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Blast (Manu Larcenet) tome 0 sur 5
EAN : 9782205076813
800 pages
Dargaud (27/10/2017)
4.51/5   124 notes
Résumé :
Un homme seul, obèse et sale est amené au commissariat. Au cours de l'interrogatoire, il livre sa vie et explique comment il a, un jour, lâché prise, et est parti sur les routes à la recherche du Blast, cet instant magique où tout s'illumine et où la vie devient parfaite.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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La lutte des classes continue, et le top 10% veut gentrifier la culture comme le reste car la liberté, l'égalité et la fraternité démocratiques sont incompatibles avec l'élitisme aristocratique : c'est ainsi qu'est apparu le terme « roman graphique », un expression snob pour faire de la bande dessinée tout en crachant à satiété sur les bandes dessinées (le libellé de l'insigne « roman graphique » sur babelio est ainsi juste une grosse honte). J'ai donc mis beaucoup de temps et pris beaucoup de recul pour aborder avec sérénité les oeuvres étiquetées « romans graphiques » et acclamées comme des chefs-d'oeuvre, pas comme les bandes dessinées qui elles ne seraient que du temps de cerveau disponible par les masses décérébrées...

"Blast" aurait pu être un thriller psychologique à l'image des films "Deceiver" (1997), "The Interview" (1998) et "Dans la tête du tueur" (2004), dont un passage est repris par l'auteur par ailleurs : oui mais non, les enquêteurs servent de passe-plats au narrateur Polza Mancini qui raconte sa vie et présente sa philosophie de la vie. Au début j'ai trouvé touchante cette histoire de névrosé qui dans sa quête de liberté finit dans la plus complète marginalité. On aurait pu avoir un drame social voire un road movie en clochardie, mais le personnage et ses discours ont fini par m'insupporter : c'est juste un sociopathe qui prend tout le monde de haut en intellectualisant et poétisant son égotisme qui semble révéler son incapacité à empathiser. Donc nous avons 800 pages mettant en scène un obèse boulimique et alcoolique qui se murge en attendant que son foie lâche, car lors de ses hémorragies cérébrales il a des hallucinations dans lesquelles le monde passe du gris au technicolor sous les crayons des enfants Lilie et Lenni avant de taper la discute avec des moaïs dans ses vrais-faux trips shamaniques... Les diatribes sur la norme, le conformisme et la société de consommation tombent à plat vu qu'on prend bien le temps de se moquer des oubliés du système qui n'y ont même pas accès (pauvres, étrangers, minorités), et les envolées lyriques sur la nature tombent à plat vu que tout ressemble à Maubeuge lors d'une triste journée d'hiver...
J'ai cru jusqu'au bout au twist qui donnerait du sens et de l'intérêt à tout cela, mais non en fait donc la montagne accouche naturellement d'une souris. Pire on a deux tomes de transitions qui ne servent à rien à part d'en rajouter plusieurs couches dans le sordide pour aboutir à un mille-feuilles de dégueulasseries. Un titre clivant : on adore ou on déteste, et moi qui aime tant les bandes dessinées j'ai rapidement détesté !!!

Tome 1 : "Grande Carcasse"
https://www.babelio.com/livres/Larcenet-Blast-Tome-1--Grasse-carcasse/151140/critiques/1737101
Tome 2 : "L'Apocalypse selon Saint Jacky"
https://www.babelio.com/livres/Larcenet-Blast-Tome-2--LApocalypse-selon-saint-Jacky/241500/critiques/1752521
Tome 3 : "La tête la première"
https://www.babelio.com/livres/Larcenet-Blast-tome-3--La-tete-la-premiere/400033/critiques/1809436
Tome 4 : "Pourvu que les bouddhistes se trompent"
https://www.babelio.com/livres/Larcenet-Blast-tome-4--Pourvu-que-les-bouddhistes-se-tromp/551912/critiques/1811472
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Difficile de savoir par ou commencer pour parler de cette bande dessinée. le scénario ? Les personnages ? Les dessins ? Les couleurs ?

Pour commencer, je vais parler du scénario. On nous raconte ici l'histoire de Polza Mancini, qui se retrouve dans une longue garde vue, car il semble coupable d'un ou plusieurs meurtres, où ce dernier va raconter sa vision de son histoire et de sa vie. Bien sur dit comme ça, ça peut sembler assez simpliste, mais ça ne l'est pas. Oh que non ! Polza Mancini est un clochard, qui a tout quitté, femme, travail, domicile, suite à la mort de son père. Il a ensuite longtemps erré, motivé par la recherche de ce qu'il appelle le Blast, qui lui procure un état de bien être intense. Et ainsi il raconte l'intégralité de sa vision de son histoire, jusqu'à la fin, jusqu'au meurtre décisif, ou il a été arrêter. C'est très beau, très triste, très profond. En fait, le gros point fort du scénario, c'est que ( et c'est personnel ) comparé à d'autre BD faute du format, Blast offre un véritable fond.

Et ce fond vient essentiellement des personnages, et surtout de leur psychologie. Pour commencer par le personnage principale Polza Mancini, personnage, pour qui la vie n'a pas fait de cadeau. Il est pour commencer alcoolique Ensuite il ne s'aime pas lui même, faute de son physique, en effet il obèse ce qu'il la toujours dégoutté lui même autant que les autres comme il le dit: " Comment ne pas se haïr quand il est si naturel de se faire haïr ?". Il s'est souvent mutilé, et à essayer par plusieurs fois de se suicider. Et pour boucler le tout il est mentalement instable, tu m'étonne ! Mais beaucoup d'autre personnages sont tout aussi travailler, que ce soit Jacky Jourdain, Roland Oudino, ou encore Carole Oudino, ils ont tous vécu des choses horribles, en ont été psychologiquement touché, ce qui est logique, il on en commun, de na pas avoir la vie facile. Jacky dealer, violeur, meurtrier et grand amateur de littérature. Roland schizophrène et violeur.

Le dessin maintenant. Eh bien que dire, c'est tout simplement magnifique. Que se soit les gros plan sur les visages, les paysages etc... La plupart des émotions fortes son véhiculé par des illustrations très fortes.

Et enfin les couleurs ici ont une très grande importance. En effet la plupart des planches sont en noires et blancs, quand il raconte son histoire, et quand il est au poste de police. Cependant certaine case sont en couleurs, ce sont des cases très fortes, des événement ayant profondément marqué Polza:

Pour conclure, cette bande dessinée est excellente, très forte, et aussi très peu joyeuse, pour ne pas dire déprimante. Un grand classique, qui mérite sans aucun doute se renommée.

Je vais finir par vous parler d'une chose que je fais peu, je vais vous parler de l'édition. Car nous somme en présence ici de l'intégral de Blast, qui contient les quatre volumes pour une valeurs de 50 €. Et l'intégral en tant que livre est magnifique. le fourreau dans lequel est rangé le livre, ressemble aux couvertures des tomes individuelle, avec une illustration en noir et blanc. La grande surprise est à l'intérieur. La couverture du livre représente le Blast, tout en rouge, et les tranches des pages sont coloré elle aussi en rouge.
Une édition magnifique, qui de plus pourra toujours servir, si vous n'avez pas apprécié le contenu, pour faire de la musculation ! :-D

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Mon ami m'avait portant avertie, lorsqu'il me déposa Blast sur la table : j'allais être bluffée !

Pas de doute. de bout en bout, de tome en tome : un plaisir constant mêlé d'une admiration sans détour pour l'auteur de cette oeuvre.

L'histoire commence dans un commissariat, où un homme dénommé Polza Mancini est en garde à vue et interrogé. Deux enquêteurs, plutôt zélés et sûrs d'eux-même l'accusent en effet de l'agression d'une femme nommée Carole Oudinot. Aux différentes questions qui s'enchaînent, l'homme répond, détaché presque de la pression qui lui est mise. Il se raconte : son enfance, son père, sa soif de liberté, d'alcool aussi, plus encore ses galères et ses compagnons de galère. Mais il veut dépeindre surtout le Blast, ce moment rare de transe ultime, devenu sa quête et son obsession.
Polza se donne tout entier, dans une démonstration incroyable de sincérité qui finit par semer le doute dans l'esprit des policiers, plus certainement encore dans celui du lecteur. Il ne nous cache rien de ses problèmes d'adaptation sociale, de sa souffrance d'être différent, de sa volonté d'échapper à sa condition première, de s'élever quitte à être seul et inadapté au monde. Il en paiera le prix.

C'est le récit d'une vie en marge, qui oscille entre moments d'émerveillement purs et périodes d'horreurs authentiques, soulignés magnifiquement en cela par un dessin incroyable et une puissance de récit comme rarement rencontré. Depuis le réalisme d'un croquis d'oiseau ou d'un arbre, tout en noir et blanc crayonné, véritables moments de temps suspendu, jusqu'aux planches éclatantes de couleurs et d'explosion émotionnelles, Manu Larcenet nous fait passer par une multitude de sentiments, d'une grande force d'empathie malgré les abominations parfois décrites.
C'est une plongée dans une psyché humaine, appuyée par un récit, poignant, mais aussi par des passages sans un mot, des regards appuyés et pénétrants, une nature matricielle et surtout : les Moaï, omniprésents, hypnotiques. Plus encore, cette BD incroyable a pour moi des racines psychanalytique avec un fondement psychiatrique, bref un ovni incroyable...

A lire, et relire encore !
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Cette modeste critique concerne la totalité de cette bande dessinée, même si elle suit la lecture de « Pourvu que les Bouddhistes se trompent », dernier opus et tome 4 de la série Blast.
On espère qu'ils se trompent, en effet car comme l'enseigne Maître Thich Nhat Hanh :
« La notion de réincarnation est populaire pour plusieurs raisons : d'abord il semble que certains individus qui nuisent aux autres par leur comportement ne souffrent pas du tout ; c'est une forme d'injustice, il faudrait donc qu'il y ait une vie future pour que ces gens puissent en quelque sorte payer en échange du mal qu'ils ont commis. »
Le mal commis par Polza Mancini ?
Cette bande dessinée est une descente aux enfers qui ne rentre dans aucune case connue. Manu Larcenet est assez génial, on le savait avec « retour à la terre » et là il s'est livré à l'écriture d'une impressionnante histoire fleuve, torrentielle, charriant son lot de limon et de déchets.
Mancini expérimente la drogue, la violence, le sexe, navigue entre raison et folie, entre humanité et bestialité, monstruosité même.
Sommes-nous en présence d'une séance de psychanalyse menée par deux flics ? D'un récit halluciné ?
Noir tout est noir dans ce récit, jusqu'aux planches mâtinées de touches de gris.
Et au milieu de tout cela, les couleurs affreuses des moment de « Blast » qui signifie selon les Nord-américains : « a destructive wave of highly compressed air spreading outwards from an explosion ».
A moins que l'on ne préfère la définition médicale :
« Ensemble des lésions organiques provoquées par l'onde de choc d'une explosion »
C'est un peu des deux pour ces moments qui rythment les pérégrinations de ce marginal monstrueux à travers champs . . . cherchant la liberté dans la solitude et ... le Blast.
L'auteur se livre à une habile démonstration picturale et narrative, une espèce de leçon graphique sur un thème imposé : la folie. Ces sombres personnages aux traits vraiment bizarres, entrent dans l'imaginaire du lecteur avec force et y restent pour un moment, dans toute leur laideur, avec tous les détails les plus repoussants de leurs corps souvent difformes, reflet de leurs âmes torturées. En cela, cette BD est remarquable car si on extrait une planche isolée et qu'on demande à un quidam (comme moi) qu'en penses-tu ? il y a de fortes chances qu'il réponde : « c'est moche ». Simplement.
Et pourtant, cela finit par fonctionner. Pourquoi ? Parce que c'est comme un roman dont il faut accepter l'immersion préalable avant d'en apprécier le déroulement.
Manu Larcenet s'autorise même, en contrepoint à la noirceur de l'histoire racontée, à croquer avec une finesse et un réalisme sidérant la nature, les bois, les animaux. Il nous balade en nous faisant savoir qu'il le fait sciemment. C'est étonnant, détonnant.
Cette série se lit presque en apnée. le lecteur, pris dans ce maelstrom malsain, ne cesse de se demander où se situe la vérité, du côté de Polza ou de ses interrogateurs ?
Il faudra attendre la fin de cette fable dérangeante et déroutante pour avoir le droit de continuer à s'interroger sur la nature et les critères de jugement de la santé mentale de certains habitants de ce monde . . . tous ?
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Blast est un titre qui a la réputation d'être un chef d'oeuvre de noirceur et de poésie. Après lecture, je confirme cette réputation avec néanmoins une retenue sur le mot chef d'oeuvre car je n'ai pas encore pris assez de recul sur cette lecture et on ne peut pas dire que je sois totalement envoûtée.

Je ne sais si on peut dire que j'ai "aimé" Blast, mais en tout cas j'ai reçu une grosse claque. C'est tellement dérangeant. Ce roman graphique a une aura et une ambiance puissantes et particulières, c'est certain. Il y a quelque chose de beau et de poétique et en même temps de foncièrement dérangeant, triste et glauque, même si cela est presque sous-jacent pour le moment.

Il s'agit d'un roman graphique en 4 tomes et chaque tome est un sacré bébé : un peu plus de 200 pages. Ce qui permet de bien poser l'ambiance et l'histoire. D'ailleurs un des intérêts de ce livre est de prendre de son temps pour bien nous plonger dans cet univers sombre, perturbant et en même temps fascinant en jouant sur la perception qu'on a du personnage principal, Polza Mancini, un homme au regard presque rêveur qui semble inoffensif. Mais on nous dit depuis le début que c'est une mauvaise personne : il a commis un crime horrible. L'histoire commence par l'interrogatoire de police de cet homme qui a commis un crime affreux sur une femme. Cet homme obèse et répugnant, qui ne semble pas pris de remords, va commencer à expliquer aux flics le chemin qui l'a mené pour en arriver là. En gros : vivant sa vie -merdique- en tant de spectateur blasé et résigné, il est un jour possédé par le "blast". Ce blast, c'est une sensation de transe qui lui fait voir le monde qui l'entoure sous un oeil nouveau, innocent, léger et pur. A savoir que ce RG est en noir et blanc, sauf les passages où le personnage ressent le Blast : des couleurs chatoyantes et des arcs-en-ciel enfantins l'entourent.

Tout le scénario est articulé autour des entretiens des policiers pour gagner la confiance de Polza afin qu'il raconte son histoire, que l'on découvre sous forme de flashback. Car Polza leur raconte tout, sans filtre apparent et sans se braquer, de manière cohérente et totalement lucide. Et son histoire c'est la recherche du "Blast", cet état de béatitude complet qu'il n'arrive à provoquer qu'en faisant des choses "folles". On suit ce qui pourrait s'apparenter à sa descente aux enfers après avoir tout lâché du jour au lendemain (vagabond, ermite, squatteur, victime de violences des rues, etc.) mais qui bizarrement est perçu par lui comme une libération. Il vit sans limites et apprécie les choses simples de la vie comme observer les animaux dans les forêt des jours durant sans voir personne. Il est doté d'une intelligence rare et même d'une certaine douceur et on perçoit le philosophe en lui, ce qui fait qu'on l'admire presque. Et c'est ce qui est perturbant car on sait que ce personnage est malsain : il est présenté comme un gros porc (il se goinfre salement à longueur de temps) et bien sûr on sait que c'est un assassin. Cependant, plus on avance plus on a dû mal à comprendre pourquoi les flics ont l'air de le détester autant (ce qui sera révélé à la fin). En effet, en avançant on comprend aussi que c'est une homme qui souffre énormément, hanté par son passé et notamment par le souvenir de son père et de son frère et par la propre image qu'il a de lui. Bref on le prend presque en pitié.

Le final est grandiose. de ceux qui vous retourne le cerveau en vous demandant si Polza est un monstre ou au contraire une victime de son mal être. Complètement pétrifiant. Un coup de maître.

Pour conclure, un Roman Graphique loin du happy end ou de la lecture légère mais qui remue complètement en dedans et qui incite à la réflexion sur l'âme humaine.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J'ai réalisé que, mon père mort, je ne pouvais plus le décevoir... J'étais libre... L'évidence était d'expérimenter pleinement cette liberté nouvelle avant de m'écrouler à mon tour sur un lit d'hôpital.
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Est-ce que vous connaissez « Star Academy » ? Les jeunes qui participent à cette émission ont un temps limité pour se servir du téléphone… Un compteur leur indique quand leur minute réglementaire est écoulée… Ce qu’il y a de remarquable, c’est qu’ils raccrochent toujours pile à temps… Peu importe ce qu’ils disent ou à qui ils parlent… Même si aucune personne physique ne les contraint à une telle ponctualité, aucun d’entre eux n’a jamais songé à dépasser sa minute… Avant la mort de mon père, je menais ma vie comme eux… Je respectais scrupuleusement la minute qui m’était impartie par le compteur…Il m’aura fallu attendre que mon père meure pour ne plus me satisfaire de…ma minute réglementaire… Aujourd’hui, si j’ai besoin de temps de temps, je le prends.
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Aurais-je autre chose à lui offrir que les ignobles banalités qu’on inflige aux mourants ? Comme si c’était déjà pas suffisant de crever, il faut encore se cogner les angoisses de ceux que les métastases laissent provisoirement de côté… C'est toujours ça qu'on déballe aux crevards, qu'on est tristes, mal à l'aise, gênés, inquiets, perdus... qu'on a peur en somme... Mais c'est seulement nous que ça soulage...
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Pourtant, vous connaissez les histoires des hommes... Tordues, complexes... Elles sont votre matière première, votre spécialité... Vous devriez le savoir mieux que quiconque que rien n'est entier, sans nuance... Les mauvaises langues disent cependant que c'est justement la nuance qui différencie l'homme du policier...
Je sais que c'est la mode du moment... on pense que le mystère n'existe que pour être dissipé... on pense que tout est explicable, qu'il suffit d'aller chercher les réponses sur internet... mon histoire n'est pas mathématique! elle se résume tout entière à la collision entre le hasard et... mes obsessions... c'est pas des choses qu'on trouve sur internet !... et ce qui est fascinant, c'est qu'entre ces deux pôles, il n'y a pas de trace de morale, d'éthique ou même de justice... là ou vous vous réduisez à la moi, je ne me conforme qu'à la nature... et la justice n'existe pas, dans la nature !
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- J'étais déjà différent. Pas de cette posture qu'on se choisit plus ou moins à l’adolescence. Non, la vraie. Celle avec laquelle on naît et puis on meurt sans avoir jamais connu de répit. Pour échapper aux outrages ordinaires de la meute, j'avais ma place forte. De l'autre côté de mon rempart de meulière, la rue, les parfums de boulangerie, la vie... J'ambitionnais, déjà, une vie différente, sans école, sans camarades, sans graisse... Je rêvais d'un mélange confus de pains au chocolat et de liberté... Je rêvais d'être grand... Je ne savais pas alors, qu'il ne suffit pas d'être grand.
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