Si c'est un homme

L'écriture est assez fluide, simple et abordable. le texte est important d'un point de vue mémoriel, pour autant je ne suis pas fan du tout des témoignages... Pourtant les descriptions du mode de vie dans les camps de concentration rendent bien l'horreur de cette période de notre histoire.

« J'ai eu la chance de n'être déporté à Auschwitz qu'en 1944, alors que le gouvernement allemand en raison de la pénurie croissante de main d'oeuvre, avait déjà décidé d'allonger la moyenne de vie des prisonniers à éliminer, améliorant sensiblement leurs conditions de vie et suspendant provisoirement les exécutions arbitraires individuelles ».
Ainsi commence la biographie de Primo Levi. Biographie dans laquelle il raconte sans juger, sans sombrer dans la peur ou l'apitoiement, et, malgré l'horreur, il nous propose juste pour témoigner et éviter que de telles atrocités - qui l'auront marqué jusqu'à son suicide en 1987 - ne se reproduisent.

En tant que travailleur dans le secteur social et médico-social, j'accompagne des personnes en situation de handicap mental ; je côtoie leurs difficultés au quotidien en espérant que plus de tolérance face à leurs « différences » voit le jour, un jour pas très lointain.
Ma motivation pour lutter contre les « discriminations » est d'autant plus exacerbée en lisant Primo Levi. La lutte contre la barbarie, mais aussi contre l'intolérance, le rejet de la différence (par peur ou méconnaissance) sous toutes ses formes est une nécessité de tous les instants ; nous sommes tous concernés.

Au final, un témoignage qui est l'un des premiers sur les camps d'extermination nazis.
Des souvenirs qui sont aussi une réflexion morale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.

Je ne saurais comment parler de ce livre…

Un témoignage qui nous dévoile la vérité sur les camps de concentration, ce qu'ils ont vécu. Un témoignage important que tout le monde devrait lire pour s'informer et ne pas oublier.

Cependant je me suis sentie complètement détachée de l'histoire malgré les horreurs énoncées. J'ai même eu du mal à le finir.Primo Levi a voulu relater les faits et rien de plus, nous l'apprenons d'ailleurs dans l'appendice, mais il m'a manqué quelque chose pour être totalement happé par l'histoire. C'est un choix de l'auteur et je le respecte.

Un récit difficile, dur, poignant, mais une fois commencé impossible de s'arrêter. Une oeuvre que l'on devrait tous lire au moins une fois.

⭐️⭐️⭐️/5

Le jeune Italien Primo Levi, juif et résistant, est envoyé en Lager. Plus précisément à Monowitz, un des camps d'Auschwitz. Il nous livre monotonement et avec beaucoup de détachement la vie dans les lager, comment les hommes sont venus a s'homogénéiser pour devenir un "bétail", et se créer une individualité pour survivre.

Mais Primo Levi ne cherche pas à se positionner en tant que victime en écrivant ce livre, il écrit pour extérioriser ce qu'il a vécu, et le montrer.

D'ailleurs, l'une des choses qui a fait que j'ai été assez peu touchée par ce livre, c'est la manière dont l'écriture est détachée. Oui, par rapport avec ce qu'il a vécu, c'est normal de ne pas vouloir revivre les sentiments et les moments passés en écrivant, s'immerger trop dans son écriture. de plus, certains aimeront le fait que Levi ne crée pas de fioritures à sa plume et explique de but en blanc, de manière très factuel, comme un livre d'histoire. Néanmoins, j'ai besoin de plus pour me sentir touchée (oui, c'est terrible à dire, et je me rends bien compte de l'horreur de la situation de Levi). J'ai besoin d'avoir des personnages fixes sur qui s'attacher, j'ai besoin que l'auteur nous raconte la manière dont il a ressenti et expérimenter les choses.

C'est d'ailleurs pour ça que j'ai préféré la seconde partie du livre, qui était moins dans la volonté de poser des informations historiques, mais on entre plus dans la vie, dans le passé de Levi. On rencontre des personnages qui ont un impact, qui restent plus longtemps dans le récit et auxquels on s'attache. Et surtout, c'est le renouveau de la solidarité. Car ce qui nous touche, c'est surtout la manière dont les hommes gardent une parcelle d'humanité, de solidarité, de gentillesse malgré l'inhumanité de la situation. Et Levi nous montre bien qu'elle était quasi-inexistante pendant un bon moment, jusqu'à ce que la fin des Lager arrive, la fuite des nazis, et que certains ont du compter sur d'autres pour s'en sortir. Ce moment, cette partie était la plus touchante du livre.

Je reste donc assez mitigée par ce livre, je n'ai pas vraiment apprécié la première partie, mais je garde un bon souvenir de cette lecture grâce à sa deuxième partie.

J'ai lu ce livre après que ma professeure de français nous l'ait conseillé. Adorant énormément les romans sur la seconde guerre mondiale car ils sont toujours extrêmement touchants je me suis empressée de le commencer.
Ce livre m'a appris énormément de chose sur les camps, des éléments qu'on ne travaille pas en cours ou qui ne sont pas autant abordés dans les autres romans sur ce thème. Mon seul soucis avec ce livre, c'est que j'ai eu du mal à accrocher car c'était peut-être trop détaillé, je me perdais souvent dans ses explications, surtout que l'auteur utilise souvent des mots et des phrases allemandes.
Il n'empêche que je suis ravie d'avoir appris en profondeur tout les horreurs qu'ont vécu ces pauvres hommes.

Titre : Si c'est un homme

Auteur : Primo Levi

Prix : 6,20€

Edition : Pocket

Résumé :
Durant la seconde guerre mondiale, primo levi, vingt-quatre ans, juif, lutte aux côtés des maquisards antifascistes du piémont.
Capturé en 1943, il se retrouve peu après à Auschwitz, où à demeurera plus d'un an avant d'être libéré par l'armée russe en janvier 1945. Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout la promiscuité des blocks-dortoirs, les camarades qu'on y découvre à l'aube, morts de froid et de faim; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos; les " sélections " périodiques où l'on sépare les malades des bien-portants pour les envoyer à la mort ; les pendaisons pour l'exemple ; les trains, bourrés de juifs et de tziganes, qu'on dirige dès leur arrivée vers les crématoires.
Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucun excès, aucune exploitation des souffrances personnelles mais une réflexion morale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.

Nous suivons Primo Levi, un italien de 24 ans, il se fit arrêter le 13 décembre 1943 par la Milice fasciste. Au début de l'année 1944 il fut déporté à Auschwitz. Il arrive fatigué, déboussolé et surtout assoiffé… Ils furent trier, ils durent abandonner leurs bagages, ils se firent raser, tatouer un numéro sur le bras gauche, puis ils durent prendre une douche. Personne ne savait ce qu'il allait se passer à Auschwitz, mais ils comprennent vite qu'ici on ne pose pas de question…

Ce livre est intéressant mais il ne fait surtout pas le lire quand on est déprimé. Primo Levi a rencontré beaucoup de personnes mais seul quelques-unes l'on vraiment marqué. L'homme qui l'a réconcilié avec la race humaine est Lorenzo, un ouvrier Italien. Celui-ci lui a donné de la nourriture sans rien demander en retour alors qu'on camps, si on vous donne quelques chose c'est que vous avez fait un échange, car il y a un trafic très important Auschwitz. Puis à la toute fin il y a eu également Charles et Arthur deux français arrivé récemment qui ne perdent pas espoir de sortir bientôt des camps de concentration. C'est grâce à eux qu'il s'est battu jusqu'au bout.

C'est très compliquer de noté un livre sur un sujet que nous n'avons pas connu mais je pense que si je devais lui donner une note je lui donnerais un : 15,5/20, Je ne conseille ce livre qu'a ceux qui ont envie de lire des romans sur la deuxième guerre mondiale

#Frimousse
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Si c'est un homme écrit par Primo Levi

date : 04-01


'Si c'est un homme' est un livre, quoique assez laborieux à lire, très réaliste et moral. L'auteur nous raconte son histoire à travers ses lignes, lui, un déporté Italien de 24 ans des camps de concentration. Il est capturé en 1943, dans un camp non loin d'Auschwitz, où il demeurera prisonnier plus d'un an, avant d'être finalement libéré, en 1945, par l'armée Russe.

Il nous racontera tout ce qui se passe avec un réalisme étonnant, et l'horreur et le désespoir qui suintent au travers des pages nous donnent des frissons. Il nous invite à vivre à ses côtés, en spectateur impuissant, le quotidien moribond des journées passés dans ce camp. Les détenus vivent au jour le jour, ils ne pensent qu'à l'instant présent, et ne se projettent jamais au-delà de la fin de journée. Comment le pourraient-ils ? Ils ne sont plus animés que par l'instinct farouche de vivre, mais qui se consume lentement dans leur âme fatigués. le pire, c'est l'hiver. le corps est couvert d'engelures, le froid mortel est omniprésent, on n'y peut rien.

Les SS qui surveillent le camp de concentration les transforment en des animaux, des moins qu'homme. L'entraide, l'amitié ou les dialogues fraternels, tout cela n'existe plus. Il faut sans arrêt veiller sur ses affaires, ne pas se les faire voler, mais profiter de la moindre occasion pour voler à son tour. Les dures labeurs quotidiennes ne cessent pas, on est obligé de tenir, de serrer les dents et de souffrir, et lorsque l'on est jugé inaptes à travailler, c'est la mort.

Pourtant, dans les lignes de Levi, on ne sent aucune haine envers tout cela, on sent bien sûr tous ses sentiments au fil des jours, mais pourtant lorsqu'il écrit le livre, il ne le fait sans colère. Il veut garder un peu de ce que les camps ont voulu lui enlever, et il raconte tout cela avec une dignité suprême, avec une vision des choses morale et sans esprit de revanche.

le livre mériterait que je parle de lui pendant des centaines de ligne, mais je préfère que vous le lisiez. Vraiment. Même si vous y mettez le temps, penchez-vous sur lui, car c'est un des livres qui a été écrit pour que le monde entier le lise.
Lien : http://aristed.canalblog.com

La lecture de ce livre est difficile et délicate : c'est un témoignage donc ce n'est pas le genre de livre qu'on dévore et qu'on lit d'une seule traite. Beaucoup de passages sont durs, c'est donc la raison pour laquelle je l'ai lu difficilement et qu'il m'a fallu plusieurs jours pour arriver au bout de ma lecture.
Lien : http://sunset-avenue.herobo...

Il faut toujours un vilain petit canard, et je vais endosser le rôle ici !

J'avoue avoir été déçue par ce livre, mais je pense que cette déception est née du fait que tout le monde m'a fait l'éloge du livre avant que je l'ouvre. Je l'ai lue bien après le Journal d'Anne Franck et d'autres fictions ou témoignages de cette atroce période.

Mis à part cela, Si c'est un homme est à inscrire en tant que témoignage de l'horreur naziste qui s'est déroulé à Auschwitz. Un témoignage qui se veut neutre (le fait que l'auteur ne se rebelle pas, ne montre pas de colère m'a agacé aussi, surtout qu'il l'a écrit des années après les faits) et très riche en informations.

Je vous donne mon avis comme j'essaie de le faire pour chaque livre que je mets dans ma bibliothèque Babelio, mais pour Si c'est un homme, rédiger une critique est difficile. On ne parle pas ici d'une fiction, mais d'une réalité et en ce sens, je ne souhaite pas porter de jugement sur ce que l'auteur a vécu. C'est compliqué de ne juger que l'écriture d'un auteur sans s'attacher à l'histoire. Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre et le recommanderai à toute personne étudiant la seconde GM comme il est inscrit au programme d'enseignement.