Être ministre de l'environnement et devoir accepter de telles remarques, cela doit être le lot de la plupart de ses successeurs. Et cela résonne terriblement avec le récent départ de
Nicolas Hulot, 20 ans plus tard.
Corinne Lepage a tout de même pu faire voter la loi sur l'air en 1997. Mais les arcanes politiques ne semblent guère avoir changé depuis. Seule l'urgence a décuplé.
On doit toutefois lui rendre hommage pour sa constance et son engagement sur les questions environnementales.
J'ai eu l'occasion de la croiser à la fin de mes études en environnement en 1999 à L'université
Claude Bernard (Lyon 1).
Ce livre est un marqueur d'une inertie politique et d'un décalage entre les réalités physiques des enjeux environnementaux et d'une appropriation trop tardive et sans continuité par le Politique de ces questions fondamentales.