Pour celui qui est « doux et humble de cœur », tous les êtres sont des épiphanies de l’Être. Tout ce qu’on fait « au plus petit », c’est à Lui qu’on le fait - transcendance et immanence ne sont plus opposés, c’est dans l’immanence de l’être humain (le Temple de son corps) que la Transcendance peut être rencontrée.
(page 27)
Tout est impertinent, évanescent, mais tout est là, et tout est là pour que nous puissions, non nous en attrister mais nous en réjouir. (…)
La connaissance de ce qui est ainsi comme un don de YHWH est source de joie pour l’être humain.
Percevoir la gratuité incompréhensible de son existence est la véritable sagesse, qui arrête de donner des explications ou de revendiquer du sens, mais qui s’étonne « de ce qui est donné là » « sans pourquoi » ; c’est en remerciant (danken) que l’on pense le mieux (denken).
La vie, on ne la comprend et on ne l’apprécie qu’en la remerciant.
(page 106)
Le commencement de la Sagesse, c’est de reconnaître que celle-ci nous manque, c’est dans cette lucidité que s’origine le désir de l’obtenir.
(page 13)
Mais qu'est-ce que l'idolâtrie, sinon prendre une représentation du Réel pour le Réel lui-même ?
Vois ce que j’ai compris.
Dieu a fait l’homme simple
mais l’homme aime les complications.
Qohélet IV : 29
(page 65)
Jean Yves Leloup présente son livre « Dictionnaire amoureux de Jérusalem » à la librairie La Procure à Paris.
Retrouvez le livre : https://www.laprocure.com/dictionnaire-amoureux-jerusalem-jean-yves-leloup/9782259206631.html
[Émission tournée le 27 avril 2010]
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