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EAN : 9782081331174
156 pages
Editions Arthaud (06/05/2015)
3.07/5   29 notes
Résumé :
"J'avais dit oui, et ensuite ma vie a changé."

Que peut-on refuser à un gamin qui vous saute dans les bras en hurlant « Papaï, Papaï, tu es revenu ! ». Faut-il briser son rêve de gosse ou accepter de lui prendre la main en se laissant guider vers une autre vie, d’autres souvenirs, d’autres désirs ?
Pourquoi ne pas devenir un autre, à Belém, au Brésil ? S’oublier au détour de quelques rues pour se glisser dans la peau de Luis Carlos, coureur de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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J'en ai marre ! Je veux changer de vie. Alors je pars pour les Nuits tranquilles à Belém.
Goa, Amazonie, Belém do Pará où j'arrive de même que partout ailleurs pour m'en construire un souvenir. Comme si je ne la connaissais pas déjà, la ville. Je déambule et je dis bonjour de mon air débonnaire qui me confère une allure d'habitué. L'Amazone coule à Belém comme la Bléone se jette dans la Durance depuis Digne. Donner à penser que je suis d'ici pour venir de nulle part. Mon salut de routine reçoit un salut pondéré, de circonstance. Peut-être m'avait-on connu, à l'école... Sur quelques fils, au fil de l'eau, les oiseaux se posent en regardant on ne sait quoi comme de vieilles gens usés qui ressassent les joies du passé, assis sur un banc. Puis, regarder, c'est s'arrêter un peu. Pour peu qu'on me tende la main, je stopperais net. Et, on me la tend cette main, une main d'enfant. Quelque chose qui me pousse, me pose et m'oblige. Il ne me manque plus qu'à rencontrer la femme. Élancée, grande et mince. Suspicieuse, silencieuse, pour qu'enfin j'entre dans la cage, tout seul. Hier, fatigué d'être quelqu'un et aujourd'hui comblé de n'être plus personne. Elle qui, tout ce temps est restée la mère.
Peut-on partir et revenir un peu ? Endosser sa vie dans la peau d'un autre ? S'asseoir et ne plus rien dire pour mieux s'entendre ? C'est moi !... Caboclo. Je suis un Ara au plumage coloré. Je porte plume mais c'est l'oiseau qui décide. Encore voler et voir si tous les chemins mènent à Belém. Ce n'est pas Blaise de Pagan qui me contrariera.
Merci aux éditions Arthaud et à mon ami partenaire Babelio.
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S'il est un étonnant voyageur découvert à Saint-Malo il y a peu, cet écrivain facétieux et rieur partage également le goût de l'étrange. Pour preuve ces Nuits tranquilles à Belém teintées d'onirisme et de spiritualité.

Point de départ, une anecdote personnelle qui lui serait arrivée il y a une quarantaine d'années de cela. Au sortir d'un ascenseur, un gamin se serait exclamé péremptoirement " Tu es mon papa ! " .
Ne voulant pas lui causer la moindre peine, c'est tout naturellement qu'il l'envoyât gentiment paître d'un magistral coup de pied fouetté facial.
Il prend ici le contre-pied de ses lointains souvenirs pour donner corps à ce postulat pour le moins étrange.
C'est ainsi que notre héros, maintes fois tenté par un changement de vie radical sans avoir jamais osé franchir le cap, dira ici oui à ce gamin des favelas dont il ignore tout, épousant alors une identité totalement antagoniste.

Un bouquin qui n'est pas sans rappeler le Retour de Martin Guerre.
Un homme sorti de nulle part – ah si, d'un ascenseur – et qui va devoir calquer ses pas, synchroniser son souffle sur celui de Luis Carlos qu'était visiblement pas le mari idéal. Vil salopiot démissionnaire et queutard invétéré, un modèle de droiture pas franchement en odeur de sainteté auprès de sa délicieuse épouse, la sensuelle Maria de Lurdes.

Si le propos est excentrique, il n'en demeure pas moins fascinant.
Plutôt que de rêver sa vie, notre héros va vivre son rêve brésilien jusqu'à se fondre, disparaître en un autre. Véritable voyage immobile emprunt de quête identitaire, cette aventure hors norme se déguste comme un Cachaça revigorant.
Notre voleur de vie, sous la plume d'un Gilles Lapouge tour à tour poète et mystique, va renaître en un Belém sublimé et purificateur, tel le phénix avide d'existence nouvelle.

L'écriture est somptueuse, l'évocation brésilienne magnifique et l'interaction entre les divers protagonistes intense et parfaitement crédible. Sublime roman que celui de Gilles Lapouge, juvénile écrivain de 92 printemps, comme quoi les voyages forment vraiment la jeunesse. A noter que lors de sa conférence Malouine, l'auteur balança allègrement le final, signe pour lui d'un bouquin de qualité et pleinement assumé. Etonnant, non ? Facétieux que j'vous disais...

Merci à Babelio et aux éditions Arthaud pour ces quelques nuits brésiliennes...

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Merci à babelio et aux éditions Arthaud pour cette escapade mouvementée...

Une chaleur forte et mouillée l'accueille à Belém do Pará, en Amazonie. Il avait rendez-vous avec Olacyr de Freitas. Pour une soi-disant enquête sur Blaise de Pagan, géographe de Louis XIV. Mais lorsqu'un gamin, tout maigre, lui saute dessus en lui criant "Papai! Papai! Voce voltou!", il ne peut décemment pas lui répondre que non, qu'il n'est pas son père, qu'il n'était pas là, d'autant que les gens autour de lui le regardent. Il ne voulait pas passer pour un imposteur. Il ne se libère pas de l'emprise du gamin qui le prend par la main et m'emmène avec lui. Il ne sait pas qui est ce gamin et plus que tout, il ne sait pas qui il est lui-même...

L'on se promène dans les rues illuminées de Belém en compagnie de cet homme et de ce gamin chétif. L'on remonte de souvenirs en souvenirs le cours de la vie du narrateur, de Saint Malo à Goa. L'on voyage au coeur de Belém avec ce père et mari indigne et imposteur. Malgré une certaine poésie dans les mots et du rythme, l'ensemble est décousu, les phrases parfois trop longues, passant d'un sujet à l'autre sans logique. L'on reste malheureusement en dehors de ce récit et l'on n'arrive pas vraiment à s'attacher au narrateur dont l'identité réelle n'est pas mentionnée. Une lecture qui laisse perplexe, tant sur le fond que sur la forme.

Nuits tranquilles à Belém... pas si tranquilles...
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L'histoire commence à l'arrivée au Brésil du héros (qui entre parenthèses ressemble beaucoup à l'auteur : même métier, en particulier) à Belém, comme nous l'indique le titre du livre. Il a rendez-vous avec Olacyr de Freitas, car ils s'intéressent tous les deux à Blaise de Pagan qui fut le géographe de Louis XIV et qui selon la légende était devenu aveugle et traçait ses cartes en fonction de ses souvenirs.

Or, c'est sur ses cartes que se basaient les navigateurs pour les échanges politiques et commerçants de la France à cette époque. Est-ce une légende ou pas ?

Toujours est-il qu'en sortant de l'ascenseur pour se rendre à ce rendez-vous, le héros rencontre un jeune garçon qui s'accroche à lui en criant « Papa, Papa, tu es revenu », « tu es là » et en s'agitant, criant de plus en plus fort, et notre héros pour le calmer va faire une réponse qui va changer le cours de sa vie. « Il avait grimpé le long de moi, comme un singe, comme à un cocotier, et ce ne fut pas par inadvertance de ma part ou étourderie »





Ce que j'en pense :



En répondant « oui », comme vous l'avez deviné, il va se glisser dans la peau d'un inconnu, Luis Carlos, parti chercher de l'or en Guyane quelques années auparavant et qui n'a jamais donné de ses nouvelles. Se glisser dans la peau au propre et au figuré, car comment retrouver des souvenirs qu'il n'a jamais eus sans se trahir.

Pour cela, il faut faire parler les autres et en dire le moins possible. Et l'auteur crée son histoire en fonction d'un thème qu'il aime : pourquoi nait-on ici et pas ailleurs, à cette époque de l'histoire et pas à une autre.

Cette histoire avait tout pour me plaire et je m'attendais à une réflexion sur le temps qui passe et la mémoire. En plus, cela se passe au Brésil, pays qui me fascine par son histoire, sa culture, mais en fait on ne sort pas de Belém, d'un quartier de Belém pour être plus précise.

L'auteur avance dans son histoire et nous fait découvrir la « femme » de Luis Carlos : Maria de Lurdès, Ricardo son fils, et les quelques personnes qui gravitent autour, puis il revient à plusieurs reprises sur son rendez-vous raté et le géographe de Louis XIV.

En tout cas, c'est très bien écrit. Il y a des phrases parfois sublimes qui viennent éclairer le texte qui ronronnait depuis quelques pages. Et cela donne : « le romantisme, moi… les contes de fées, ce sont des broderies pour distraire des vieilles filles monotones ». P 29

Ou bien ceci : « J'étais vide comme un chiffre zéro, mais justement, le chiffre zéro, c'est son vide qui fait sa puissance et sa gloire » P 31

Il s'est passé un phénomène curieux : j'avais du mal à entrer dans ce livre, quand soudain, dans le premier chapitre, il évoque la façon dont il visite la ville pour se l'approprier, en connaître, les ruelles, le moindre petit détail, qui m'a interpellé et c'est pour cela que j'ai continué, la curiosité un peu réveillée par la façon dont il parlait de ce contact, comme un contact physique, charnel. Il parle de Belém avec sensualité, comme il parle des femmes.

Bref, cet auteur, que je découvrais, m'a laissée déconcertée, avec l'impression de faire un « voyage en Absurdie » comme dirait Stéphane de Groodt, et c'est certainement ce qu'il voulait … nous obliger à nous poser des questions, à faire des liens entre les évènements ou la vie des personnages. Par moment, on adore, l'instant d'après, on se demande où on va, mais on continue page après page, happé par l'écriture.

Quand j'ai refermé ce livre, il s'est passé quelque chose, comme une relecture dans l'inconscient et je me suis rendue compte du voyage intérieur dans lequel je avais suivi l'auteur et donc, plusieurs niveaux de lecture.

J'allais oublier: la couverture est magnifique et invite au voyage.J'ai envie de lire un autre de ses romans (qui sont assez nombreux) pour mieux connaitre Gilles Lapouge.

Note : 7,3/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Ouvrage lu dans le cadre du club-lecture de ma vile consacré à Gilles Lapouge, l'auteur, que je devrais d'ailleurs rencontrer à cette occasion, j'ai été agréablement surprise pas cette découverte. Décidément, ce dernier n'a pas fini de me surprendre. Après avoir lu "Un soldat en déroute" qui n'était pas très joyeux puisqu'il y était question de la guerre (voir ma critique sur cet ouvrage), l'auteur change ici complètement de cadre et de lieu.

Ici, le lecteur se trouve à Belém do Parà, en plein coeur de l'Amazonie sur les traces d'un reporter qui, en venant faire un reportage sur un des cartographes de Louis XIV qui, selon ses sources, était aveugle, se fait subitement appeler, au sortir d'un ascenseur, "Papa" par une jeune garçon. Celui-ci s'agrippe à lui, lui disant qu'il est tellement content qu'il soit revenu que notre reporter, d'origine dignoise (tout comme moi), ne va pas oser le contredire et va donc, pour un temps, devenir celui que tout le monde appelle Luis Carlos. Il va ainsi apprendre qu'il a une épouse, Maria de Lurdes ainsi que deux enfants, Ricardo et Fernanda mais ce qu'il va surtout découvrir, c'est que le bonhomme dont il a usurpé l'identité (le mot "usurpé" est sans doute un peu fort ici étant donné que cela n'a pas été fait intentionnellement mais disons plutôt, par omission...omission de contradiction) était loin d'être le plus parfait des époux. Luis Carlos était en effet un homme volage, ne prêtant pas grand intérêt à sa femme et à la mère de ses enfants qui plus est. Aussi, lorsqu'elle va "retrouver" son mari, elle va le trouver "changé" sans pour autant ne jamais soupçonner qu'il ne puisse pas être Lui.

Bref, je ne sais pas si vous m'avez suivi mais, ce qui est certain, c'est que je ne peux que vous encourager à venir découvrir, non pas seulement cet ouvrage, mais également cet auteur dont j'ai hâte de faire la rencontre ! "Nuits tranquilles à Belém" est un ouvrage très fort en émotions, avec des chapitres relativement courts et une écriture fluide et limpide. de plus, les descriptions sont extrêmement réalistes que, tout au long de cette lecture, en contemplant la Bléone de chez moi (la rivière de Digne dont le narrateur fait plusieurs fois allusion dans cette ouvrage), j'avais un peu moi aussi la sensation de contempler ce gigantesque fleuve qu'est l'Amazone et de me retrouvée en plein coeur du Brésil !
A découvrir et à faire découvrir !
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
La nuit était là. Nous en avions pour douze heures. Une nuit cadenassée. Fermée à double tour. Voilà une supériorité de l’Europe. En France, nous avons mille nuits et, dans chaque nuit, des centaines de nuits. Nous avons le choix. Une nuit de Paris et une nuit de Limoges, vous n’allez pas me raconter que c’est la même nuit ! Au brésil, ils n’ont qu’une seule nuit. Et un seul noir, un noir dur et luisant, comme une carapace d’insecte, un noir indélébile. Mais les nuits du Brésil ont aussi des avantages. Elles sont plus infinies que les nôtres car elles n’ont pas autant d’étoiles, et j’ai toujours aimé les nuits quand elles sont grandes.
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L’obscurité supprimait les pays. J’étais seul. Il ne restait que des hurlements de bêtes, car nous n’étions pas loin de la forêt et, plus tard, il y a eu le silence et les vents dans le silence. Un de ces jours, j’irais dans la forêt. Quand on la survole en avion, elle ressemble à une grande plantation de choux et d’autres fois à un tapis râpé ou bien à une collection de rivières brillantes qui se sont embrouillées dans leurs méandres et qui ne savent plus dans quelle direction elles doivent couler, des rivières souffrant de procrastination, comme disent les philosophes, et je suis un peu comme ces rivières.
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Les soirées étaient longues. Je pensais à cette chanson que je connaissais par cœur, La Garota de Ipanema de Giberto Gil ou de Jorge Ben ou de Frank Sinatra, qui me faisait pleurer car elles me rappelais les années 1960 quand je travaillais à Rio, au Globo, et nous buvions toute la nuit des bières glacées comme des coups de revolver dans la tempe, au Zeppelin ou au Café Coton, avec le bruit du ciel. Nous étions tellement heureux que nous étions malades et tout le monde disait que Brigitte Bardot était toute nue sur la plage de Paraty et qu’elle buvait du lait de coco, et comment on peut vivre, après ça ?
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…c’était moi, le vrai baroudeur, le vrai « voyageur toqué », comme disait Mallarmé à propos d’Arthur Rimbaud, peut-être pas un étonnant voyageur mais un « voyageur étonné », car j’arrivais toujours dans des endroits inattendus qui n’étaient pas dans les mappemondes et peut-être même pas dans une géographie. J’avais trouvé ça, « le voyageur étonné », par hasard, au bout d’une phrase, mais c’est une formule que j’avais tout de suite adoptée, car elle est pratique et elle m’avait tiré quelques épines du pied.
J’en avais même parlé au grand Nicolas Bouvier. Je lui avais dit qu’un vrai voyageur ne peut pas revenir chez lui car il ne sait plus quel chemin il doit emprunter et, d’ailleurs, il n’y a pas de chemin.
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Je voyais défiler toutes ces maîtresses. Je m'efforçais de les mettre en rang, de les classer mais je mélangeais leurs noms, leurs seins, leurs jambes, leurs histoires. Je pensais que Maria exagérait. À l'entendre, je n'avais jamais fréquenté que des "sans vergogne". À part la coiffeuse, Graças, elles ne valaient pas la corde pour les pendre. Maria de Lurdes me mettait en garde contre toutes ces filles. Au Brésil, en Amazonie en tout cas, les femmes aussi savent jouer du couteau. Est-ce que je me rappelais le vieil Alcibiade, le type de la favela, qu'on avait retrouvé dans son taudis, presque mort et puis mort tout à fait parce qu' Edvarda Rusbilla lui avait vidé un chargeur dans la nuque ! J'ai dit :

- Oui, je me rappelle le vieil Alcibiade.

Je faisais mine de prendre ça à la blague. J'ai demandé d'une voix sérieuse :

- Et qu'est-ce que tu feras, toi, si ça arrive ?

- Je t'enterrerai, à-t-elle dit.

- Tu as raison, ai-je dit.
- On chantera le chant Excelencia, mais tu ne pourras même pas l'entendre puisque seulement les femmes ont le droit de le chanter et de l'entendre le chant Excelencia.

- Même les hommes morts n'ont pas le droit de l'entendre, le chant Excelencia ?

- Même les hommes morts.
- Alors, ça sert à quoi de mourir ?

- Ça sert à rien, à rien du tout, même.

- Tu pleureras ?

- Je verrai. On peut pas tout prévoir. Je ne sais pas. Je demanderai aux gens.
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Videos de Gilles Lapouge (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilles Lapouge
Dani Legras, journaliste franco-brésilienne, nous fait le plaisir de nous parler du livre d'Adriana Brandão, "Les Brésiliens à Paris, au fil des siècles et des arrondissements"... Elle évoque pour nous le spirite Allan Kardec, la grande artiste Tarsila do Amaral, la lutte des brésiliens et des brésiliennes contre la dictature militaire ... On a envie de lire et relire ce texte en l'écoutant ! Et de l'utiliser comme la "lanterne magique" évoquée par Gilles Lapouge. Pour plus d'informations sur le livre, veuillez cliquer sur ce lien : https://editionschandeigne.fr/livre/bresiliens-a-paris/https://editionschandeigne.fr/livre/bresiliens-a-paris/
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