Le Tailleur de pierre

J'avais bien aimé La Princesse des Glaces, j'ai eu du mal avec le Prédicateur...alors là j'ai pris mes précautions...
Je suis d'accord avec Agatha Christie quand elle dit que "les vieux péchés ont de longues ombres", mais de la à systématiquement nous raconter deux histoires parallèles...autant dans Les Visages j'avais trouvé ça judicieux, autant là, ça m'agace....donc je n'ai lu que les chapitres concernant l'histoire actuelle, je n'ai pas l'impression d'avoir perdu grand chose...
Ensuite, dans une des critiques du Prédicateur quelqu'un demandait " a Quoi sert Erika ?"On peut se poser la même question pour le Tailleur de Pierres : dans le premier livre, elle n'est pas bien parce qu'elle va accoucher, dans le second parce qu'elle vient d'accoucher...si on veut tout savoir sur la dépression du post partum, il y a sans doute des ouvrages spécialisés très intéressants...Erika, sa belle mère, sa soeur : j'ai soigneusement évité les passages concernant Anna (Ruth Rendell a écrit un policier très bien sur les violences conjugales : Sans Dommage Apparent)
Avec ces tours et ses détours (et ainsi ramené à un nombre de pages raisonnable) voila un livre qui devient un policier facile à lire et plutôt agréable...mais on peut se demander si une petite ville où il y a tant de cinglés au mètre carré, c'est vraiment sérieux !

Camilla Lackberg utilise toujours les mêmes ressorts : mener une histoire présente et une histoire passée parallèlement pour finir par les faire se rejoindre. C'est parfois réussi mais en ce qui concerne cet épisode, j'ai trouvé le dénouement sans fond et l'intrigue un peu plate...

Bof... il y a des passages vraiment trop longs, comme la description de l'hyperactivité dont souffrait la petite fille, le syndrôme d'Asperger (autisme de haut niveau) de l'un des voisins, la dépression larvée de la femme de l'enquêteur, le grand'père par alliance qui souffre et ne veut pas aller à l'hôpital, un pédophile qui rode... Pourquoi cette collection (où il y a Millénium de Stieg Larsson) ne publie que des pavés de plus de 400/450 pages ? Je ne pense pas que je lirai les deux premiers épisodes de cette série, La princesse des glaces et le prédicateur.

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C'est bon j'arrête j'ai ma dose.
C'est gentillet, un peu de suspens mais plus la pression de savoir comment l'héroïne va gérer sa grossesse ou ses probleme de famille.'Bref je voulais un bon gros polar glacial et je me retrouve avec la rubrique "problèmes de familles" d'une gazette locale.

j'y reviendrai le jour où il y aura plus de coke, de marins pécheurs suédois, de course de motoneige et de lapons trafiquants de met

Faisait longtemps que je n'ai pas lu du Läckberg... finissons l'année avec. Mauvaise idée...

Meurtre d'une fillette, Patrick enquête, Erika allaite et le reste du monde fait pas grand chose en faite...

L'archétype du roman de gare, ça se lit vite, c'est pas dur à comprendre, on peut s'arrêter à n'importe quel moment sans préjudice, on connait le coupable au bout de 100 pages (que va t'il se passer pendant les 500 restante... ba pas grand chose), et en le finissant on à l'impression d'avoir perdu son temps.
Tout l'intérêt d'un roman policier normalement c'est l'enquête, et c'est ce qui est fort dans celui la, il n'y a pas d'enquête, chaque personne tourne en rond, et tout tombe tout cuit dans le bec de tout le monde, c'est beau ... On comprend pas l'intérêt de la moitié des personnages, le fils de Mellberg entre autre... les choix son plus débile les uns que les autres avec une palme pour Ernst quand même, certain on même le cran de se rappeler des trucs mais ne savent pas de quoi il se rappel... et pour faire bien on a cas rajouter un pédophile au milieu de tout ça, mais on va pas trop enquêter, juste en parler puis l'oublier parce qu'en vrai on s'en fou...

Et le pompon de la pomponette comme dirait d'autre : dans quel pays du monde laisse t'on un bébé dormir dans son berceau seul devant la port de la maison, ou derrière un magasin sans surveillance ????? surtout avec un tueur d'enfant dans le coin...
En tout cas on peu féliciter la ravissante bourgade de Fjällbacka charmante bourgade suédoise ou se retrouve plus de tueur, violeur, et autre détraquer au mètre carré que Gottam city...

Lecteur passe ton chemin si tu ne veux pas perdre ton temps.

Ce troisième roman fut pour moi celui de trop.

Comme dans les tomes précédents, l'intrigue est bien ficelée et l'évocation du passé apporte une touche rafraîchissante à ce microcosme suédois mais on tombe rapidement dans un manichéisme sans charme qui rend le tout affreusement prévisible.

En parallèle, Erica comment à devenir franchement pénible. On est passé lentement mais surement d'une héroïne volontaire à une pleurnicheuse empotée et égocentrique qui semble trouver dans chaque tome une bonne raison de se plaindre pendant 300 pages. C'est sans doute un détail pour la plupart des lecteurs mais ça me gâche malheureusement le plaisir donc je m'arrêterai là pour garder un souvenir positif d'une sympathique série.

L'écriture est pauvre et plate. L'intrigue ne puise son originalité que dans le lieu où elle se déroule

Un roman moins haletant que les deux précédents de Camilla Läckberg, mais prenant tout de même. On a du mal à lâcher ces nouvelles aventures d'Ericka. Et on a bien raison car la fin et comme toujours surprenante et surtout elle nous promet encore bien des péripéties dans la vie d'Ericka.
Toutefois, j'ai trouvé des passages un peu longuets, de nombreuses répétitions dans les tournures de phrases. le sentiment que le rythme de la saga s'essouffle. A confirmer avec un prochain roman.

Polar agréable à lire, pour un bon moment de détente.
Il est intéressant de voir l'évolution des personnages, que l'on retrouve avec plaisir dans ses autres livre