Jean Yves Leloup présente son livre « Dictionnaire amoureux de Jérusalem » à la librairie La Procure à Paris.
Retrouvez le livre : https://www.laprocure.com/dictionnaire-amoureux-jerusalem-jean-yves-leloup/9782259206631.html
[Émission tournée le 27 avril 2010]
Suivez la librairie La Procure sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/LaProcure/
Twitter : https://twitter.com/laprocure
Instagram : https://www.instagram.com/librairie_laprocure/?hl=fr
Jean-Yves Leloup/5
2 notes
Peu de livres du Premier Testament ont été autant commentés que le Cantique des cantiques, long poème chantant le désir mutuel et l’union de deux amoureux. Les nombreuses exégèses de ce texte, qu’elles soient chrétiennes, juives ou profanes – union de l’âme avec la divinité, du peuple d’Israël et de son Dieu, illustration de la Création divine, poème érotique – se complètent plus qu’elles ne se contredisent. Chacun approche le Cantique avec ses croya... >Voir plus
Résumé :
Peu de livres du Premier Testament ont été autant commentés que le Cantique des cantiques, long poème chantant le désir mutuel et l’union de deux amoureux. Les nombreuses exégèses de ce texte, qu’elles soient chrétiennes, juives ou profanes – union de l’âme avec la divinité, du peuple d’Israël et de son Dieu, illustration de la Création divine, poème érotique – se complètent plus qu’elles ne se contredisent. Chacun approche le Cantique avec ses croya... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Le cantique des cantiques : La sagesse de l'amourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
Union de l'homme et de sa bien-aimée, union de YHWH et de son peuple, union du Christ et de son église... ce long poème fait partie des Écrits de sagesse. Il y est question de désir, de relation, de présence et d'Amour sous toutes ses formes.
Le Cantique, véritable chant, est une synthèse du plan divin, de tout ce qui est, fut et sera.
Chacun le lit de façon unique selon son humeur, ses connaissances, ses facultés d'émerveillement.
Jean-Yves Leloup a traduit ce texte en lui conservant sa dimension poétique tout en le rendant accessible. Ses commentaires d'une grande richesse convoquent la tradition, la théologie, la psychologie, l'étymologie ... dans une écriture fluide et poétique.
"L'amour est cette intimité dans la distance, ni éloignement ni proximité, ni séparation ni fusion : intimité."
Une lecture incontournable aussi émouvante qu'édifiante.
Le Cantique, véritable chant, est une synthèse du plan divin, de tout ce qui est, fut et sera.
Chacun le lit de façon unique selon son humeur, ses connaissances, ses facultés d'émerveillement.
Jean-Yves Leloup a traduit ce texte en lui conservant sa dimension poétique tout en le rendant accessible. Ses commentaires d'une grande richesse convoquent la tradition, la théologie, la psychologie, l'étymologie ... dans une écriture fluide et poétique.
"L'amour est cette intimité dans la distance, ni éloignement ni proximité, ni séparation ni fusion : intimité."
Une lecture incontournable aussi émouvante qu'édifiante.
Citations et extraits (30)
Voir plus
Ajouter une citation
Mais il y a cette parole étrange et triste de Yeshoua : « Vous scrutez les Écritures et vous ne venez pas à moi » (Jn 5, 39), vous lisez toutes sortes de sublimes paroles sur l(Amour, et vous n’aimez pas ? Vous idolâtrez la lettre et vous ne savourez pas l’Esprit. À quoi bon parler de Dieu, de lumière et d’Amour, si vous n’aimez pas, si vous ne vivez pas dans la lumière, si vous n’incarnez pas cette Présence qui vous cherche autant que vous la cherchez ?
(page 151)
(page 151)
« Asphodèle parmi les ronces,
telle est ma Bien-Aimée
entre les femmes. »
Rose parmi les épines, telle est « ma » rose, Dieu parmi tous les dieux tel est « mon » Dieu, chacun a une vision particulière de l’ineffable, un nom choisi pour l’innommable. Un être fini ne peut avoir qu’une vision finie de l’infini ; l’eau épouse la forme de chaque vase qui peut la contenir, Dieu épouse la forme de chaque esprit qui peut le contenir.
(page 105)
telle est ma Bien-Aimée
entre les femmes. »
Rose parmi les épines, telle est « ma » rose, Dieu parmi tous les dieux tel est « mon » Dieu, chacun a une vision particulière de l’ineffable, un nom choisi pour l’innommable. Un être fini ne peut avoir qu’une vision finie de l’infini ; l’eau épouse la forme de chaque vase qui peut la contenir, Dieu épouse la forme de chaque esprit qui peut le contenir.
(page 105)
Les moines latins, particulièrement les chartreux, parlent de la quilles comme but de la vie chrétienne, traduction de ce que les moine grecs appellent l’hésychia, les Hébreux la slalom, la paix de Dieu (hahawa, slalom). « Trouve la paix intérieure, disait saint Séraphim de Sarov, et une multitude sera sauvée à tes côtés », comme si le salut de tous dépendait de notre état de paix intérieur. Si l’on croit aux lois physiques de l’interconnexion de toutes choses - « impossible de soulever un brin de paille sans déranger une étoile » -, on peut bien croire qu’un être de paix communique de son calme et de sa sérénité au monde entier. On ne médite jamais pour soi seul.
(page 284)
(page 284)
Ce symbole de la couronne est très présent dans le rituel du mariage orthodoxe.
On ne se marie pas pour se mettre la corde au cou mais pour se couronner l’un l’autre.
Cette couronne est généralement faite de fleurs fraîchement cueillies, c’est le rappel pour les époux qu’être ensemble, c’est s’aider l’un l’autre à fleurir et à porter ses propres fruits, c’est aller l’un vers l’autre, à travers notre liberté, notre royauté ou souveraineté affirmée.
Il n’y a pas un maître et un esclave, mais deux « Seigneurs », deux sujets libres, deux « humanités » qui s’inclinent l’une devant l’autre, sans soumission ni domination.
(page 162)
On ne se marie pas pour se mettre la corde au cou mais pour se couronner l’un l’autre.
Cette couronne est généralement faite de fleurs fraîchement cueillies, c’est le rappel pour les époux qu’être ensemble, c’est s’aider l’un l’autre à fleurir et à porter ses propres fruits, c’est aller l’un vers l’autre, à travers notre liberté, notre royauté ou souveraineté affirmée.
Il n’y a pas un maître et un esclave, mais deux « Seigneurs », deux sujets libres, deux « humanités » qui s’inclinent l’une devant l’autre, sans soumission ni domination.
(page 162)
L’amoureux, le sage ou le mystique sont tous des fils de l’Instant, de l’instant favorable (kairos) où l’Être s’ouvre à l’Éternel (le non-temporel), cette ouverture est la fin du temps.
(page 198)
(page 198)
Videos de Jean-Yves Leloup (5)
Voir plusAjouter une vidéo
autres livres classés : spiritualitéVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Jean-Yves Leloup (83)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Jésus qui est-il ?
Jésus était-il vraiment Juif ?
Oui
Non
Plutôt Zen
Catholique
10 questions
1833 lecteurs ont répondu
Thèmes :
christianisme
, religion
, bibleCréer un quiz sur ce livre1833 lecteurs ont répondu