AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 711 notes
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue, entre Hugo 20 ans et Blanche.
Une belle rencontre entre un jeune pessimiste hospitalisé après une tentative de suicide raté et une vieille dame dans la force de l'âge optimiste consciente qu'il faux vivre pleinement l'instant présent.
Ce dialogue tourne autour de grands thèmes comme le sens de la vie, de la mort, la liberté, l'amour, la famille et la spiritualité...
Frédéric Lenoir a une plaisante plume, qui forme une écriture simple et efficace qui met en valeur, de beaux thèmes et les rend accessible à tout le monde.
Ce livre se lit très vite, et j'ai passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          631
Ce livre m'a été prêté. Je ne l'aurais sans doute pas lu de moi-même. Pourtant, j'aime la bienveillance et l'humanisme de l'auteur. Eh bien, je ne regrette pas du tout ma lecture, au contraire! Elle m'a apaisée, m'a rendue plus sereine.

Au départ, j'ai eu deux réticences: cette rencontre improbable, à l'hôpital, entre un jeune homme qui a tenté de se suicider et une vieille dame mourante gardant un tel appétit de vivre, cela m'a immanquablement fait penser à" Harold et Maude", la pièce de Colin Higgins. Je connais en particulier la scène où Maude monte dans un arbre, entraînant Harold à sa suite, je l'ai étudiée avec des élèves. J'ai eu comme une impression d'imitation. Et leurs dialogues m'ont paru assez artificiels, simples prétextes en fait à des réflexions philosophiques . Mais , curieusement, ces réticences ont disparu, au fur et à mesure que j'avançais dans les confidences de ces deux êtres qui se sont trouvés et aimés.

L'expérience fondatrice vécue à 17 ans par Blanche m'a beaucoup ėmue. L'attachement progressif du jeune Hugo à cette femme merveilleuse aussi. Les pensées métaphysiques sont associées ici harmonieusement à des poèmes, surtout de Victor Hugo, qui transcendent les propos, déjà fort intéressants sur la mort, le bonheur, l'âme, la résilience.

Un livre lumineux, consolateur, au-delà des angoisses, des souffrances et des pertes. Il fait un bien fou!

Commenter  J’apprécie          628
La vie, la mort..à la vie à la mort., l'un la redoute, l'autre s'en approche à grand pas. ..un jeune homme de 20 ans ,Hugo au mal-être installé, a fait une tentative de suicide ; Blanche, une très vieille dame fatiguée , incurable optimiste, est sur le départ pour l'au-delà. Ces deux personnages vont se rencontrer tout deux sur un lit d'hôpital, installés dans la même chambre.
..Ce contexte est prétexte à philosopher..une intimité se crée très rapidement entre les deux personnages. Entre Hugo et Blanche, l'échange devient fluide comme de l"eau vive : le temps qui passe, regarder la vie avec le verre à moitié vide ou à moitié plein, le bien et le mal, l'amour, la famille et leurs secrets.la religion, la littérature...tous les sujets s'invitent tour à tour dans leur conversation : porteur d''espoir pour l'adolescent en quête de son identité et du sens de la vie..et le regard bienveillant et philosophe de la vieille dame lucide et attachante. Il se tisse un lien entre-eux comme une urgence vitale..une amitié sans retour.

Un roman agréable à lire sans autre ambition que de nous informer que le bonheur, la vie et des valeurs sont peut-être la clé pour être, espérer, ou tout simplement réussir à se satisfaire de son sort afin de se sentir libre et heureux sur cette planète..être une belle comète..puis tutoyer les anges!

"La terre est au soleil ce que l'homme est à l'ange" Victor Hugo.
Commenter  J’apprécie          470
Voilà une histoire assez improbable, ai-je pensé en parcourant les premières pages de ce roman… Une vieille dame en fin de vie et un jeune homme qui se réveille à peine après une TS ne dialogueraient pas ainsi je crois. le contenu du dialogue est acceptable, ils pourraient échanger ces idées-là, mais c'est la forme qui me dérange : ce discours si bien articulé, argumenté et clair… m'a paru peu crédible.

Mais c'est sans compter sur le talent de Frédéric Lenoir, car une fois passé ce premier ressenti, j'ai été happée par le propos et j'ai aimé fortement ce texte.
Frédéric Lenoir est maître dans la vulgarisation des pensées philosophiques et spirituelles. Ici il évoque la vie après la mort ou plus précisément l'immortalité de l'âme. On révise l'« éthique » de Spinoza (grand souvenir de lycée, un penseur qui m'avait marquée !), on distingue l'analyse Freudienne de celle de Jung, on comprend ce qu'est la synchronicité (terme évoqué dans ma dernière lecture -une irrésistible envie de fleurir- mais pas compris alors car non explicité). L'ensemble est ponctué de poèmes de Victor Hugo extrait des « Contemplations », d'un poème de Baudelaire et puis quelques autres auteurs sont cités à bon escient.

Si l'on y voit un simple roman, on court le risque d'en sortir déçu. Il faut y voir un ouvrage riche de références et d'enseignement qui nous propose une expérience de vie afin de nous mener à la réflexion personnelle.
Commenter  J’apprécie          470
Hugo, 20 ans, se retrouve hospitalisé à côté de Blanche, une vieille dame. Hugo a tenté de se suicider après un énième échec à son concours de médecine, qu'il a peur d'annoncer à son père, célèbre chirurgien. Blanche, aux alentours de 90 ans, après plusieurs années de dialyse pour insuffisance rénale, refuse maintenant de se faire dialyser et veut se laisser mourir. Entre les deux, va se nouer, en quelques heures une amitié basée sur une discussion centrée sur les grands thèmes philosophiques, métaphysiques : le sens de la vie, Dieu, l'amour, la mort… En parallèle, on suit la pensée d'une jeune fille laissée pour morte non loin du camp de concentration d'Auschwitz en 1945... Frédéric Lenoir réussit le tour de force de nous emmener sur presque deux cent pages avec cette très mince intrigue improbable. Pourtant tout y est. Et même sans s'identifier tout à fait à l'un ou l'autre des personnages, je défie le lecteur de ne pas y retrouver ses propres interrogations existentielles. J'ai pratiquement lu ce livre d'une traite en quelques heures sans pouvoir m'en détacher, tellement je me retrouvais dans leurs interrogations. Surtout en ces temps de dystopie ambiante, on ne peut que s'interroger sur le sens de la vie. Qu'est-ce que la vie ? Pourquoi vit-on ? La culpabilité, la honte, les événements douloureux, les malheurs, le sentiment de perdre pied à un moment donné, peut nous entraîner vers la mort. Blanche oppose à Hugo justement que la vie est belle et a du sens. Elle va lui raconter la curieuse expérience qu'elle a vécue adolescente et Hugo va lui confier le terrible secret qui le hante depuis son enfance. On trouve de nombreuses références à Victor Hugo et Etty Hillesum. Etty Hillesum qui a su voir l'amour et la beauté de l'existence dans un camp de concentration.
Le style est clair comme toujours avec Lenoir, et les grandes questions métaphysiques sont abordées simplement. Un livre que je ne peux que conseiller.
Commenter  J’apprécie          447
"La consolation de l'ange" m'a été prêté par une personne que j'accompagne dans le cadre de mon travail, je n'ai donc pas eu le coeur de refuser même si le titre ne m'attirait pas.
C'est une belle rencontre, les deux personnages sont extrêmement attachants. Blanche, vieille dame anciennement professeur de philosophie est hospitalisée de son plein gré pour finir sa vie. Elle a pris la décision d'arrêter les dialyses, Hugo, lui, est un jeune homme de 20 ans, hospitalisé suite à une TDS.
La lecture est agréable mais il y a beaucoup trop d'incohérences pour se laisser véritablement embarquer dans leur histoire.
Déjà un homme et une femme hospitalisés dans la même chambre ? cela n'est guère plausible en France.
Par ailleurs les médecins ne semblent pas savoir ce qu'est le secret professionnel puisqu'ils disent à Hugo pourquoi Blanche est hospitalisée et vice et versa .
La façon dont s'exprime Hugo est très diverse, tantôt il s'exprime dans un langage chatier avec des termes scientifiques et parfois il s'exprime dans un langage très jeune, à la mode. Ce décalage m'a "heurtée" car il coupe la lecture. On sort de l'échange brutalement.
Et enfin, la construction du roman sur un jeu de questions-réponses manque de spontanéité et donc de naturel.
Mais il n'y a pas que des points négatifs, j'ai, et je me répète, adopté immédiatement les deux personnages. J'ai également aimé leur relation qui est bien sûr émouvante et a su (ce qui n'est guère difficile) me tirer une larme. Leurs échanges entrecoupés par des extraits de poésie de Victor Hugo sont intéressants.
Mais là aussi j'ai un petit bémol à apporter, c'est peut-être un peu trop chargé de bons sentiments. J'ai pensé à plusieurs reprises à Laurent Gounelle. Je n'ai rien contre la bienveillance mais ici cela donne une impression de cours, de mode d'emploi.
Je ne pense pas être la bonne cible pour ce genre de roman mais je comprends qu'il puisse parler à certains.





Commenter  J’apprécie          350
Un livre pour les lecteurs qui s'interrogent sur le sens de la vie ou ont besoin de consolation dans des moments difficiles.

C'est un roman qui n'en est pas vraiment un, les personnages et les situations sont à mon avis peu crédibles, en tout cas, je n'ai pas vraiment cru à cette conversation d'hôpital entre une mourante âgée et un jeune homme qui a fait une tentative de suicide.

La vieille dame a connu les camps et de courts chapitres sont des flashbacks de l'expérience de mort imminente qu'elle y a vécue, le tunnel de lumière, etc. C'est aussi un ancien professeur de philosophie, elle cite de la poésie et des philosophes et régale le garçon de phrases inspirantes : 

« Tu es jeune, tu es intelligent, tu es sensible, tu es beau : tu as tout pour mener une vie magnifique! Il te manque seulement la confiance en toi et la foi en la vie. Sans confiance, on ne peut avancer. Et la confiance est liée à l'amour. C'est parce qu'on s'est senti aimé de manière inconditionnelle qu'on a confiance en soi et dans la vie. » (Évidemment, le jeune suicidaire est fils de médecin spécialiste, il pourra poursuivre les études qu'il voudra, son papa est là pour l'aimer et subvenir à ses besoins…)

C'est un roman qui est plutôt un recueil de pensées positives, sur l'amour, la joie, l'immortalité et le sens de la vie.

Un livre qui avait beaucoup plu à la personne qui me l'a prêté. Je n'ai pas du tout accroché, mais je comprends que les leçons de vie de l'héroïne puissent toucher d'autres lecteurs qui le garderont à portée de la main pour y puiser l'inspiration.
Commenter  J’apprécie          322
En juillet 2019, Hugo, un jeune étudiant en médecine, est hospitalisé suite à une tentative de suicide. Il est placé dans la même chambre que Madame Blanche, une ancienne prof de philosophie. Ensemble, ils vont aborder les raisons du geste de Hugo, le sens de la vie, les questions religieuses, la nature, la poésie, la philosophie. Quand Hugo sort de l'hôpital, Madame Blanche le suit pour passer ses derniers jours avec lui et continuer leurs échanges verbaux.

J'avais lu plusieurs fois de très bonnes critiques sur ce roman qui aborde sous forme de dialogues des questions existentielles, sur le sens de la vie entre autres. J'étais curieuse de le découvrir.
Malheureusement, je n'ai pas été convaincue personnellement, j'ai trouvé ce livre peu convaincant car ces deux êtres engagent trop facilement le dialogue pour moi alors qu'ils ne se connaissaient pas avant et que Madame Blanche est censée être mourante. Au contraire, on dirait qu'elle est quasi en pleine forme, vit sans manger ni quasiment boire, rentre chez elle, part en voyage... Pour moi, ce n'est pas très crédible.
De plus, cette conversation à bâtons rompus me paraît artificielle, un peu rhétorique aussi et didactique.
Les très courts chapitres consacrés à la "renaissance" de Madame Blanche adolescente suite à la marche des camps de la mort, m'auraient plus convaincue si l'auteur n'avait pas rajouté à son récit la présence de cet "ange de la consolation" qui m'a paru trop surnaturel là aussi. Sinon, le récit de cette survivante des camps est touchant.
Je suis donc restée à la surface de ce roman, je m'attendais à quelque chose de différent et je suis déçue.
Commenter  J’apprécie          200
Blanche – Hugo
Une rencontre improbable ;
Elle, attendant le grand passage,
Lui, désabusé, désespéré sauvé d'une tentative de suicide.
Blanche, 92 ans,
Hugo, 20 ans.

Sur fond d'échanges, les questions métaphysiques sont abordées.

Blanche à travers ses expériences veut transmettre à Hugo la valeur de la Vie
Elle le pousse à la réflexion….

Ne pas s'arrêter à la recherche incessante de satisfactions toujours éphémères qui engendre frustration, colère et souvent échec…
Abandonner notre vision égotique et nous laisser guider par notre Ame.

……. « La vie est faite de tous ces petits plaisirs du quotidien : se laver, boire, manger, dormir, regarder une fleur, un arbre, le ciel…. et le bonheur, ça commence par les savourer en conscience. En fait, on est amputé de notre âme, mais on est aussi tellement coupé de notre corps et de nos sensations. On est tout le temps dans notre mental ! il n'y a rien de pire pour être malheureux »….

C'est un cours de philosophie magistral que nous donne Frédéric Lenoir dans ce roman parsemé de sagesse.
Un bon support pour répondre aux questions de nos enfants.
Il en faut du chemin pour atteindre la plénitude de Blanche.
Commenter  J’apprécie          190
Un récit sympathique mais à force de vouloir livrer des leçons de vie sur tout, le récit se perd dans beaucoup trop thématique.
Cependant la rencontre entre le jeune homme, Hugo, survivant d'une tentative de suicide et d'une veille femme à l'aube de sa mort m'a touchée, la fin également.
Mais la narration n'est pas fluide, trop de leçons, d'idée comme ci au départ l'auteur voulait faire un livre de développement personnel qu'il a romancé.
Quelques passages intéressants.
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (1578) Voir plus




{* *} .._..