorable, Caldonia, un chien, Nub, et surtout une mère aimante, Gal qui tempère les réactions parfois rudes du père.
Caldonia et Stanley aident leur père au cinéma en compagnie de Buster Abbot Lighthorse Smith, un noir que le père ne maltraite pas mais duquel il met en garde ses enfants.
De la même façon, le père de Stanley voit d'un mauvais oeil le seul ami de Stanley, Richard Chapman, le fils d'un paysan alcoolique qui le rosse régulièrement.
Stanley parvient à comprendre que contrairement à ce qu'il pense "Le monde n'est pas très bien tel qu'il est".
Inconscience ou courage adolescent, Stanley décide de passer outre les règles de vie de ses parents lorsqu'il découvre par hasard un coffret de lettres enfoui dans les décombres d'une maison incendiée. La lecture des lettres en compagnie de Caldonia les amènent à penser qu'un horrible meurtre a lieu il y a des décennies, à Dewmont, et implique des personnalités en vue.
L'enquête de Stanley va agir comme un véritable révélateur des travers de la société américaine des années 1960 (le récit se déroule en 1958), racisme, intolérance, misère des petits blancs, ostracisme social, rigidité de l'éducation parentale.
Pour autant, Stanley va traverser les épreuves, souvent au risque de sa vie, et parviendra à devenir l'adulte qui écrit ce récit avec une compassion et une diginité dignes d'éloges.
Confronté à l'incidicible, Stanley se tourne vers les seuls adultes qui l'écoutent, Buster Abbot et Rosy Mae la domestique, même si aux yeux des autres ils ont un défaut considérable, celui d'être noirs.
Un roman que je relis souvent au même titre que Canada de Richard Ford pour l'évocation juste et réaliste de cette période de l'adolescence où les individus sont sur une ligne de crête et au cours de laquelle ils peuvent basculer vers leur côté obscur.
Il aura appris que "(...) la vie n'est pas toujours satisfaisante, et que au bout du compte, la chair et la poussière finissent par ne faire plus qu'un."



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