La consolation de l'ange

En juillet 2019, Hugo, un jeune étudiant en médecine, est hospitalisé suite à une tentative de suicide. Il est placé dans la même chambre que Madame Blanche, une ancienne prof de philosophie. Ensemble, ils vont aborder les raisons du geste de Hugo, le sens de la vie, les questions religieuses, la nature, la poésie, la philosophie. Quand Hugo sort de l'hôpital, Madame Blanche le suit pour passer ses derniers jours avec lui et continuer leurs échanges verbaux.

J'avais lu plusieurs fois de très bonnes critiques sur ce roman qui aborde sous forme de dialogues des questions existentielles, sur le sens de la vie entre autres. J'étais curieuse de le découvrir.
Malheureusement, je n'ai pas été convaincue personnellement, j'ai trouvé ce livre peu convaincant car ces deux êtres engagent trop facilement le dialogue pour moi alors qu'ils ne se connaissaient pas avant et que Madame Blanche est censée être mourante. Au contraire, on dirait qu'elle est quasi en pleine forme, vit sans manger ni quasiment boire, rentre chez elle, part en voyage... Pour moi, ce n'est pas très crédible.
De plus, cette conversation à bâtons rompus me paraît artificielle, un peu rhétorique aussi et didactique.
Les très courts chapitres consacrés à la "renaissance" de Madame Blanche adolescente suite à la marche des camps de la mort, m'auraient plus convaincue si l'auteur n'avait pas rajouté à son récit la présence de cet "ange de la consolation" qui m'a paru trop surnaturel là aussi. Sinon, le récit de cette survivante des camps est touchant.
Je suis donc restée à la surface de ce roman, je m'attendais à quelque chose de différent et je suis déçue.

Je ne devrais pas lire ce genre de livre, car j'y suis complètement hermétique, et pourtant je comprends fort bien que cette lecture puisse beaucoup plaire.

Hugo se retrouve dans une chambre d'hôpital après une tentative de suicide ratée. C'est un jeune homme en mal de confiance et d'espoir, dépité par ses échecs répétés dans la prestigieuse fac plébiscitée par son père et qui traîne avec lui un lourd secret de famille qui lui empoisonne l'existence. Il partage sa chambre avec Blanche, une vieille femme qui veut se laisser mourir, après avoir profité de toute son existence, elle aussi marquée par des jours extrêmement sombres.
Ils vont avoir de longues conversations, où Blanche parvient doucement à persuader Hugo d'aimer la vie telle qu'elle est. Elle lui raconte pour cela les épisodes les plus douloureux de sa vie, surtout une NDE où elle a rencontré un ange qui lui a donné une extraordinaire leçon de vie. le tout ponctué par des poèmes de Victor Hugo dont ils partagent l'amour de l'oeuvre.

Effectivement, on peut être touché et même adhérer à cette lecture, où on "découvre" que l'humain fait partie d'un tout. Ce sont de belles leçons de vie, des perceptions touchantes de notre existence terrestre. Mais voilà, avec moi ça ne prend pas, non pas que je ne sois pas d'accord avec cette façon de voir les choses, mais parce que ce n'est pas ce que je recherche dans un livre. Surtout dans un roman où l'histoire devient du coup banale, et surtout très attendue. Les dialogues ne sont pas naturels et les personnages bien plats. Point de surprise, on voit tout venir. Je voulais tout de même me faire ma propre opinion de ce livre dont j'avais beaucoup entendu parler, mais je ne suis clairement pas le public idéal pour cette lecture.

Je connaissais pas du tout cet auteur. Eh bien, premier essai, et sûrement le dernier, je ne suis pas du tout convaincue.

Parce qu'en fait, en commençant ce livre, je m'attendais naïvement à lire un roman.

Et bon, la partie fictive est un pure prétexte à déblatérer des monologues philosophiques (même pas vraiment un vrai débat entre les deux protagonistes, vu qu'aucun ne va contredire l'autre, même s'ils sont supposés avoir des visions du monde différentes).

Mais bref, au niveau de l'histoire, eh bien c'est décevant. Parce qu'en fait, il n'y a pas vraiment d'histoire.

Et pour le peu qu'il y a, le niveau reste assez faible.

On est dans une histoire difficilement crédible et convenue, avec la rencontre de deux personnages que tout oppose : d'un côté, une vieille dame qui aime la vie et va bientôt mourir et de l'autre, le petit jeune abîmé par la vie qui a essayé de se suicider, on ne sait pas trop bien pourquoi. Alors les raisons de cet acte ont brièvement été mentionnées, mais on voit que clairement, c'est pas le sujet du livre. On s'en fiche, on balance des thèmes ici et là : la vie, la mort, l'inceste, la déportation, et on passe à autre chose. On ne développe pas, on n'approfondit pas, alors même qu'on avait soulevé des sujets graves. Pas d'implication émotionnelle de la part d'aucun des personnages, mais pas de transition non plus, ça va et ça vient, ça n'a pas forcément de sens.

Non, vraiment, pas grand-chose n'a de sens : les personnages qui n'ont rien en commun, mais se parlent naturellement et se racontent tout dès les première secondes comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde, qui s'attachent énormément en l'espace de quelques heures... La vieillarde qui décide d'inviter le petit jeune chez elle pour qu'il soit là pour sa mort...Mais juste... Dans quelle réalité cela pourrait-il bien se produire ?

Bref, je suis sceptique, mais je ne devais probablement pas être la cible visée.

Je n'ai lu que quelques dizaines de pages de ce livre, j'ai regretté le thème éculé traité à maintes reprises dans la littérature et le cinéma, à savoir celui du rapprochement des générations : la philosophie du grand âge au secours du pessimisme de la jeunesse : on pense à "Harold et Maude", à "La tête en friche" à "La Boum" aussi, traité sur fond d'expériences de mort imminentes, (c'est l'originalité de ce livre, mais voilà, là non plus on n'évite pas les clichés, et pour qui s'est déjà documenté sur le sujet, le montage narratif devient vite pesant, à cela s'ajoute les clichés sur les motivations et les attentes d'un jeune "victime de son destin" par rapport à des études médicales qui le déçoivent (au passage l'auteur est bien mal documenté sur le contenu de la première année de médecine), et là on pense immanquablement au film "Première année" de Thomas Lilti (2018) mais dont la fin serait moins réussie pour l'un des principaux protagonistes....(le livre en racontant la suite en mode négatif en quelque sorte). Bref cette accumulation d'impressions de déjà-vus et d'inspirations faciles m'a fait lâché le livre sans atteindre la cinquantaine de pages ; à cela s'ajoute les clichés et les raccourcis sur la progression de l'Humanité au fil des erreurs et des errements de l'Histoire et de ses murs d'horreurs, ouh la la...., c'était vraiment un peu trop, j'ai déploré le manque de finesse et les ficelles bien trop grosses du fond de cette histoire, car on voit dès le début où l'auteur veut nous emmener.... je dirais que ce livre n'a jamais mieux illustré la fameuse citation d'André Gide : "Ce n'est pas avec de bons sentiments que l'on fait de la bonne littérature" mais de bons romans pour salle d'attente ou quais de gare, çà oui !

Une chambre d'hôpital blanche et froide. le décor d'une rencontre. D'une rencontre qui m'a laissée totalement hermétique. Blanche est une vieille dame apaisée qui attend la fin, sereine. Hugo, un adolescent qui a tenté de se suicider. L'occasion d'un interminable échange sur notre manière d'aborder la vie et la mort. Un sujet extrêmement riche qui offrait mille possibilités. Malheureusement, ce livre qui semble surfer sur la vague reste mortellement superficiel. Le point positif du récit ? Les poèmes de Victor Hugo que l'on redécouvre avec plaisir. Pour le reste, comme Blanche, on attend impatiemment la fin et la délivrance qu'elle amènera.

Roman qui se lit sans grand intérêt. Je m'attendais à autre chose car je suis une fidèle lectrice de F. Lenoir. Mais là il nous conte une histoire banale, impensable dans la vie de tous les jours -une vieille dame qui vit ses derniers moments et un jeune garçon ayant fait une tentative de suicide sont placés dans la même chambre. !!!! Et elle va lui raconter sa vie...... Seuls les retours en arrière en Pologne 1945 présentent un peu d'intérêt. Déçue

Je n'ai pas été touchée par la lecture de ce livre, et pourtant le titre me parlait tout particulièrement. J'ai trouvé qu'il y avait énormément de passages "ennuyants" malgré la taille du livre, et j'ai également trouvé que l'auteur cherchait trop à placer différentes notions (philosophiques, scientifiques, religieuses) sans but précis, au détriment d'émotions qu'il aurait pu nous faire ressentir.

Bon... mon avis sur ce livre que j'ai terminé hier soir est assez mitigé. J'ai dû réfléchir quelques heures avant de pouvoir me décider sur la note que j'allais lui attribuer et sur ce que j'allais en dire. Je vais donc essayer de résumer au mieux. Sur le papier, l'histoire est très prometteuse, et j'avais hâte de l'attaquer. Mais malheureusement, cela n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
J'ai beaucoup aimé le fond de l'histoire et les sujets abordés, et je comprends tout à fait le message que l'auteur a voulu nous transmettre à travers celle-ci. Par contre, j'ai eu énormément de mal avec l'écriture du livre. Pour moi les discours n'étaient pas du tout (du tout!) naturels, et toute l'histoire est allée beaucoup trop vite. Des sujets importants sont abordés mais ils ne sont que trop survolés à mon goût. On dirait que l'auteur a fait une liste des connaissances qu'il souhaitait que Blanche transmettent à Hugo, et il les a énuméré les unes à la suite des autres dans le livre.. Je pense que ça aurait pu être mieux abordé peut-être en prolongeant un peu l'histoire (car cela reste un livre assez court), et en faisant durer leur séjour à l'hôpital plus longtemps. Je me suis malgré tout un peu attachée aux personnages (surtout celui de Blanche). Pour Hugo, qui a 20 ans, je le trouvais assez enfantin, à travers ses paroles et je ne lui aurais pas donné plus de 16 ans, mais j'ai quand même eu beaucoup d'empathie pour lui et ce qu'il a traversé. Mais il est vrai que certaines de ses réactions n'étaient pas vraiment réalistes. Leur relation, notamment à la fin de l'histoire est très touchante, et je peux comprendre qu'un lien fort se soit créé entre eux deux au vu de la situation dans laquelle ils se trouvaient l'un et l'autre, et de leurs passés respectifs. Mais encore une fois tout a été beaucoup trop vite pour que l'on y croit vraiment, et qu'on soit assez plongé dans cette histoire pour qu'elle puisse nous émouvoir.
Voilà, pour faire simple, j'ai apprécié le fond de l'histoire, et le message que l'auteur souhaitait transmettre, et je pense que racontée autrement, j'aurai pu réellement l'apprécier, car l'idée de base était vraiment bonne!

Le résumé était fort accrocheur mais je dois bien avouer que les premiers chapitres ne m'ont pas conquises. Les derniers en revanche c'est une tout autre chose. le lien entre Blanche et Hugo est beau et touchant. La fin est belle, triste et poétique.
Frédéric Lenoir à une plume plaisante et tourne ses dialogues autour de grands thèmes : sens de la vie, de la mort, la spiritualité, l'amour,.... Un livre très riche, plein d'humanité et de compassion. Qui ne pousse à se poser la question : Que nous faut-il vraiment pour être heureux ? 🤔
Un roman agréable à lire, en peu de temps.
Lien : https://www.instagram.com/le..

Si la bienveillance, l'amour, la joie de vivre, la beauté et la résilience évoquent pour vous des sentiments gnangnan ou culcul la praline, passez votre chemin ! Car ce petit roman initiatique en est bourré de la 1ère à la dernière page. J'ai lu certains retours qui le nommait même de psychologie à deux balles.
Disons que pour ma part, j'y ai pioché deci delà en fonction de ce qui pouvait me parler ou pas.
Hugo 20 ans à fait une tentative de suicide, il se retrouve dans la chambre de Blanche qui, elle, est en fin de vie. Un dialogue va s'instaurer entre eux autour des grandes questions existentielles telles que l'amour, la mort, Dieu, le destin, le sens de la vie. On y trouve la poésie de Victor Hugo, la musique, la nature, Spinoza, Freud etc. Un condensé en 200 pages romancé, donc ça se lit très vite.
Pour ma part, j'ai préfère lire l'auteur dans ses romans La parole perdue, La promesse de l'ange et Nina.