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3,79

sur 1891 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il y a des livres qui nous attire tellement, que parfois, on se dit qu'on les aime avant d'en avoir lu les premières lignes. Malheureusement quelque soit notre envie d'aimer ce livre, il arrive qu'il nous résiste, et à mon grand regret ce fut le cas pour L'Amant de Lady Chatterley.

Dans un premier temps j'ai été totalement emportée par la délicatesse de l'écriture de D.H.Lawrence. J'ai aussi été frappée par ses remarques toujours pertinentes aujourd'hui sur l'aspect matérialiste et superficiel de la "haute" société et des "masses". En revanche le ton nostalgique (et parfois pessimiste) avec le regret de voir l'avènement de la "nouvelle Angleterre", plus industrialisée et détruisant les majestueuses campagnes anglaises ... cela avait un air de déjà vu ; avec des discours semblables chez Thomas Hardy ou J.R.R.Tolkien, par exemple. Un discours presque commun pour son époque. Bien sûr, les descriptions érotiques le sont moins et j'imagine aisément que la bonne société edwardienne a dû s'exclamer de nombreux "oh ! shocking!" à la lecture de ces passages où le sexe est source de plaisir et non un acte mécanique dans la sacro-sainte institution qu'est le mariage - surtout depuis l'ère victorienne.

Là où j'ai le plus été déçue dans ma lecture, c'est que je ne me suis attachée à aucun des personnages.
Entre :
* Constance, dont Lawrence dit lui-même qu'elle cherche "aveuglément, avec une avidité de femme, désirait le bonheur, la certitude du bonheur." ;
* Clifford, le soldat rescapé de la Première Guerre mondiale devenu un roi ridicule dans une double tour d'argent : son fauteuil qui le prive de sa virilité et Wragby qui lui permet de régner sur les mineurs tout en étant éloigné de ce monde qu'il ne comprend pas ;
* et Oliver Mellors qui incarne une vision idéalisée du brave homme de la campagne qui derrière sa rudesse et son horrible patois cache une intelligence et des manières aussi raffinées que celle des bourgeois.
En fait, je n'ai pas réellement cru à ce trio. Trop de clichés sans doute. Sans parler de toutes ces digressions.... assez décourageante parfois.
Toutefois, D.H.Lawrence a très bien décrit la confrontation entre la classe ouvrière et la bourgeoisie anglaise : entre appréhension, fascination et envie.

En bref, D.H.Lawrence a laissé à la postérité un roman assez typique de début de siècle, mais qui ne m'a pas enflammée.
Dommage...
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Aïe... quel ennui pour ma part !
Je n'ai pas aimé cette lecture qui m'a fait soupirer tout du long, dans l'espoir qu'il se finisse vite, tourmentée par l'idée d'abandonner, j'ai tout de même tenu.

Peut-être est-ce la période qui m'a déplu, l'Angleterre, les mines... puisqu'il traite des sujets qui ne m'inspirent pas...
Mais surtout que de détails inutiles, ennuyeux, que l'on ne retient pas.
En revanche on retrouve bien la puissance des riches face aux pauvres, une telle arrogance, les plus intelligents, les plus supérieurs, quel agacement mais tellement réel encore de nos jours.

Des énormes clichés homme/femme, des parties bien trop philosophiques à mon goût, et à côté de ça, des passages « érotiques » cru en paroles, mais pas très convaincants non plus.
Le changement de langages du garde-chasse avec son patois, m'a vraiment agacé !

Quelle conclusion en tirer... qu'il faut attendre quelqu'un pour changer de vie, une vie pourtant qui ne nous convient pas, dans la peur de l'abandonner pour ne pas trouver mieux ou de décevoir son entourage.. hum.. l'éternelle question !
Du coup quoi de mieux que de prendre un amant - ou plusieurs d'ailleurs, c'est tellement la solution...

Je n'arrive pas à trouver de points positifs à ce roman, hormis de l'avoir terminé !

CHALLENGE SOLIDAIRE 2022
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Seigneur que c'est ennuyeux. Il ne faut pas toujours suivre les conseils ( c'est Génial ! Génie est aujourd'hui un mot qui n'a plus de sens), ni même les critiques (dithyrambiques). c'est un nanar sans aucun intérêt, même pas une belle histoire d'amour. Un zolpidem sur fond de "drame de la misère"... rien qu'une histoire de fesses chez les nantis. Mon dieu que c'est inintéressant tous ces problèmes existentiels... Paris Match sans photos. 👎👎👎
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Je sors de cette lecture déçue. Mellors toujours ricaneur, Constance ne sait pas ce qu'elle veut. Les rapports entre les personnages sont alambiqués. A certain moment on ne sait pas si Constance est réellement consentante. Bref la lecture a été longue et je sors frustrée de cette lecture.
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J'ai bien aimé le début, même si c'était très caricatural, les états d'âmes de chacun des personnages étaient compréhensibles et ça partait bien : Lady Chatterley déprime et prend une infirmière pour s'occuper de son mari handicapé, celui-ci veut un héritier et par conséquent lui suggère d'avoir une liaison avec un autre homme, bref, j'imaginais une liaison passionnée dans laquelle le mari n'allait pas souffrir. Jusque là, pourquoi pas.

Attention spoilers.

Au bout de 200 pages ça se gâte :

- LES premièreS relationS entre Lady Chatterley et son amant sont à peine consenties (quand une des 2 personnes est à peine consciente de ce qu'il lui arrive, qu'elle reste immobile, et qu'elle ne garde aucun souvenir de ce qu'il s'est passé juste après, ce n'est pas hyper consenti).
- le mari veut que sa femme ait un enfant (qu'il est prêt à élever), mais quand elle s'extasie devant le bébé de la voisine il la trouve niaise (sa femme), ça lui sort par les yeux et refuse d'en entendre parler (du bébé). Je n'ai pas trouvé ça logique.
- L'infirmière du mari finit par être une esclave, dispo H24 et toujours contente de jouer à un jeu avec lui ou lui faire la lecture, elle ne vit plus que pour le servir au final.
- L'amant se met à parler patois pour mettre les femmes mal à l'aise (très classe) et ricane constamment, j'ai trouvé ça insupportable.

Alors c'est vrai, ça parle d'adultère et l'amant prononce « couilles » et « cul » de temps en temps, mais à part cueillir des fleurs pour les entrelacer dans leurs poils pubiens il ne se passe pas grand-chose. J'ai terminé le livre à la hâte ! Heureusement la fin est assez plaisante dans le sens où ça aurait pu être bien pire.
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