Que la victime soit un poète pourquoi pas, c'est plutôt original. Mais que c'est long, que c'est ennuyeux et le coupable est trouvé tres rapidement.
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Tout ça pour ça! Alléchée par le titre je pensais me régaler à la lecture de ce polar littéraire Que nenni , une vraie déception , des longueurs, du bavardage , une intrigue tirée par les cheveux, des indices maladroits , et très vite on devine qui est l'assassin Un vrai gachis!
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L'éditeur Karl Petersen n'a vraiment pas de chance. Alors qu'il se rend chez son ami et néanmoins poète maudit Jan Y. Nilsson pour lui faire signer le contrat du siècle, quel n'est pas son effroi lorqu'il le découvre pendu dans son bateau, une plume de stylo fichée dans son cou…. L'inquiétude est d'autant plus grande qu'il s'agissait de finaliser la parution du premier polar dudit poète. Qui et pourquoi sont les questions que doit résoudre le brave commissaire Barck, qui s'essaye par ailleurs à la poésie à ses heures perdues. L'intrigue est censée se densifier lorsque que la plume recrutée pour finir le polar est assassinée à son tour.
La Suède, une intrigue policière sur fond de littérature, le tout emballé dans un procédé de mise en abîme, tout cela avait de quoi titiller mon intérêt. Hélas, trois fois hélas, l'enquête se traîne si mollement que j'ai songé mille fois à décrocher. L'enchainement de platitudes du style « l'intégrité du poète versus les horribles polardeux vendus au capital » laisse régulièrement la place à de trop nombreuses digressions artificielles sur la littérature en général puis à la compromission artistique en particulier. Quant aux personnages, à peine esquissés, ils ne servent que de support technique à la rhétorique de l'auteur. Ils n'ont laissé aucun souvenir dans ma mémoire, c'est dire. Un mauvais choix sur toute la ligne.
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