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4,04

sur 4473 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je résume à un élément mon appréciation du roman policier le tailleur de pierre : j'ai moins détesté que le tome précédent. Encore une fois, Patrik Hedström travaille à la police alors qu'Erika Falck s'occupe de leur fille. Pour tout dire, elle n'est plus rien d'autre qu'une mère (quoique c'est déjà beaucoup, diront certains). La force qui avait été celle de ce couple s'est beaucoup étiolée. La découverte du cadavre d'une jeune fille, repêchée de la mer, ouvre une nouvelle enquête. Erika connaît très bien la mère de l'enfant et elle trouve enfin un rôle qui la rapproche un peu de l'univers de son conjoint : elle va consoler cette amie de la perte de sa fille puis, plus tard, de la trahison de son mari. Bref, elle est encore confinée dans un rôle secondaire.

Camilla Läckberg n'est pas une grande auteure et ça paraît de plusieurs façons. D'abord, elle essaie maladroitement d'imiter les maitres du polar, elle utilise des techniques qu'elle ne maitrise pas complètement ou qui ne collent pas à l'histoire qu'elle veut raconter. Par exemple, tous ces chapitres concernant la vie d'Agnès, presque cent ans plus tôt, ce n'était vraiment pas nécessaire. On se doute qu'un lien sera éventuellement fait entre ces deux histoires parallèles mais on aurait pu s'en passer, le tout aurait pu être exploité d'une façon plus efficace, naturelle, pertinente. Mais bon, Läckberg a vu ça dans les oeuvres de plusieurs autres auteurs alors elle devait faire de même. Mais ce qui fonctionne pour Mankell, Indridason et plein d'autres a l'air artificiel ici.

Je crois que c'est symptômatique de son oeuvre : puiser son inspiration des maitres du polar ou des séries policières qu'elle a vues à la télévision. Conséquemment, ses romans manquent de crédibilité au niveau des enquêtes. Par exemple, l'amateurisme d'Ernst quand il fait venir Morgan au poste de police pour l'interroger. J'ai de la difficulté à croire que cela pourrait arriver pour vrai. Même dans une petite ville. Même Hedström n'est pas particulièrement convaincant dans son rôle.

Je crois aussi qu'elle veut trop en mettre. Tous les pépins et les aléas de la vie des personnages secondaires ne m'intéressent pas. Les inquiétudes de Mallberg pour le cheminement professionnel de son fils, ce qui se passe chez les autres policiers de la station, ça me laisse indifférent. Peut-être après deux-trois autres tomes (si une telle envie me prenait un jour de continuer à lire cette auteure, mais j'en doute), il en irait autrement mais je ne suis pas encore assez attaché à eux. Et tout cet enjeux à propos des enfants TDAH, hyperactifs ou en difficulté, Läckberg voulait montrer qu'elle s'était bien documenté – sans doute l'était-elle – mais était-ce nécessaire d'en faire autant ?

Surtout, ce que je reproche à l'auteure, c'est de tout mâcher pour ses lecteurs. Les émotions des personnages, leurs motivations, tout est expliqué en long et en large. Si en plus elle pouvait souligner et encercler (et même illuminer d'un éclairage au néon !) ce que les personnages ressentent, elle le ferait. Pareillement pour les actions des personnages. Et il y a trop de dialogues inutiles. Quand Hedström passe au peigne fin un appartement, il doit donner des ordres spécfiques quand à qui fait quoi et comment, et où ils iront après et pourquoi, etc. Mais bon, pourquoi résumer avec discernement l'essentiel dans la narration quand un personnage peut tout déballer ? Bref, Camilla Lâckberg ne laisse pas à ses lecteurs la chance d'utiliser leur intelligence. Ma critique est sévère, le roman n'est pourtant pas si mauvais mais il y a tant de livres de meilleure qualité à lire.
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Un meurtre d'enfant, quoi de pire pour troubler la quiétude du petit village suédois de Fjällbacka? Il faut dire qu'il s'en passe des choses dans l'entourage d'Erika et Patrick : mysticisme, autisme, TDAH, pédophilie, violence conjugale, adultère, etc.

En plus d'une intrigue policière bien menée, on trouve aussi dans ce roman les difficultés d'être parents : dépression post-partum, hésitations entre l'autorité et le laxisme et poids du regard des autres. Des situations d'autant plus difficiles lorsqu'on constate les dégâts causés sur les générations suivantes!

Un polar oeuvre d'une écrivaine, mais qui ne fait pas la part trop belle aux femmes : belles-mères hargneuses, mères en déprime, épouses soumises et femme battues, sans compter le machisme de ceux qui ne veulent pas d'une femme pasteure ou policière…

Dure, dure la vie et noir le polar… à découvrir!
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Nous sommes servis dans ce tome 3: infanticide, troubles du comportement, autisme, pédophilie, maltraitance, adultère, guerre de voisinage, secrets de famille, quotidien d'une femme battue; intégrisme religieux... et tout ça quasiment dans le même quartier!!!
Je sais que les Lackberg sont souvent critiqués et je peux le comprendre car les personnages manquent par moment de profondeur et certains points des enquêtes sont un peu gros mais je prends beaucoup de plaisir à la lire, car les intrigues sont toujours originales et l'ambiance prenantes.
Comme dans le précédent tome, l'utilisation d'une histoire parallèle ancienne qui rejoint la première ajoute une intrigue secondaire qui n'est pas pour me déplaire!
Je passerai bientôt au suivant!
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J'ai découvert l'auteure avec le dompteur de lion, roman sur lequel je n'avais pas accroché mais je ne souhaitais pas partir sur une mauvaise impression avec une seule histoire.
D'autant que j'avais trouvé quelques bonnes choses.

Là, j'ai fait un bon en arrière assez conséquent (le dompteur de lion datait de 2018 alors que celui-ci date de 2009) ce qui a eu pour effet de rencontrer les personnages récurrents autrement mais qui ne m'a pas posé de problème pour la compréhension du fil rouge, à savoir le meurtre d'une petite fille.

Je le présente comme le fil rouge mais on peut se poser la question lorsqu'on voit le nombre d'intrigues qui s'entremêlent dans ce livre.
Beaucoup trop d'après moi.
L'enquête sur le meurtre, c'est le but du roman, ok, l'histoire datant de 1923, normal, il semble que c'est la marque de fabrique de l'auteure et elle est justifiée.
Les aléas d'Erica comme jeune maman, passe encore.
Toutes les intrigues indirectes lié à l'intrigue de base, cela commence à faire beaucoup mais on peut également le comprendre.
Mais suivre en plus la soeur d'Erica et un jeune homme perturbé qui n'ont pas de lien avec l'enquête, c'est l'overdose.

Au final, les 2 histoires principales m'ont intriguée mais je les ai trouvé noyés, englués par tous les autres récits.



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2 histoires parallèles qui se rejoignent pour expliquer le dénouement. Des histoires hachées, parfois 5 6 en parallèles avec bien trop de descriptions de scènes d'enfants, de bébés qui taitent. Cela ressembleplus à un récit de puériculture. les raccordements de scènes d'histoires sont artificielles et peu crédibles. Les caractères exécrables des femmes en scènes ne sont pas assez critiquées et il semble même que l'auteur en veuille plus aux hommes en général.

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Dans la petite ville relativement calme de Fjällbacka une petite fille est retrouvée noyée. Les habitants se connaissent tous et de secrets dévoilés en commérages, les soupçons vont rapidement se porter sur plusieurs personnes du village.
On retrouve ici pour la troisième fois le couple récurrent de l'auteur : Erica, jeune maman dans ce roman et Patrick qui va ici mener l'enquête pour retrouver le meurtrier. L'histoire démarre assez lentement mais peu à peu l'intrigue prend corps et on s'intéresse aux différents personnages et à leurs secrets. Tout au long du roman une autre histoire beaucoup plus ancienne est racontée et le lien ne se fait que vers la fin, ce procédé est assez efficace lorsqu'il est maitrisé et c'est bien le cas ici.
L'histoire en elle-même est assez sombre et cette noirceur surprend un peu chez cette auteur au vu de ses deux précédents romans et certaines scènes sont assez désespérées et violentes.. Un bon ensemble cependant même si on peut déplorer certaines longueurs et une fin pas si surprenante…
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Me revoilà avec une nouvelle lecture de Camilla Lackberg. Trois tomes en moins de deux mois, ça vire à la monomanie ! Et ça ne vas pas s'arrêter là puisque le 4ème a rejoint ma PAL après ma dernière visite à la bibliothèque.

Patrick est à nouveau en charge d'une triste affaire de meurtre. Alors qu'il vient tout juste d'être papa, enquêter sur l'assassinat d'une petite fille le remue particulièrement. D'autant plus que la petite victime est la fille d'une amie d'Erica. Entre querelles de voisinage et secrets de famille, les pistes se multiplient.

En parallèle de l'enquête menée par Patrick et ses coéquipiers, nous suivons le destin d'une jeune fille depuis les années 1920. Si le lien entre cette jeune fille et le crime semble mystérieux au départ, le voile se lève progressivement, venant dévoiler ce qui a mené à la mort de l'enfant. Je crois que ce qui me plaît dans les romans de Camilla Lackberg, c'est la simplicité des intrigues : un crime, une enquête. Pas de déchaînement de violence, pas de scènes atroces, mais des crimes horribles dans leur banalité. Les enquêteurs sont des personnages assez normaux sans cadavre dans le placard, et ça aussi c'est appréciable.

Camilla Lackberg a l'habitude de construire ses romans selon une méthode qui me convient bien : elle alterne passé et présent, et si les liens entre les deux périodes peuvent au début être floues, elles se révèlent finalement. On se demande bien ce qui lie Agnès, demoiselle insouciante fille adorée d'un riche industriel, au meurtre de la petite Sara. Lorsque l'on fait la connaissance d'Agnès elle fait la connaissance d'Anders, tailleur de pierre employé par son père. Et la jeune fille riche jette son dévolu sur l'ouvrier, une passade pense-t-elle, mais le destin en décidera autrement. Qu'elle est détestable cette Agnès ! Manipulatrice, calculatrice et cruelle, elle a recours aux pires bassesses, aux plus vils mensonges, aux actes les plus ignobles pour parvenir à ses fins.

Si j'avais déploré dans le précédent roman, la relégation au second plan d'Erica, cela m'a moins dérangée cette fois. Devenue maman, elle se consacre sur son bébé et cette toute nouvelle maternité n'a rien du paradis qu'elle imaginait. Elle va tout de même jouer un rôle dans l'enquête en tant qu'épouse de l'enquêteur et amie de la mère de la petite victime. Mais elle n'intervient pas directement dans l'enquête, ce qui est bien plus réaliste !

Un troisième tome que j'ai plus apprécié que le second et qui m'a donné envie de lire le suivant, chose qui ne devrait pas tarder.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Audiolib - Lu par Christine Pâris.

Deuxième livre que je déguste de Camilla Läckberg et, je comprends le succès de cette dernière qui arrive à faire en sorte que le lecteur s'attache vraiment aux personnages.
En définitif, si je poursuis la suite des aventures d'Erika et de Patrik, c'est surtout pour avoir de leurs nouvelles, car au niveau des enquêtes, Läckberg reproduit le même schéma et use des mêmes subterfuges que dans La Princesse des Glaces, c'est pas encore déroutant, mais cela pourrait devenir lassant à force.
Pour ma part, j'ai quand même été un peu contrarié. Comme pour La Princesse des Glaces, j'ai été déçu par le dénouement, par le coupable en lui-même, par le mobile en lui-même etc. Même si tout se tient, j'ai trouvé les fils conducteurs un peu gros. Un peu tiré par les cheveux.
Et pourtant Camilla Läckberg fait beaucoup d'efforts pour nous servir un menu convenable et, je ne peux pas lui enlever ce mérite.
Même si je suis déçu par l'intrigue policière, j'ai beaucoup aimé les personnages, leurs histoires, la façon qu'à l'auteure de faire de Fjällbacka, sa ville natale, une plaque tournante des plus gros crimes suédois. C'est un peu fou en y pensant !
Bref, déçu par le dénouement, mais ravi de retrouver quelques personnages, c'est donc une lecture mitigée que j'ai pu faire du roman le Tailleur de Pierre.
J'ai été un peu agacé, c'est vrai, mais c'est une histoire de goût.
Je ne sais pas si je vais poursuivre la série, cependant, il me semble avoir raté un opus entre le tailleur de pierre et la Princesse des Glaces donc j'ai ajouté le prédicateur à ma PAE !

Histoire de voir si la mécanique avait été différente entre temps aussi !

A suivre donc...
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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le tailleur de pierre de Camilla Läckberg
Une bonne surprise que ce troisième opus de la saga Erica Falk.
J'ai trouvé ce roman plus abouti, nettement mieux que les deux premiers.
L'intrigue est prenante et plus maîtrisée.
Le style de l'autrice est plus marqué , avec sa façon de brouiller les pistes en racontant la vie des suspects tour a tour pour maintenir un suspense et des questionnements chez le lecteur.
Un peu à la manière d'Harlan Coben, avec des personnages en vases clos qui ont tous quelque chose à cacher qui les rend suspects.
L'alternance passé présent, présente dans tous les romans, est également mieux gérée, plus claire.
Dans cet livre , les thèmes de la maternité, de la mort d'un enfant et des troubles du comportement chez l'enfant sont abordés , raisons supplémentaires probablement qui m'ont fait apprécier cette histoire.
En revanche , je remarque que depuis le début de cette saga, l'autrice à une tendance systématique à dépeindre une bonne partie de ses protagonistes féminines soit comme plutôt soumises pour les adultes, soit aguicheuses pour les ados.
Et je m'interroge un peu la dessus , est ce la façon dont elle perçoit les femmes de son époque? Est ce une réalité autour d'elle ? Ou simplement un souhait de personnages ?
Tout comme la religion, très présente aussi dans ses romans.
Finalement, tout ces thèmes, toutes ces histoires, c'est aussi ce qui fait une grande partie du roman, car à bien y réfléchir, la partie enquête , mise bout a bout , n'est pas si longue.
C'est aussi ce qui permet à l'autrice d'instiller le doute en proposant discrètement de fausses pistes à travers ces histoires.
L'autrice clos ce roman sur une fin que j'ai beaucoup appréciée, à plusieurs niveau tant pour le dénouement de l'intrigue (même si là encore je n'ai pas eu de surprise, mais çà n'enlève rien à la qualité de l'intrigue, c'est juste moi qui suis difficile à surprendre); mais aussi car Camilla Läckberg met un un bon coup de pied dans la fourmilière de ses personnages récurrents et de leurs histoires respectives, gage d'un renouveau nécessaire pour le tome suivant .

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♠ « Erica Falck et Patrik Hedström, tome 3 : le tailleur de pierre » - Camilla Läckberg

1923. En dépit d'un quotidien fortuné et privilégié, Agnes entretient une relation illégitime avec un des employés de son père. Au bout de quelques mois, les premiers signes d'une grossesse apparaissent. Punie de son imprudence, Agnes est contrainte d'épouser le modeste tailleur de pierre et de quitter définitivement l'opulence.
Aujourd'hui. Dans un casier à homards du bord de mer, le cadavre d'une fillette est retrouvé avec de l'eau douce savonneuse dans les poumons. Patrik Hedström, policier émérite récemment chamboulé par la naissance de sa fille, hérite malgré lui d'une enquête intimement liée à sa vie personnelle.

Après une découverte très positive du premier tome et une petite déception liée au second, j'avais hâte de commencer ce troisième volet des aventures d'Erica et Patrik. Déjà, j'ai beaucoup apprécié l'alternance entre les chapitres au présent et ceux, très courts, au passé. L'histoire est complexe mais bien construite et l'auteure parvient à maintenir un fort suspense jusqu'aux toutes dernières pages. Mais c'est à peu près tout... J'ai trouvé ce roman d'une lenteur terrible, truffé de digressions et d'informations selon moi inutiles. En plus, j'ai à nouveau été très déçue du rôle attribué à Erica ; chaque tome la rend plus fade et effacée. J'essayerai tout de même de lire "L'oiseau de mauvais augure", mais sans aucune garantie de finir la saga.
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