Après quatre albums nous emmenant avec drôlerie et tendresse à la rencontre de la famille de Majé et Juno, leur duo de mamans créatrices,
Sandra le Guen et
Maurèen Poignonec, poursuivent la visite et nous font découvrir toujours la même douceur une nouvelle branche !
Chaque année, c'est devenu un peu le rendez-vous attendu que de voir quel sera la personne de l'entourage de Majé et Juno sera présenté par les deux autrices à la belle imagination. Après la baleine, la tortue, le hibou ou encore l'éléphant, c'est donc au tour de l'ourse de s'inviter dans la danse.
La recette est la même que dans chaque album, les enfants de cette charmante famille que l'on suit depuis 2019 vont aller à la rencontre de quelqu'un qu'ils connaissent bien et qui se retrouve caricaturé pour nous sous les traits d'un animal le représentant bien. La nouveauté cette année, c'est que celle-ci n'est pas seule et que c'est toute sa famille qui va être représentée sous les traits d'une charmante famille ourse, le temps d'un weekend.
C'est toujours aussi doux, drôle et charmant. Les autrices l'air de rien apportent toujours une petite touche de nouveauté dans chaque album tout en gardant le charme qu'on leur connaît et qui nous a fait aimer cette série d'album. Cette année, c'est résolument lumineux, vert et cocooning malgré des héros qui partent camper le temps d'un weekend, loin de leurs parents. Comme beaucoup, je pense, le côté « ours » me fait de suite penser à quelque chose de doux et chaleureux. Ce sera l'occasion pour nos frères et soeurs de découvrir un peu la nature et l'indépendance, le temps d'une petite parenthèse adorable où en plus ils ne seront pas seuls.
Le trait de Maurèen est encore une fois magnifique. Doux, tendre, lumineux avec cette grande présence du blanc contrebalancé par des couleurs vives revigorantes comme le jaune du ciré de notre Ourse-mystère ou le vert de la nature. Les petites bouilles toutes rondes des enfants, transposées sur nos amis ours sont des plus adorables. C'est vraiment mignon tout plein. Et si on devine vite qui se cache derrière ce costume cette fois, ça n'en laisse pas moins les bons sentiments et la belle atmosphère s'installer et nous gagner.
Récit de vacances où on entend presque, pour les plus vieux, la chanson de Dorothée « Vives les vacances, vive l'insouciance… », ça fleure bon les doux moments de l'enfance où ce moment était une petite parenthèse enchantée peu importe où on allait. Un nouveau récit pour les plus jeunes pour décomplexer un thème de leur quotidien : rester une nuit quelque part loin de papa-maman. C'est à nouveau charmant et plein de douceur comme tous les titres de cette saga que décidément j'aime beaucoup collectionner.
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