Impossible de résumer ce livre très documenté de 544 pages comportant un index de 26 pages, et abordant à la fois l'aspect "sociologique" de la profession de compositrice, et des passages consacré à nombre d'entre elles comme Pauline Viardot, soeur de Maria de Bériot ("La Malibran"), fille de l'espagnol
Manuel Garcia, compositeur d'opéra et ténor préféré de Rossini, et maîtresse (notamment) d'
Ivan Tourgueniev qui couchait avec la femme et chassait avec le mari, avant des soirées musicales ou littéraires à trois. Cette précieuse source de documentation est évidemment davantage un ouvrage à consulter ponctuellement qu'à lire de bout en bout comme un roman, mais à travers sa lecture, on ne manque pas de mieux comprendre cette époque charnière de l'intérieur.