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Claude Ber (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782070401161
400 pages
Gallimard (24/09/1996)
3.67/5   12 notes
Résumé :
Le passage de l'Aulne, fleuve de Bretagne qui rejoint la rade de Brest, est un lieu réel et mythique auquel la mémoire du narrateur s'attache obstinément. "Orphelin de l'enfance ", celui-ci s'abîme dans l'absence, la mort du grand-père Gaël, l'abandon intérieur, la détresse de Julia.
Ce roman se noue par entrecroisements de souvenirs, ces "boîtes gigognes de la mémoire ", riches de sensations, de couleurs et de mots. Le temps de l'écriture se fait à mesure pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Morlaix, je connais bien cette ville. J'y suis né, j'y ai vécu, je compare les écrits de le guillou et mon sentiment. Dans cette ville, Je n'ai jamais eu froid. de l'église saint Mathieu, je ne me souviens que des vitraux . La vierge ouvrante, je ne m'en souviens pas. J ‘ai oublié. Il est vrai qu'elle ne m'intéressait pas. Je garde seulement en tête le minuit Chrétien. Ce n'est pas très bouddhiste. Je ne grelottais pas je jouais avec Isnard frères au Ping Pong et Julien Clerc Je chantais l'Amérique a l'époque.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je voudrais sortir, je ne le peux plus. Ma gorge s'est nouée, un goulot de tendons à vif, la mort est là, son territoire a eu raison de mon corps, il se confond avec mon être, terrain imbibé, de toute éternité lié à l'attaque et au siège des eaux, envahi, englouti. Novembre et la mort sont ce sortilège qui déchire, décape, on aimerait partir, mourir dans un grand recouvrement d'écume, mais la mort décuple cette conscience de l'érosion de la vie, on rêverait d'une torpeur, d'une jouissance qui conduit au sommeil, d'une nuitée ou d'une extinction des sens, novembre fait veiller, dans l'outrance des éléments déchaînés, comme veillent les hommes des confins, comme là-bas, dans son village, à la lisière des vagues, doit veiller Gaël.
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Je l'avoue aujourd'hui, les pages les plus inspirées que j'ai pu écrire par la suite, quand on m'a reconnu comme auteur de romans, je les ai données dans le souvenir aigu de ces journées de 1976. Journées de la soif, du feu, de l'immobilité songeuse sous les saules, du défi au soleil et de l'imminence du cataclysme. J'ai écrit pour retrouver cette rage, cette ardeur qui rongeait le monde, ce feu profond qu'on appelle la soif. J'ai écrit parce que j'avais eu, à cette période, la révélation d'une ivresse, celle des flammes qui lacèrent la pierre, l'enchantement d'une grâce aussi, celle du feu, seule façon de refuser la pourriture.
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https://www.laprocure.com/product/1495062/le-guillou-philippe-brest-de-brume-et-de-feu
Brest, de brume et feu Philippe le Guillou Éditions Gallimard
©Philippe le Guillou pour la librairie La Procure Animation par Mathilde, libraire à La Procure de Paris
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