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Belle lecture que cette biographie à peine romancée, mais suffisamment pour que la lecture en soit agréable, pas trop pour que l'ensemble reste une biographie. L'autrice a enquêté trois années sur ce personnage hors du commun qui, au-delà de son histoire personnelle, nous introduit dans cette nation, les États-Unis, qui à peine la guerre de sécession terminée, retire aux noirs ( les hommes !) le droit de vote, d'étudier, et introduit une bien forte ségrégation dans tous les domaines et tout le pays...

( le pays de la liberté ?? Je n'arrive pas à croire que cette expression puisse exister encore...)

Dans la famille d'où est issue Belle, on est peut-être blanc de peau, comme tant d'enfants nés des métissages , et parfois de viols par les maîtres lors de l'esclavage, mais ses grands parents sont fiers de se revendiquer noirs, fiers de leur histoire, et revendiquent leur négritude, pas question de chercher à vivre parmi les blancs ni encore moins de se faire passer pour eux.

Seulement, ça c'est avant. Avant ce changement des lois raciales de ségrégation, avant que la population noire ne puisse plus rien faire, entravée par cette ségrégation minable.

La mère de Belle, abandonnée par son époux, M. Greener, mère de 5 enfants, caresse l'idée du '' passing''.

C'est un passage risqué pour les noirs à peau blanche, de tenter de changer d'identité ( ô combien !) et de se faire passer pour blancs.

Poussée par ses enfants, elle attendra le décès de sa mère, pour lancer l'aventure et les voici à New York avec de nouveaux papiers sous le nom de Costa Greene.


C'est Belle dont nous allons principalement suivre l'histoire et l'évolution mais également de ses frères et soeurs.

Belle va donc suivre sa passion étudier et devenir bibliothécaire,
Mais elle va faire des rencontres rares qui lui permettront de devenir la bibliothécaire la plus importante peut-être de cette époque dans son pays : celle du grand collectionneur, JP Morgan, industriel millionnaire.
(Une bibliothèque aujourd'hui publique à New York d'ailleurs.)

Nous allons suivre son évolution, ses intérêts, ses passions, sa façon d'oser beaucoup ce qui est séduisant, ses amours difficiles, son courage toujours.

Tous les personnages autour d' elle , les lieux, les livres, l'art, tout est très bien écrit, présent, les difficultés de ce choix de vie, les liens forts entre la mère et Belle, enfin je ne vais pas rien vous dévoiler de plus mais je ne peux que vous encourager à lire cette passionnante biographie, pleine de vie et d'enseignement, vibrante et très réussie.
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Si je n'avais jamais lu Alexandra Lapierre, en revanche son nom ne me laissait pas indifférente ! Et pour cause, certains des écrits de son papa ont ravi la lectrice débutante que je fus.
En étudiant de plus près la bibliographie d'Alexandra Lapierre, on se rend compte que beaucoup de ses écrits concernent les femmes, et en particulier, les oubliées.
Celle dont il est question ici, m'était totalement inconnue, alors qu'en réalité elle a beaucoup compté au début du XXème siècle à New-York. Rien ne la prédestinait à sa fulgurante carrière ni aux fabuleuses rencontres qu'elle a faites durant sa vie.
Née dans un milieu social modeste, issue d'esclaves, et selon les lois racistes américaines, afro-américaine parce qu'au moins une goutte de sang noir coulait dans ses veines bien qu'ayant la peau claire, elle s'est acharnée très tôt à maquiller ses origines, à refaire une filiation afin de pouvoir fréquenter les milieux blancs pour y assouvir sa passion des livres.
C'est ainsi qu'elle a l'opportunité de travailler pour J.P Morgan, collectionneur et connaisseur richissime patron d'une riche bibliothèque, actuellement la Morgan Library de New-York Ainsi, se fit-elle un nom dans le monde de l'art en général, et du livre rare en particulier, et fréquente la fine fleur de l'aristocratie new-yorkaise du moment.
Alexandra Lapierre dresse le portrait tout en nuance d'une femme constamment taraudée par son terrible secret, en permanence sur le qui-vive, et se jurant de ne jamais avoir d'enfant afin de ne pas risquer de mettre au monde un enfant à la peau noire.
Belle Greene est à la fois une femme attachante par son désir de s'élever et sa soif de culture, et dérangeante parce que tricheuse universelle, une femme audacieuse pour l'époque, ne reculant devant rien.
Cette biographie/roman est le fruit d'une enquête de trois ans ; On ne s'y ennuie pas un instant ; l'écriture y est vivante ; le texte abondamment documenté sans être indigeste. On y apprend infiniment de choses.
Le livre parfait pour l'été !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire : une histoire de femme, qui plus est de femme forte, qui s'est élevée à la seule force de son travail; un contexte historique intéressant, soit l'Amérique de la fin du 19ème siècle et la première moitié du 20ème, en pleine ségrégation. Oui, ce roman, car il s'agit bien d'un roman même s'il retrace la vie d'une femme qui a vraiment existé, avait tout pour me plaire. Pourtant je sors assez mitigée de ma lecture.

Belle Greene est une jeune femme métissée à la peau claire. Elle peut donc passer pour une blanche dans cette Amérique profondément raciste, même dans les états, et dans les villes, les plus progressistes. Au pire, elle peut évoquer des origines d'Europe du Sud pour justifier son teint quelque peu foncé. Avec sa mère et ses frères et soeurs, à la peau aussi claire qu'elle, voire davantage pour certains, ils font ce qu'on appelle le "passing", soit se faire passer pour des Blancs aux yeux des autres, délit, voire crime pour l'époque, passible d'une condamnation, d'un lynchage limite légal, dans cette société où une seule goutte de sang noir suffit à faire de vous un "Colored People". Elle est donc "condamnée" à souffrir des lois ségrégationnistes, notamment les lois Jim Crow, établies peu de temps après la guerre de Sécession. Mais Belle, femme de caractère, fera tout pour devenir l'égale de ses contemporains et deviendra même la femme la plus puissante, en tout cas la mieux payée, des États-Unis.

Si j'ai beaucoup aimé le début et les cent dernières pages, j'avoue que les 300 du milieu m'ont paru quelque peu longuettes. Et, je dois bien l'admettre, je me suis souvent ennuyée à la lecture de ce roman.
Si je salue le travail remarquable de recherche d'Alexandra Lapierre, une vraie recherche d'historienne, sa plume m'a fortement lassée, la trouvant trop froide et manquant indéniablement de souffle et … de romanesque. J'ai surtout eu l'impression de lire une suite de faits et de citations extraites du travail minutieux effectué par l'autrice, un peu comme si je lisais une thèse ou un mémoire, plutôt qu'un roman. Alors, oui, c'est très intéressant et très enrichissant, mais j'avoue que les dizaines et dizaines de pages dévolues aux ventes aux enchères de manuscrits ou oeuvres originales d'écrivains ou d'artistes m'ont gonflée. Certes, il s'agissait du travail de notre héroïne, mais j'aurais préféré qu'Alexandra Lapierre rentre davantage dans le côté romanesque de son sujet, soit le  "secret" qui doit absolument être tu, plutôt que nous pondre des pages et des pages sur les amours ou les acquisitions de Belle. Car, pour ma part, c'est cet aspect que j'avais envie de découvrir et d'approfondir. Ce qui fait, au final, que ce roman manque de rythme et souffre d'affreuses longueurs, de mon point de vue bien entendu.

Reste que j'ai aimé découvrir ce portrait de femme de caractère qui a refusé la médiocrité et le sort qui lui était réservé.

Lu en octobre 2021
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Alexandra Lapierre nous livre avec talent une biographie romancée mais très solidement documentée de Belle Da Costa Greene. Formidable personnalité qui dépassa les lois ségrégationnistes de son époque pour créer son destin, sa vie et celle des siens. Stagiaire dans une bibliothèque à sa sortie d'études, elle devint par son travail, sa curiosité, sa culture, sa compétence la directrice de l'illustre Morgan library et une des personnalités de l'art la plus reconnue de son temps, une des femmes les plus rémunérées, la plus coru. Son secret toujours gardé au fond d'elle-même, une blessure qui coûta la fils à son neveu adoré.
Un très beau personnage, une époque qui revit, l'amour de l'art, de la bibliophilie. Superbe !
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Un autre destin, une autre vie. Je me suis plongée dans ce roman d'Alexandra Lapierre avec un immense plaisir.
Belle Greene ! Elle, et les siens ont décidé d'opérer "le Passage" - The passing. Comment dans un monde ségrégationniste, raciste pouvoir accéder à l'emploi que l'on désire, aux écoles, aux universités, aux arts, au lieu d'une résidence , choisir a place tout simplement comment vivre libre sous les lois Jim Crow ? Se battre, combattre ? ou bien se fondre, disparaître, se dissoudre, jusqu'à changer d'identité, jusqu'à couper les ponts avec sa commuauté, jusqu'à renier totalement son identité. C'est le choix de Belle Greene. Georgetown n'existe plus. On change de nom, on change de date et de lieu de naissance, on invente un nouvel arbre généalogique. Aucun retour en arrière possible. Clandestin.e.s pour toujours. Belle Greene, la bibliothécaire personnelle de JP Morgan, le plus grand banquier des États-Unis. Avec Belle Greene nous traversons plusieurs décennies de la terrible, cruelle et folle histoire américaine. Je l'avoue : terriblement passionnant.
Astrid Shriqui Garain
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J'ai été fascinée par cette biographie remarquable de 600 pages! Portrait d'une femme flamboyante au destin exceptionnel dont la vie et le succès ont été bâtis sur un mensonge ! Pourquoi cette mystification ?
Belle Greene, bibliothécaire, afro-américaine au teint clair, fille d'un avocat activiste noir, s'est fait passer pour blanche dans une Amérique ségrégationniste où les persécutions contre les noirs étaient plus violentes que jamais .
Au USA, de la fin du XIXème siècle et jusqu'en 1967 la loi obligeait les métisses, surtout les plus clairs, à déclarer leur origine africaine même très lointaine.
Belle, sa mère et ses frères et soeurs, franchirent le sulfureux "passage", changèrent leur état-civil et jurèrent de ne pas avoir de descendance. Se faire passer pour " blanc" leur permis de choisir' leur destin, d'étudier dans les meilleurs université mais c'était risqué de peine de mort !
Belle Greene, après avoir appris beaucoup à la bibliothèque de Princeton, est embauchée par le puissant banquier John-Pierpont Morgan afin d'inventorier et cataloguer toutes ses magnifiques acquisitions : des centaines de livres rares et objets d'art achetés en grande partie en Europe. Belle Greene intelligente et passionnée deviendra la première directrice de la librairie Morgan et mènera à bien l'acquisition et l'extension de collections de manuscrits, d'anciennes bibles, de nombreuses reliures..
Durant 40 ans elle va permettre à JP Morgan d'avoir la plus grande collection privée au monde. Elle est très attachée à cet homme brillant, capitaliste, paternaliste, coléreux mais généreux et passionné.
Belle a de nombreux amants, dont le célèbre Bernard Berenson, l'un des critiques et historiens d'art les plus influents du XXe siècle.
Elle aime la vie, la fête, est indépendante, boit, fume, papillonne, est habillée par le célèbre couturier français Poiret.
Elle aime l'Europe où la question des gens de couleur ne se pose pas !
Mais Belle vit avec la crainte perpétuelle d'être découverte. Son père qui les a abandonnés et revient de Russie, les reconnaîtra-t-il ? la fera -t-il chanter ? le moindre faux pas d'elle ou de sa fratrie peut mener à la révélation de leur fausse identité et tout faire basculer. Va-t-elle se perdre dans le tourbillon du succès et de l'argent ?
Tous les personnages ont existé et tous les faits sont réels. Certains chapitres peuvent surprendre par l'étendue des détails mais reconnaissons que l'auteure a fait un travail remarquable, des années de recherches. le livre est complété de photos et d'une bibliographie
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« One-drop rule », une seule goutte de sang…..
Autrement dit, aux Etats-Unis, une seule goutte de sang noir, même remontant à très longtemps en arrière et vous êtes considéré comme personne à peau noire, donc sans les mêmes droits que les blancs. Dans les années 1900, cette décision était vraiment d'actualité et il était hors de question de tricher ou même d'essayer…. Bien sûr, de nos jours, sur le papier, tout cela n'existe plus… Sur le papier, mais en réalité ? Bref, revenons à l'excellent roman d'Alexandra Lapierre.
Après un remarquable travail de recherches très approfondies, pendant trois ans, elle a reconstitué et présenté la vie de Belle Greene, une jeune fille que l'on voit évoluer sur plusieurs décennies. Avec sa famille (sa mère et ses frères et soeurs), elle décide de prendre une autre identité, d'oublier les racines noires de leurs ancêtres. Tous et toutes ont la peau claire, parfois même les cheveux blonds. En s'inventant un autre passé, d'autres noms, le plus proches de ce qu'ils sont, les portes de tout ce qui leur est interdit d'après les règles, s'ouvriront et ils pourront aller au bout de leurs ambitions. Il leur faudra être prudents, mais pour eux, c'est important de pouvoir vivre leur vie sans tenir compte de cette goutte de sang.
« Je ne me suis jamais sentie noire, physiquement je suis blanche. Je ne vois pas pourquoi je devrais vivre et mourir comme un chien. »
Passionnée par les livres rares et anciens, d'un petit job à une place jalousée et enviée, Belle gravit les échelons et devient la directrice de la bibliothèque / musée du richissime J.P. Morgan. Très douée pour les négociations, jouant de son intelligence, de son charme et des relations mises en place au fil du temps, elle complète les collections, faisant de ce lieu unique un endroit magique.
Magnifiquement écrit, ce récit se dévore. On découvre les hauts et les bas de cette famille, les difficultés qui se mettent en travers de leur route, le retour du père qui les met en danger (c'est un militant de la cause noire). Tout ce à quoi il a fallu renoncer pour réussir et le fait qu'en agissant ainsi, Belle fréquente ceux qui n'aiment pas, voire martyrisent son peuple. Sa réussite est à ce prix. Mais en agissant ainsi, ne court-elle pas le risque, avec les siens, que le secret de leurs origines soit un jour dévoilé ? Tout finit par se savoir, non ?
Renier son passé, c'est faire table rase, c'est occulter en partie ce qu'on est….
« Être noire, c'est partager les mêmes expériences, les mêmes souvenirs, les mêmes plaisanteries, les mêmes histoires, les mêmes chansons. » dit la mère de Belle. C'est comme si rien n'avait existé avant la nouvelle identité.
C'est par un concours de circonstances tout à fait étonnant que la vérité sur cette femme a été connue. On aurait pu ne rien savoir…
Je suis heureuse d'avoir découvert cet admirable portrait. Il aurait été dommage de passer à côté. J'aime l'idée qu'une femme, non destinée à une telle carrière, soit arrivée à ses fins, qu'elle ait tenue tête, qu'elle n'ait pas cédé.
Un coup de coeur !

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Voilà une véritable découverte pour moi, Alexandra Lapierre déjà qui nous raconte si bien la véritable histoire de « Belle Greene » ou plutôt « Belle d'a
Costa Greene » comme elle se fera appeler, véritable héroïne du début du XXe siècle aux États Unis et dont je n'avais jamais entendu parler.
Je savais qu'il y avait des communautés de « Noirs » à la peau, les yeux et les cheveux clairs dans les états de Caroline, je l'avais déjà lu dans « L'autre moitié de soi » de Britt Bennett.
Mais cette famille complètement blanche, mère et enfants qui choisit de quitter sa communauté de Georgetown pour émigrer à Washington, en modifiant un peu leur patronyme pour passer pour de purs blancs (s'ils sont découverts, c'est prison, voire davantage) dans le seul but d'accéder à tout ce qui leur est interdit en pleine période de ségrégation raciale (une seule goutte de sang noir dans les origines suffit).
On va suivre, Belle, la plus délurée, la plus intelligente, la plus ambitieuse qui va intégrer l'Université de Princeton et au fil de ses rencontres va devenir une Reine de NY dans les sphères économiques, intellectuelles et artistiques. Non seulement reconnue unanimement aux USA mais dans le monde entier comme experte incontournable en matière d'art ancien
(Manuscrits, livres et tableaux anciens) que tous les collectionneurs de renom s'arrachent à prix d'or.
Grâce à son travail acharné, son talent, son entregent elle va devenir la bibliothécaire particulièrement du richissime JP Morgan, créateur de la Banque Morgan et faire de la future « Morgan Librairy », la concurrente des plus grandes bibliothèques du monde. Elle va collectionner les amants de coeur et utiles mais sans pouvoir donner naissance à un enfant, le risque est trop grand.
Le roman est trop foisonnant pour en dire plus, il y a de l'exaltation, de l'amour, des désillusions, des malheurs mais l'essentiel c'est le destin hors norme d'une femme hors du commun.
A la fin du livre, on trouve des photos des principaux protagonistes.
Lisez-le !
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J'avais très envie de lire ce roman à sa sortie. J'avoue, je l'ai feuilleté à la médiathèque. Mais ce n'était pas le bon moment pour moi de le lire. Je suis donc très contente que ce roman figure dans la sélection du grand prix des lecteurs pocket pour me permettre de le lire.

Belle Greener a choisit : elle ne sera pas noire, mais blanche.
Dans cette Amérique ségrégationniste du début du XXe siècle le jeune fille joue avec le feu, joue avec sa vie. Elle ne veut pas de limites sous prétexte qu'elle a du sang noir dans les veines. Elle coupe les liens avec sa famille, personne ne doit savoir. Elle devient Belle Da Costa Greene et une nouvelle destinée s'ouvre à elle : elle va devenir la bibliothécaire de la Morgan Library de New-York, connue et reconnue dans le monde entier.

C'est le destin de cette jeune femme que nous raconte Alexandra Lapierre. Une destinée fascinante et exceptionnelle. Une héroïne forte et vivante, d'une puissance inouïe. Un roman fouillé et très documenté, avec des explications en annexe sur la façon dont l'auteure a mené son enquête et son travail.

Ce récit est une plongée dans le monde du livre et des collectionneurs guidés par une jeune femme au caractère bien trempé.

Un petit bijou, un bien joli coup de coeur. Une femme forte a garder en mémoire.
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Une biographie qui se lit comme un roman. J'ai traversé les époques avec Belle: l'Amérique ségrégationniste, le monde des livres d'art, celui des salles de ventes, les grandes familles aux noms célèbres dont la famille Morgan, On effleure le krak boursier, le naufrage du Titanic et les 2 guerres, Il ne tient qu'à nous de les approfondir par d'autres lectures.

J'ai été fascinée par Belle Greene, par son courage, son intelligence, ses audaces, sa réussite et horrifiée par cette Amérique raciste (gens de couleur, juifs aussi pendant la guerre...)
Parviendra-t-elle à garder son secret? et au prix de quels sacrifices?

Vous découvrirez en fin de livre des photographies de Belle ainsi que des pages annexes concernant les différentes personnes rencontrées dans ce livre. 
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