La famille

Sonatine ressort ce roman de 2003 avec cette belle couverture dans l'air du temps. Une histoire d'amour et d'amitié au coeur d'une mafia italo-russe aux USA. Une affaire qui tourne mal, le FBI dans les parages ; comment petit a petit, on rentre dans la "famille", et, on le sait, ensuite c'est à la vie, à la mort. L'auteur alterne entre le moment présent (et la protection de témoins) et tout ce qui a fait qu'on en arrive là (trahisons, combats de coqs, etc, - la classicisme de ce genre d'ouvrage). Bilan mitigé, la mafia comme un prétexte à un décor d'amourettte compliquée. Une fin qui surprend, certes ; mais j'ai pas été estomaqué vous l'aurez compris, me manquant ce côté "monde impitoyable" mafieux peut-être ; du coup, il plaira à ceux qui ne veulent justement pas du sanguinaire à toutes les pages.

Ce qui ne vous tue pas ne vous rend pas forcément plus fort…

Entre violence, amitié et amour, Martin l'irlandais fait défiler sa vie sous nos yeux. l'auteur a une écriture addictive et prenante. La puissance qu'il donne à son personnage nous le rend attachant plus qu'il ne faudrait peut-être. Aucun détail ne nous est épargné. Ce roman c'est mon fiston qui me l'a offert et encore une fois il est tombé juste. J'ai ressenti une empathie pour Martin malgré tout ce qui va suivre dans sa vie. Un beau coup de coeur.

Entre roman noir et drame mafieux, Martin n'est peut-être pas né au bon moment et sûrement au mauvais endroit. Avec son ami d'enfance ils sont sur la piste d'un truand. Il va se retrouver seul survivant d'une fusillade dont s'empare le FBI. Il aura un choix à faire!

La Famille n'est pas toujours celle du sang, et dans cet univers mafioso il est des sacrilèges à ne pas dépasser. L'histoire m'a beaucoup touchée, l'auteur a su me happer, il en ressort un charme indéniable de par l'écriture. J'avoue avoir aussi été conquise par la couverture qui s'ajuste parfaitement avec le récit. Une force noire dans un monde sans pitié et quelques fois sans retour. C'est sur le chemin parcouru par Martin que l'auteur se focalise, la mafia en est le fil conducteur. En bref, j'ai adoré!

Le plus : Je me rend compte que ce n'est pas la première fois que je lis des titres des éditions Sonatine, que ce soit en version papier acheté, en SP et par NetGalley, et à chaque fois je suis comblée par ma lecture.

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Martin, dealer, vient de tomber dans un guet apens. Lui et son ami Félix sont la cible d'un truand, Terry. Une terrible scène s'en suit dont seul Martin sort vivant. le FBI l'accuse des meurtres puis lui fait une offre : S'il collabore et donne les noms de la famille il sauvera sa peau. Mais dans la mafia, balancer signifie signer son arrêt de mort. Martin voit sa vie défiler devant ses yeux, de sa rencontre avec Félix, sa jeunesse, l'amour de sa vie Penny et tout ce qui va mener à ce terrible instant.
J'ai été happée tout de suite par cette lecture.
Dans la même veine que le parrain, on plonge dans l'univers noir de la mafia et des trafics. Anthony Lee sait nous cueillir dès les premières lignes.
J'ai aimé suivre Martin, et son ami Félix. Typiquement Bad boys, ils ont choisi le côté obscur pour réaliser leur rêve américain. Leur amitié est inébranlable, ils sont comme frères. Mais Martin est fou amoureux de Penny. Lorsqu'il revient après un séjour à l'armée, il retrouve Félix sur le point de se marier avec Penny et va devoir vivre sans jamais rien révéler à Félix de son amour pour Penny.
Le triangle amoureux m'a fait penser à celui du film les Légendes d'Automne. Forcément, on le sait dès les premières pages, la fin va être tragique. Et pourtant, je me suis surprise à espérer que quelque chose à un moment évite cette issue funeste.
Bref, c'est une lecture qui m'a beaucoup plu et que je recommande.

Un roman sur la mafia mais pas que... Sur le lien qui alimente ceux qui la vivent, la nourrissent et la développent. Sur l'amour aussi. Et sur la loyauté. Sur ce qui en fait une famille finalement.
Il m'a fallu un peu de temps pour vraiment entrer dans l'histoire, c'est dense et prenant. Mais ensuite, ça devient fluide et on suit avec un certain plaisir le parcours chaotique de Martin Quinn et sa relation avec Felix Pasko, fils du parrain russe Lexi et son histoire d'amour avec Penny qui elle est affiliée côté italien.
C'est justement tout le charme de cette histoire, cette défiance/alliance entre ces deux milieux mafieux, qui ne marchent pas pareils, qui ne voient le trafic de la même façon et encore moins les relations humaines de la même façon mais quand le business est en jeu alors tout est permis.
L'histoire donc d'un deal qui tourne mal et Martin qui se retrouve arrêté et accusé. S'il veut un avenir, il faut qu'il parle. S'il parle, il n'a pas d'avenir. Masi au travers de son histoire, c'est presque finalement une banale histoire d'amour agrémenter de l'adrénaline d'être un gangster.
C'est très bien écrit, un style alternant longs dialogues et longues explications. J'ai plutôt aimé le côté humain laissé aux différents personnages principaux et juste en décor le milieu mafieux.
Roman très plaisant.

Difficile pour moi de résister à un livre évoquant de près ou de loin la Mafia.
de la Mafia ici il est bien question mais uniquement en surface. le roman d'Anthony Lee traite surtout de tout ce qu'implique un engagement envers cette organisation. Un engagement sans limite, aussi bien personnel que familial, car quiconque se lie à la Cosa Nostra scelle aussi le destin de sa famille. La parole donnée pèse autant que les liens du sang, les deux aussi difficiles à ignorer, encore plus à effacer.
Bonne lecture