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sur 1891 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« Je travaille toujours à la même chose : rendre la relation sexuelle authentique et précieuse au lieu de honteuse. Et c'est dans ce roman que je suis allé le plus loin. Pour moi, il est beau, tendre et frêle comme le moi dans sa nudité. »
Lettre de D.H. Lawrence à Nancy Pearn, le 12 avril 1927

Avec une telle profession de foi, c'est en toute confiance que j'ai abordé cette lecture. Cela faisait longtemps que j'y songeais : le thème du livre et l'anathème dont il fut longtemps l'objet, la personnalité attachante de D.H Lawrence, le film que Pascale Ferran en a tiré, tout me séduisait. C'est donc nantie d'une indulgence et d'une bonne volonté inexpugnables que je me suis lancée dans la lecture de ce Classique de la littérature anglaise. Hélas, l'une et l'autre se sont assez vite fracassées contre la prose de l'auteur, souvent poussive, maladroite, parfois tellement emphatique que c'en est ridicule (beaucoup, mais alors beaucoup de points d'exclamation dans ce texte), parfois tellement triviale que c'en est gênant, une écriture méandreuse qui m'a donnée l'impression, sans doute à tort, de ne pas savoir où elle allait.

Au début, ça se présente plutôt bien. le chapitre premier introduit assez efficacement, sinon élégamment, Connie, son mariage avec Sir Clifford Chatterley, le départ à la guerre de ce dernier, son retour en miettes : handicapé et impuissant. Avec le chapitre deux et la fin de la guerre, commence la nouvelle existence de Connie dans la sinistre demeure familiale des Chatterley, Wragby. :
« Leur existence se déroulait ainsi : dans le vide. Quant au reste c'était une non-existence. Wragby, les domestiques… n'avaient qu'une existence spectrale. »

Là, forcément, je tique un peu. Je me dis : voilà un propos qui réussit l'exploit d'être à la fois redondant et parfaitement creux. Pas terrible, mais pas de nature non plus à me faire abandonner ma lecture, d'autant que j'ai de la bonne volonté à revendre. Je poursuis donc. J'apprends que Clifford, profondément humilié par son handicap, ne veut voir personne à part les domestiques. Rien d'étonnant à cela, me dis-je, et je compatis avec la malheureuse Connie, obligée, dans la fleur de l'âge, de vivre recluse avec un handicapé acariâtre dans une demeure spectrale. Je me dis aussi : vivement l'entrée en scène du garde-chasse, que Connie (et moi aussi) nous distrayions un peu. J'en suis là de mes réflexions quand j'apprends incidemment au détour d'une phrase que « Clifford avait pas mal d'amis, ou plutôt de connaissances, qu'il recevait à Wragby. Il invitait toutes sortes d'écrivains, de critiques susceptibles de vanter les mérites de ses livres. Ils étaient flattés d'être accueillis à Wragby, et ils encensaient.»

C'est là, je crois, en plein milieu du deuxième chapitre, que j'ai commencé à douter de la cohérence de ce récit. Car de deux choses l'une. Soit Connie et Clifford mènent une vie d'ascètes solitaires dans laquelle il ne se passe strictement rien, soit ils reçoivent leurs amis et relations à Wragby. Les deux situations me semblent difficilement compatibles. Pas pour l'auteur, visiblement, qui continue comme si de rien n'était à nous parler des réceptions données à Wragby et du succès grandissant de Clifford. Bref, je me mets à douter, dès lors, une sorte d'engrenage fatal se met en branle. Je suis agacée. Oui, c'est un trait de ma personnalité que je déplore : je m'agace très facilement et il m'est très difficile, ensuite, de me dés-agacer. Donc, me voici passablement agacée, mais toujours engagée dans ma lecture, quand se produit un petit événement : l'entrée en scène au milieu de ce paysage figé d'un tiers personnage, Michaelis, auteur de pièces de théâtre, et dont je n'ai pas réussi à savoir s'il était au faîte du succès ou sur le déclin. Mais là n'est pas l'essentiel. Il devient l'amant de Connie, et surtout il fournit l'occasion à l'auteur qui, manifestement, n'aime pas beaucoup Michaelis, de nous gratifier de quelques unes de ces métaphores dont j'ai découvert, par la suite, qu'il avait le secret :

« Les hommes étaient bien tous les mêmes, ils oubliaient l'essentiel. Ils perdaient la tête, ils partaient comme des pétards, et ils s'attendaient qu'on les suive au ciel, eux et leurs zizis. »

« La déesse du Succès, cette chienne, faisait tirer la langue à des milliers de chiens haletants. Si l'on doit juger au résultat, le premier qui la possède est un caïd parmi les chiens. Michaelis pouvait donc redresser la queue. »

Je précise pour ceux qui auraient, comme moi, l'esprit mal tourné, que la polysémie du mot « queue » en français n'a pas son équivalent en anglais, « tail ». J'ai vérifié. D'ailleurs, tant que j'y étais, je me suis procurée la version anglaise, car, après tout, on n'est jamais à l'abri d'une très mauvaise traduction. La traduction de Pierre Nordon, m'a paru suivre fidèlement le texte, peut-être un peu trop d'ailleurs. En tout cas, pour moi, ce fut le coup de grâce. Et si j'ai poursuivi ma lecture, c'est uniquement parce que je voulais faire la connaissance de Mellors, le garde-chasse. La rencontre n'a pas trop tardé, mais en revanche, j'ai dû encore pas mal patienter avant d'arriver au coeur du sujet : la liaison entre le susdit et Connie.
En attendant, j'ai dû endurer Michaelis, dont la caractéristique première, au lit, est de jouir en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. J'ai dû également endurer des discussions pseudo littéraires et pseudo politiques entre Clifford et ses invités, qui m'ont autant ennuyée que Connie. Sur ce point, nous étions manifestement en phase, elle et moi. En revanche, elle s'est aliénée définitivement ma sympathie quand, à une question un brin condescendante de Clifford sur le fait de savoir si elle avait ou non lu Proust, elle répond :
« J'ai essayé, mais il me rase », ajoutant, enfonçant le clou, clouant au pilori ce qu'il me restait d'indulgence à son égard :
« Il me rase avec toute cette subtilité ! Il n'a pas de sentiments personnels, il ne fait que disserter sur les sentiments. J'en ai assez de cette vanité mentale. »

Abasourdie, je fus. D'autant que cette remarque qui, je le dis au passage, dénote une profonde, une abyssale méconnaissance de Proust et de son oeuvre, n'est pas anodine. Elle participe d'une vision du monde éculée qui irrigue le livre de bout en bout : la conviction que le corps est irrémédiablement séparé de l'esprit, seul le corps permettant d'appréhender la réalité dans sa plénitude. du reste, si Connie avait lu attentivement Proust, elle aurait vu que sur ce point, ils ne différaient pas tant que cela l'un de l'autre. Proust se méfie grandement de l'intelligence et considère que les sens sont le vecteur privilégié de la connaissance. Mais bien sûr, ce qui, chez Proust est infiniment subtil, devient opposition binaire chez Lawrence. le roman se présente comme une fête des sens en contraste absolu avec l'intellect froid, calculateur, étriqué. En gros, Connie incarne la plénitude du corps, Clifford incarne l'esprit dans ce qu'il a de plus racorni, et Mellors, l'homme des bois, oscille entre ces deux pôles, affichant, du moins en paroles, une nette préférence pour le premier, en particulier pour son phallus auquel il voue une sainte vénération, et un vif mépris à l'égard du second. C'est tout à fait affligeant.

Il est assez piquant de constater que ce qui se présente comme une apologie de la sensualité, de l'amour, de la nature, m'ait paru à ce point creux et désincarné. Que les personnages, Clifford et Mellors en particulier, n'aient jamais pris corps sous mes yeux, l'un, Clifford, l'aristo intellectuel froid, handicapé et impuissant ressemblant à une métaphore, l'autre, Mellors, l'homme du peuple, le garde-chasse homme des bois éveillant Connie à la sensualité dissimulant mal le fait qu'il est un double fantasmé de l'auteur. En fait, les personnages de ce livre sont des idées, des archétypes avant d'être des personnages de chair et d'os. Je ne dis pas que c'est mal, je dis juste que je trouve cela prodigieusement ennuyeux.
Seul un passage a éveillé mon intérêt : celui où Clifford, coincé dans une côte herbeuse avec sa chaise roulante motorisée, s'acharne à vouloir la faire avancer sans l'aide de Connie ni de Mellors, finissant par s'embourber et manquant de peu flinguer le moteur, obligeant Mellors à prendre des risques pour le sortir de là. Cette fois-ci, situation et personnages sont véritablement incarnés : le sentiment d'humiliation de Clifford qu'il s'efforce de cacher derrière une surenchère dans l'arrogance ; la gêne de Connie tentant, avec tact et douceur, de ramener son mari à la raison; l'obligation de soumission de Mellors, qui refuse d'abdiquer sa dignité…

Pour ceux et celles qui, n'ayant pas encore lu ce livre, voudraient s'en faire une idée, disons, plus équilibrée et recueillir des avis nettement plus favorables que le mien, je les invite à lire les excellentes critiques de Fabinou7, ODP31, palamede, berni_29, LaBibliodOnee… sans oublier le savoureux pastiche de Pascontent.
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Ennui, mépris, dégoût.
Ce sont les sentiments que Constance (Connie) Chatterley en vient à éprouver pour son mari, Clifford, et pour leur domaine de Wragby, dans la campagne anglaise.
Tout avait pourtant bien commencé, à l'aube de ce nouveau siècle. Constance et Clifford se rencontrent, se sentent unis par une grande complicité intellectuelle. Ils se fiancent puis se marient. Puis s'en vient la Grande Guerre, qui prive Clifford de l'usage de ses jambes et de sa virilité. Mais qu'importe, pour lui « le côté sexuel ne signifiait pas grand-chose », et, quant à Connie, elle « n'était pas peu fière de cette intimité qui était au-delà du sexe, au-delà de la « satisfaction » de l'homme. (...) l'intimité était plus profonde, plus personnelle que cela. Et le sexe n'était rien d'autre qu'un accident, qu'un accessoire en tout cas ». Et le jeune couple de préférer se retirer au manoir familial de Wragby, loin de l'incessante agitation de la ville. Dans leur sombre demeure, Clifford et Connie tiennent salon avec quelques intellectuels divers et variés, et Clifford se pique même de devenir romancier. Connie se dévoue corps et âme (surtout âme) pour soutenir son époux invalide dans ce projet, qui semble lui redonner goût à la vie. « Le temps passait. Quoi qu'il arrivât, rien n'arrivait, car elle était superbement détachée de tout. Elle et Clifford vivaient dans leurs idées et dans ses livres ». Mais après s'être voilé la face pendant quelques années, Connie doit s'avouer qu'elle trouve ces bavardages philosophico-politiques vains, vides, désincarnés à force d'être cantonnés au monde de l'esprit. Elle en devient presque un fantôme, dépérissant d'ennui, d'inaction et de manque de vie dans sa triste chaumière : « la vie intellectuelle de Clifford et la sienne devenaient peu à peu un pur néant. Leur mariage, leur vie intégrée fondée sur l'habitude et cette intimité dont il avait parlé, devenaient certains jours absolument vides, du néant. Des mots, beaucoup de mots, et c'était tout. La seule réalité, c'était le néant, et par-dessus, l'hypocrisie des mots ».
Heureusement, le printemps revient, et il prend subitement à Connie l'envie de se promener dans le bois autour du domaine pour observer les petites fleurs et les petits oiseaux. En fait d'oiseau, elle rencontre Mellors, le garde-chasse grand, musclé, taciturne, viril. Ce qui devait arriver arriva, et Connie découvre le plaisir sexuel au féminin et la vraie passion. Elle met aussi les doigts dans l'engrenage compliqué de l'adultère, des différences sociales, de son envie de vivre en dilemme avec un reste de loyauté envers son triste sire de mari.

Bon. Vous aurez observé que je n'ai mis que deux étoiles à ce roman. « Quoi-comment-qu'est-ce ? Elle ose ne pas aimer ce chef-d'oeuvre ? » Ben... oui. Ennui, « déplaisance », indifférence, je n'ai pas éprouvé grand intérêt pour cette histoire. Ce roman est sans nul doute richement pensé, écrit et construit, moderne (et, je suppose, choquant) pour son époque, pose de grandes questions (opposition Nature/Progrès, lutte des classes, qu'est-ce que l'amour, la vie,...), décrit avec une infinie subtilité psychologique les pensées et comportements des personnages, et pourtant... Rien à faire, j'aurais vraiment voulu l'aimer, j'vous jure, mais non. J'ai trouvé tout cela trop intellectualisé, trop psychanalysé, ou au contraire, parfois trop vulgaire (en tout cas ce genre d' « érotisme » ne me convainc pas). Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, sacrément ambigus (la palme à Mrs Bolton), manipulateurs, malsains et/ou névrosés. Tout cela l'emporte sur l'histoire d'amour, qui à mon sens n'en est pas une, ou pas encore. Je n'y ai lu que l'histoire banale d'un désir physique et d'une passion, qui se transformeront peut-être en amour, un jour. Mais c'est une autre question, et une autre histoire.
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Ce livre n'a pas été une grande révélation pour moi, bien au contraire. Je l'avoue, je me suis ennuyée pendant ma lecture.
Tout d'abord, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages. Constance n'est pas très vive intellectuellement parlant et plutot mollassonne. J'avais envie de la prendre par les épaules et la secouer.
Mellors m'a énervée à parler patois et vouloir paraitre plus bête qu'il n'est en réalité.
Clifford est suffisant et hautain.
Quand à l'histoire, il s'agit d'un triangle amoureux des plus classiques. Aucune originalité de ce coté là.
Bref, ça n'a pas été une réussite pour moi...

Pioche de janvier 2022 choisie par Jacline
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Ce livre a beaucoup de critiques positives, mais j'ai un avis un peu différent. Je n'ai tout d'abord pas apprécié les personnages : Constance me parait souvent trop niaise et Mellors semble toujours ricaner. de plus, il considère un peu trop le personnage principal féminin comme un objet, à mon goût, ne ressentant apparemment pas de sentiments profonds pour elle, ou sinon les cachant bien. J'ai été très déçue d'ailleurs sur ce point, m'attendant à lire une histoire d'amour passionnel. C'est dommage parce que le sujet en lui-même était très intéressant : une étude de moeurs de l'Angleterre au début du XXème siècle, un aperçu du gouffre existant entre les gens aisés et ceux du peuple, etc. La présence de l'érotisme fait aussi sortir le roman du lot.
Je n'ai pas toujours apprécié non plus certaines tournures de phrases, mais je ne pourrais dire si cela est dû à la traduction ou si elles étaient ainsi dans le texte de Lawrence.
Un dernier point, mais ne concernant pas le roman en lui-même, plutôt l'édition que j'avais : les notes étant nombreuses, les placer en fin de livre n'est à mon avis pas judicieux. A la cinquantième, lassée de ce va et vient, je ne m'y suis plus référee.
Étant consciente des nombreux avis positifs, je suis ouverte au dialogue, étant peut-être passée à côté de quelque chose au fil de ma lecture.
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L'Amant de Lady Chatterley est le texte le plus connu de Lawrence, propulsé au rang de chef d'oeuvre de la littérature érotique, car un des premiers à valoriser une femme trouvant son plaisir dans les bras du garde chasse de son mari … Alors que tout les sépare au sein de l'Angleterre puritaine du début du XXe siècle, Constance va en effet trouver le bonheur sexuel dans une cabane au fonds des bois, en apprenant d'abord à connaître son corps. Affligée d'un mari revenu estropié de la guerre, le mépris qu'elle lui porte augmente en même temps que son amour pour son amant, un amour total qu'elle vit loin d'un monde en plein changement. Un monde qui lui permettra de vivre sa passion jusqu'au bout en demandant le divorce et en l'obtenant. Un monde dans lequel elle va pouvoir se réaliser et vivre pleinement.

"Elle sentait qu'elle était arrivée au but le plus primitif de sa nature, et qu'elle était essentiellement sans honte. Elle était soi-même, dépouillée et sans honte. Ce fut un triomphe, presque une gloire. C'était donc ainsi ! C'était là la vie !"

Publié à Florence en 1928, le roman n'a pu être imprimé au Royaume-Uni qu'en 1960, longtemps après la mort de l'auteur (1930). La publication du livre a provoqué un scandale en raison des scènes explicites de relations sexuelles, de son vocabulaire considéré comme grossier et du fait que les amants étaient un homme de la classe ouvrière et une aristocrate. Les éditeurs anglais ont été amenés devant un tribunal mais ils ont su montrer l'intérêt littéraire de l'oeuvre et échapper à la condamnation pour obscénités. Ils furent donc acquittés et leur exemple fit jurisprudence pour une plus grande liberté d'expression.

Pour ma part, si je reconnais la valeur symbolique de ce roman, j'ai eu du mal à m'y intéresser. Constance ne m'a semblé être qu'une pimbêche, qui observe avec détachement la dévotion que lui voue son mari, sans réellement lui accorder d'importance et encore moins d'intérêt. S'il était publié aujourd'hui, je ne m'y serai sûrement pas intéressé, les scènes érotiques me semblant toujours fausses dans la littérature.

Bref, une déception pour ce classique, même si je m'y attendais quelque peu …
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Un livre qui se lit assez bien... mais vraiment étrange et qui m'a laissée perplexe.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages qui ont des façons de penser et de parler entre eux très particulières, tous autant qu'ils sont. En fait toutes ces réflexions sur la révolution industrielle, les hommes, le sexe, la relation homme-femme... sonnent un peu faux.
Pour ce qui est de la relation entre Constance et le garde-chasse, le début était prometteur, une tension s'installe entre les deux personnages. Puis ça devient presque niais, creux et encore une fois étrange. On ne comprend pas vraiment cette histoire d'amour, on a du mal à y croire.
Quant à l'écriture, elle m'a gênée par moments, par sa crudité : cul, couilles... j'ai trouvé ça désagréable.
Mais bon, je suis allée au bout sans vraiment me forcer et la fin du roman m'a tout de même plu !
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L'Amant de lady Chatterly a connu un succes de scandale quand il a paru en 1928. Ce roman raconte l'histoire de'une pauvre femme qui est privée des services de son mari quand un accident lui enleve l'usage de la partie inférieure de son corps. Une solution se présente dans la forme du garde-chasse des domaines de Lord Chatterly. le dénouement est donc fort heureuse.

D.H. Lawrence est tombé dans la disgrace à cause de ses idées qui de nos jours semblent etre phallocrates. D'autre part, c'est un auteur qui a marquée son temps.

Malgré le faible cote que je l'accorde, c'est un excellent livre pour ceux qui veulent comprendre l'histoire de la littérature dans le monde Anglophone.
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Ce roman a malheureusement été une déception. Je savais qu'il avait été sulfureux pour l'époque et sans en attendre un pur roman érotique je pensais y trouver plus de sensualité. Finalement c'est une histoire très plate, avec beaucoup de passages qui m'ont ennuyée, bien que le style soit assez poétique par moments. Les personnages sont peu sympathiques et il est difficile de les apprécier, en premier lieu Mellors et Constance. L'histoire d'amour n'est pas crédible du tout, Mellors a l'air d'avoir besoin de se vider plus qu'autre chose. Et son ricanement constant est horripilant.
La fin m'a surprise, je m'attendais à quelque chose d'un peu tragique mais c'était surtout morne.
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J'ai lu les 530 pages de ce roman (moins la préface) en 10 jours. Cela suffit à illustrer la difficulté que j'ai eu à m'intéresser à l'histoire de Constance Chatterley.J'ai été déçue par ce livre car la relation amoureuse entre Constance et Mellors se trouve un peu noyée dans des considérations philosophiques et socio-économiques qui permettent d'ancrer le récit dans un contexte précis, mais qui m'ont quelque peu ennuyée.En plus, je vais peut-être paraître fleur bleue, mais quelque part cela me gêne que la relation de Constance et de Mellors ne repose que sur une entente charnelle. Car en dehors de leur entente sexuelle et d'un passé amoureux malheureux, je n'ai pas compris ce qui lie les deux amants. Ma lecture n'a peut-être pas été assez attentive, ou alors j'ai raté quelque subtilité...Au final, je peux dire que j'ai lu un classique de la littérature britannique et que j'ai pu me forger ma propre opinion, même si elle n'est pas très positive.
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Quand j'ai attaqué ce livre, j'ai voulu savoir ce qui avait pu choquer plusieurs générations, au point d'interdire la vente de ce livre.
Résultats: je n'ai rien trouver de plus qu'un livre ennuyeux où l'héroïne qui ne supporte plus son mari, va trouver du réconfort dans les bras de son jardinier/garde chasse.
Comment un tel livre a pu passer à la postérité et être immortalisé, avec plus ou moins de succès, sur nos écrans reste pour moi un mystère.
Je peux entrevoir les raisons sociales qui ont poussé à la censure. Qu'un homme aille courir la gueuse passe. Mais qu'une femme aisée aille ne soit pas satisfaite par son mari et aille voir ailleurs pour être un peu satisfaite... Shocking!
En conclusion, je le trouve décevant.
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