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Le Cycle des épées tome 5 sur 7
EAN : 9782266042970
317 pages
Pocket (01/01/1991)
3.95/5   74 notes
Résumé :

Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d'épées affûtées. Au cœur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C'est là que se sont rencontrés pour la première fois Fafhrd, barbare des déserts Froids, et le Souricier Gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie. Ils ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je déteste les rats… sauf quand ils tatouillent chez Disney.

Hébé là je suis gâté ! C'est carrément toute une ville de rats – une Lankhmarat souterraine avec ses palais, ses avenues et ses toilettes – qui complote pour envahir et dominer la Lankhmar des hommes, que notre duo hâbleur, séducteur et quelque peu porté sur la bibine et l'acier tranchant doit cette fois affronter.

Enfin, c'est surtout ce cher Achille Souricier Gris Talon qui affronte. Pourquoi ce rapprochement avec notre héros de BD chauve au gros nez ? Simplement parce qu'il se vante de tout savoir et de tout maîtriser, et que décidément le patatras le rattrape toujours. Cette faiblesse ne lui rentre jamais dans la caboche.
Bon, comme notre héros belge au voisin funeste, il a la qualité de ses défauts : il ne se déballonne jamais (sans être gros) et s'adapte merveilleusement aux circonstances. On aura droit à une confondante imitation de rat aristo chef de complot qui zozote qui en laissera quelques-uns pantois.

Et que fait notre viking rouquin géant Fafhrd pendant ce temps ? Ben il cavale. Il s'était oublié dans la terre des Huit Cités et est obligé de décaniller très vite, d'une part parce qu'il a fait des bêtises en état (normal ?) d'ébriété et d'autre part parce qu'il a reçu un message par chauve-souris express que son pote Souricier est dans la panade et qu'il doit rentrer à Lankhmar fissa !

Bon j'explique pas tout. Disons qu'on va croiser des tas de personnages pittoresques comme des goules cool (et même amoureuses, si, si !), des métis d'hommes et de rats inquiétants ou très attirantes, un Seigneur de Lankhmar et son intendante qui forme un drôle de couple sado/sado, et même un voyageur du multivers qui s'exprime en allemand. Et tout ça possède queue et tête comme la kyrielle de rats que l'on croise aussi.
Bien sûr l'humour quelque peu sarcastique est omniprésent. C'est une marque de fabrique du cycle ; on ne se prend pas vraiment au sérieux. On lit ça avec légèreté, sans prise de tête.
Juste un petit défaut: le titre Les Épées de Lankhmar est plutôt mal trouvé (Épées et Dents ou Épées et Rongeurs auraient plus percuté).

Je trouve que ça ferait une chouette série ou un super film action-humour, genre méthode Marvel. Je verrais d'ailleurs bien Ramzy Bedia dans le rôle de Glipkerio le seigneur de Lankhmar. C'est le film Brutus vs César qui m'y a fait penser.
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Le Suzerain de Lankhmar, Glipkerio, convoque par l'entremise de son Chambellan, Fafhrd et le souricier gris pour une mission qui a l'air bien tranquille. Convoyer et assurer la protection d'une cargaison de grains et douze grands rats blancs enfermés dans quatre cages aux barreaux d'argent. Pas n'importe quels rats blancs, que nenni, des rats blancs qui savent danser, festoyer et manier l'épée.
Dans ce cinquième tome nos deux héros tomberont amoureux de belles impossibles : une femme-rate pour le Souricier et d'une belle vampire à la chair transparente pour le géant nordique.
Fini les nouvelles et histoires courtes des quatre premiers volumes, ici c'est bel et bien d'un roman dont il s'agit. Et quel roman délirant ! Ça démarre gentiment tout le monde se prélasse et devise sur le pont d'un navire mais bien vite le cerveau tordu de Fritz Leiber nous embarque dans un monde, celui de Newhon, ou les rats qu'ils soient noirs ou blancs menacent les hommes dans la cité même de Lankhmar.
Bien sûr il convient d'accepter l'idée de départ pour apprécier toute l'imagination dont fait preuve l'auteur. Une histoire sombre et délirante raconter avec brio, riche en extravagance et en inventivité.
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Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.
La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.
De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
Lien : https://unkapart.fr/lectures..
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Tout simplement génial. Une fantasy noire et envoutante. J'adore !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Bien qu'ils ne soient qu'une douzaine, ces rats me font trop penser aux Treize. Avez-vous jamais entendu parler de cette légende ?
— Je la connais, dit Fafhrd d'un ton sinistre. Dans la Toundra de Glace, une chamane me l'a racontée. Pour chaque espèce d'animaux – les loups, les chauves-souris, les baleines et le reste – il existe treize spécimens dotés d'une sagesse et de talents quasi humains... ou démoniaques. Selon la vieille femme, quiconque découvre et domine ce Cercle Intérieur peut contrôler tous les membres de l'espèce en question.
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Qu'ils désorientent le gogo avec des discours fumeux, comme Ningauble, ou en donnant plutôt dans les silences énigmatiques - à l'instar de Sheelba - les sorciers étaient incomparables dès qu'il s'agissait de vendre leurs salades.
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