AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 744 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'avais jamais lu de cosy mystery jusqu'à ce jour. Me voilà ragaillardie avec ce savoureux Bretzel & beurre salé.

Une histoire bien sympathique d'une alsacienne divorcée de cinquante ans décidée à prendre un nouveau départ en Bretagne en ouvrant son restaurant de spécialités alsaciennes. Là-bas, Catherine fait face au nationalisme des habitants qui voient d'un mauvais oeil l'arrivée de cette étrangère chez eux.
Quand le maire du village légèrement obsédé sexuel (oups) décède suite à un repas au Bretzel & beurre salé, Catherine voit sa petite entreprise péricliter.

Ce roman se lit comme on déguste une bonne galette bretonne. L'enquête est très sympa et surtout nous avons une bonne dose d'humour avec des personnages bien campés qui n'y vont pas par quatre chemins pour signifier à Catherine qu'elle n'est pas la bienvenue à Locmaria (ville fictive).
Je ne vous en dis par plus histoire de vous mettre l'eau à la bouche. Ah oui, une précision: ce roman est très gourmand (attention à votre ligne), il sent bon l'iode (de quoi vous donner envie d'une virée à la mer), il dynamite l'image de la femme seule (Catherine est multi tâche et n'a pas sa langue en poche).

Mon bémol et c'est tout à fait subjectif c'est qu'il faut jongler entre les différents personnages (je m'y perds vite), on perd parfois un peu Catherine alors que c'est le personnage central et le plus attachant.

En conclusion, Bretzel & beurre salé, c'est un cosy mystery à quatre mains pour plus d'idées, un mélange de yin et de yang, c'est frais, ça sent les vacances, ça fait voyager, ça tient en haleine. Et tout ça n'est pas pour me déplaire.
Commenter  J’apprécie          1037
Un roman assez sympathique.
Léger et agréable a lire.
Pour une habituée des polars purs et durs je ne vais pas dire que le suspens était insoutenable puisque que j'avais découvert l'assassin assez tôt, sans pour autant en deviner le pourquoi du comment.

Mais justement connaître le mobil reste une belle motivation pour poursuivre la lecture.

J'aime ces petits romans qui nous envoient loin des soucis du quotidien sans demander un grande réflexion pour autant.

Un moment agréable, de véritable détente.
Je vais même me hâter de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          580
"Bretzel & beurre salé" c'est le nom du restaurant de spécialités alsaciennes de Cathie, tout juste installée dans le petit bourg de Locmaria. C'est aussi une scène de crime : une des figures locales de ce sympathique village finistérien a été empoisonnée au cours d'une soirée choucroute.

L'héroïne, une alsacienne récemment installée en Bretagne, se retrouve au coeur de l'enquête. C'est un personnage sympathique, mais mystérieux. C'est même le personnage le plus mystérieux du roman puisque les autres protagonistes sont décrits au fil de l'intrigue.

Le roman se lit facilement grâce à des chapitres courts, où l'on passe d'un personnage à l'autre, et un style très vivant Par contre, j'ai trouvé que le texte manquait un peu de subtilité. Les personnages sont souvent caricaturaux, les clichés sur la Bretagne s'accumulent et certaines remarques sont limites (discrimination en tout genres : femmes, étrangers, etc).

Et puis le côté "cosy" de ce cosy mystery est trop marqué : si l'enquête conserve son suspense assez longtemps, il y a peu de tensions et le les coupables viennent même discuter de leurs motivations avec notre héroïne sans que celle-ci ne s'inquiète pour sa sécurité ou ne dénonce les meurtriers...
Commenter  J’apprécie          410
Quand on a tendance à foirer quelques lectures, il faut parfois lâcher du lest et aller vers une lecture de secours : un cosy mystery, qu'ils soient à la sauce anglaise ou française.

Lorsqu'on a lu quelques romans sombres, il est parfois salvateur de se dégoter une lecture légère qui fera du bien au moral, que l'on lira les doigts de pieds en éventail (même si ce n'est plus la saison) et qui relancera la machine.

Ce cosy crime était parfait pour ça et il a rempli sa mission avec brio : me détendre, me faire du bien au moral, sans mettre à mal mon cerveau fatigué.

Le pitch de départ est souvent le même : une nouvelle personne arrive dans un petit village, les locaux la regardent soit de travers, soit l'accueillent à bras ouverts et ensuite, les emmerdes arrivent en escadrille.

Bizarrement, comme dans le premier tome d'Agatha Raisin, une personne meurt après avoir mangé la choucroute de Cathie, la nouvelle (pour Agatha, c'était une quiche achetée). Les regards suspects se tournent donc vers Cathie Wald, la p'tite nouvelle dans ce village breton et les commentaires racistes fusent puisqu'elle est originaire d'Alsace.

Une fois de plus, les esprits de clocher sont de sortie, les ragots vont bon train, certaines personnes malveillantes en profitant pour en rajouter à la brouette de calomnies déversée sur cette pauvre Cathie.

Rien de neuf sous le soleil, tous les ingrédients du cosy crime sont réunis, ainsi que ceux qui font le fonds de commerce de bien des séries télés ou romans : tout commence mal et ensuite, tout fini bien, les méchants sont châtiés et les bons triomphes. Simpliste, non réaliste, mais pour le moral, c'est bon.

Hélas, les personnages n'échapperont pas à la dichotomie : le méchant vilain pas beau cumule toutes les horreurs possibles, à tel point qu'on aimerait qu'il clamse et qu'on offrirait volontiers une médaille à son assassin (ou à sa meurtrière, pas de sexisme). Ses sbires ne valent pas mieux, ils sont méchants, bêtes et n'ont rien pour relever un peu leur portrait.

De l'autre côté, les gentils sont gentils (où sont leurs défauts ?) et Cathie est bourrée de qualités, même si elle semble avoir des petits secrets, qui ne seront pas dévoilé dans ce premier tome. Mystère !

Quant au résumé qui annonce qu'elle se lancera elle-même sur la trace du coupable, sans l'aide du journaliste, elle serait toujours à se demander qui a empoisonné sa choucroute, alors que j'avais trouvé son identité bien avant tout le monde, y compris les gendarmes !

Ce n'était pas complexe, ce n'est pas du Agatha Christie et une fois éliminé l'impossible, ce qui restait, pas si improbable que ça, ne pouvait être que la vérité. Puis j'ai même pensé à une complexité que les auteurs auraient pu faire et j'ai embrayé là-dessus et c'était bingo (bien que moi, j'avais complexifié un peu plus).

Donc, ce charmant petit cosy crime était des plus reposant pour mon petit cerveau fatigué… Il sentait bon l'iode et les embruns de la mer, mais il a aussi manqué des descriptions de paysages qui m'auraient aidé à voyager plus facilement et donné un autre ancrage à ce roman se déroulant dans le Finistère.

Attention, cela ne veut pas dire que ce policier breton est merdique, loin de là ! Il est juste fait pour passer un moment de lecture tranquille et sympa, sans se prendre la tête, sans faire fumer ses méninges, par contre, il risque de vous donner envie de bouffer de la flammekueche et autre spécialités culinaires. Mauvais pour la ligne, donc ! Mais si bon pour l'estomac… À défaut de paysage, nous aurons la gastronomie.

Un cosy mystery qui ne mange pas de pain (mais de la flammekueche), qui ne révolutionnera pas le monde du polar, qui ne fera pas de l'ombre aux romans policiers d'Agatha Christie, ni aux détectives du Yorkshire, mais qui, dans l'ensemble, a rempli son rôle de m'aérer l'esprit, de me détendre, de me donner du plaisir de lecture, sans que mon moral soit en berne.

Bref, il a rempli le contrat, ce qui n'est déjà pas si mal vu que d'autres livres, qui me faisaient super envie et avec lesquels je pensais passer des moments forts de lecture, se sont avérés me donner envie de les refermer après un ennui mortel durant ma lecture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          352
Dans la catégorie des cosy crime, ce premier volet permet de faire la connaissance de ce nouveau restaurant et de sa gérante. Elle arrive dans ce village breton et y achète un domaine. Mais voilà, ce terrain était convoité par un autre qui vient à mourir. Pourquoi ? Accident ou par qui ? Notre héroïne devient la première suspecte. Les auteurs nous rappellent que chaque bout de France a ses histoires et ses peurs. L'écriture est agréable et l'intrigue gentille. C'est une lecture franchement détente. La narratrice sur la version audio, avec tous ces changements d'intonations, joue parfaitement son rôle, enfin non, ses rôles.
Commenter  J’apprécie          342
Ce n'est plus la Jungle, ici. C'est un univers plus feutré. Ce qui n'empêche pas les animosités, les jalousies et les coups bas. C'est un cosy mystery, certes, mais il y a quand même un mort...donc un coupable. La police enquête, mais aussi les journalistes et les habitants, surtout la toute nouvelle arrivée à Locmaria, Cathie Wald, une Strasbourgeoise cinquantenaire.
Un reposant moment de lecture, sans plus.
Commenter  J’apprécie          345
La lecture de Bretzel & beurre salé a été motivée chez moi par mes racines à la fois bretonnes et alsaciennes (des grands-parents de chaque côté).

Première incursion, en ce qui me concernait, dans le genre du "cosy mystery" et impression définitive au final : celui-ci ne va pas devenir ma tasse de thé. Si je dois avouer que la lecture n'est pas déplaisante, l'amatrice de polars que je suis préfère les intrigues, comme le thé, un peu plus corsées.

En matière d'intrigue - et de présentation de la Bretagne - les ouvrages de Jean-Luc Bannalec avec les enquêtes de son commissaire Dupin, sont bien meilleures selon moi (et ce, sans tomber pour autant dans la violence extrême, le criminel sadique et pervers, ou l'hémoglobine à outrance, voire même tout ça à la fois).

En revanche cette fois, si de son côté Jean-Luc Bannalec fait la part belle à la gastronomie bretonne, Bretzel & beurre salé met l'accent sur la cuisine alsacienne (ce qui n'a pas été sans me rappeler de goûteux souvenirs ...) et permet ainsi à ceux qui ne la connaîtraient pas encore d'en faire la découverte.

Bretzel & beurre salé reste malgré tout un livre d'une lecture agréable, où l'intrigue policière tient donc assez peu de place, un joli roman avec une petite énigme dedans, comme la pastille colorée au coeur des rouleaux de réglisse autrefois.

Un livre idéal pour une lecture en chaise longue, que ce soit au jardin aux beaux jours, ou sous la véranda en attendant ceux-ci.

Commenter  J’apprécie          210
Clochemerle à Ker-kouing-amann ou comment l'arrivée d'une alsacienne en pays bigouden va révolutionner la fragile quiétude du village d'irréductibles bretons pas tous sans reproches.

Une récréative lecture truffée de clichés, de lieux communs caricaturaux pour moi qui vit dans un cadre portuaire qui n'est pas loin de ressembler au Locmaria fictif ou se situe l'action de ce ‘Bretzel et beurre salé'. Quand on vit ici, on est habitué à ces poncifs, et, bon public quand même, on accepte d'en rire, le second degré est de rigueur (la vérité vraie, nous, on la connaît !!).

Il est de notoriété publique (voire internationale) que nous ne nous nourrissons que de galette de sarrasin, de far aux pruneaux et de palets bretons, le tout systématiquement arrosé du cidre brut que nous faisons bien attention de ne pas laisser éclabousser notre pull rayé à trois boutons sur l'épaule (St James ou Armor-Lux) ou notre ciré jaune (Guy Cotten, forcément). Tout comme, forcément, l'alsacienne est une blonde nattée aux yeux bleus et plutôt plantureuse. Chance, les coiffes (bretonnes ou alsaciennes) ne sont pas de sortie, les sabots de bois non plus!

Pour assaisonner ma lecture, j'ai imaginé les répliques des gens du cru prononcées avec un fort accent local, quitte à y aller, autant donner dans le pittoresque et le folklorique, DAM!

Alors, dans votre essoreuse à salade estivale, vous mettez, dans l'ordre qui vous convient:
- Une alsacienne apparemment riche qui déboule dans une petite bourgade sud-finistérienne habituée à vivre en autarcie (le chien dans le jeu de quilles serait-il une oie blanche ?)
- Un industriel peu scrupuleux, usurier à ses heures (à  17h aussi), qui a été maire de cette fameuse petite commune, rôle qui lui a échappé quand il a vendu son entreprise et mis bon nombre d'administrés sur la paille le varech (le félon, le traître, la crapule)
- Une épicière plutôt gironde qui considère l'alsacienne comme une concurrente de premier choix risquant de lui détourner ses conquêtes potentielles (la féline, un rien ‘femme du boulanger', la pomponnette quoi)
- Une querelle intestine entre un fils, son père et son frère (il y a du Shakespeare dans cette relation, on ne fait pas d' Hamlet sans casser deux)
- Une superbe propriété convoitée par l'un, acquise par l'autre (le Tara de mam' Scarlett ?)
- Un sujet so british de sa majesté la Queen dont il est membre de sa royale famille (my name is H, Richard H…ou pas)

Ajoutez-y, en guise d'épices, de la convoitise, donc, de la rivalité, du harcèlement fraternel, de la jalousie, de la vengeance, de la méchanceté et du…poison !!

Essorez le temps nécessaire.

Pour la présentation, saupoudrez de crêpage de chignon, de sabotage, de chantage, de traffic en tous genres et même…d'assassinat !

Vous obtenez alors le parfait petit bouquin à lire, l'été, en maillot (ou nu(e)) dans une crique sauvage baignée d'un soleil à son zénith mais protégée des vents d'ouest dominants, qui vous amusera le temps de sa lecture et sera certain de ne vous donner aucune migraine causée par une réflexion trop intense.

Un entremet, un entre-mots, un entracte récréatif entre deux ouvrages plus conséquents.
Un soda frappé par une brulante journée caniculaire (oui, il y en a aussi en Bretagne) !
N'oubliez ni les glaçons ni la casquette, et si les anciens Exbrayat et son Imogène vous reviennent en mémoire, dites vous que ce n'est pas forcément fortuit !!
A suivre...la fin est ouverte et il y a deux tomes ensuite !!
Commenter  J’apprécie          190
Un cosy mystery à la mode bretonne assaisonné de choucroute alsacienne, voilà un mélange savoureux (ou pas…) Bon, ok, il se passe dans le Finistère, ce ne sont pas les Côtes d'Armor, mais le village de Locmaria est purement fictif. C'est une lecture de vacances sans prise de tête, avec une héroïne peut-être un peu trop lisse, un peu trop parfaite malgré les blessures de son parcours de vie. Catherine débarque en Bretagne pour démarrer une nouvelle vie après son divorce, la mort de sa soeur et un mystérieux héritage qui lui permet de s'offrir une magnifique maison à Locmaria et un fond de commerce où elle va ouvrir un restaurant alsacien. Cela ne plaît pas du tout à ceux qui lorgnaient sur la propriété acquise par Catherine et l'Alsacienne sera en butte à la jalousie et à la malveillance d'une (petite) partie du village, jusqu'au jour où l'ancien maire est empoisonné dans son restaurant. Les personnages se classent souvent dans les partisans et les opposants à notre héroïne, une manière assez simple de mener l'intrigue, mais les apparences sont parfois trompeuses et les rebondissements s'emboîtent jusqu'à la résolution (inattendue en ce qui me concerne) de l'enquête. Je ne lirai peut-être pas la suite, déjà parue en juin 2021 mais, je le répète, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          190
On entre dans ce roman comme dans un restaurant inconnu. La vitrine est jolie, la carte alléchante.
Catherine ( qui sera très rapidement surnommée Cathie) vient d'acheter à Locmaria une propriété convoitée...
Elle apporte avec elle, depuis l'Alsace dont elle est originaire, son lot de mystère et d'interrogations. le village s'interroge, les habitants sont plus ou moins accueillants, certains se montrent même hostiles, d'autant plus qu'elle a décidé de faire partager à sa clientèle bretonne des plats typiquement alsaciens.
Jalousies, coups bas, amitiés et intrigues sont au menu de ce roman ( qui apparemment sera suivi d'autres tomes) .
Facilement lu: la plupart des personnages sont rapidement identifiés comme bons ou méchants.
Un avis mitigé sur cette lecture de vacances
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (1530) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}