Où es-tu ?

Susan et Philip, deux adolescents qui s'aiment sans oser se l'avouer vraiment, ont chacun une vision différente de la vie, ce qui finit par les perdre petit à petit. Philip rêve d’une vie bien rangée tandis que Susan veut offrir sa vie aux autres et s’engage dans une mission humanitaire. Chacun va alors vivre sa vie de son côté malgré le lien qui les unit toujours, avec seulement des lettres et quelques rencontres furtives pour ne pas se perdre complétement avec le temps. Et puis vînt une promesse de Philip à Susan qui va bouleverser sa vie et la changer à tout jamais...

Une intrigue qui se met en place tout doucement avec des chapitres qui m’ont semblé long, ennuyeux et répétitifs jusqu’au moment où Philip doit honorer sa promesse à Susan d'une façon qu'il n'aurait jamais imaginé. Là, enfin, l'histoire commence vraiment, l'intrigue se dessine et s’en suit alors une histoire plus prenante mais où subsistent un rythme assez lent et des longueurs. Tout cela est bien dommage car, au final, Où es-tu ? est un roman à l’histoire touchante et émouvante avec une belle morale sur l'amour et sur la vie, portée au travers de plusieurs histoires d'amour entremêlées et d’une recherche constante de soi et de l'autre où Marc Levy nous transporte dans un tourbillon de sentiments : surprise, joie, larmes, colère… avec des personnages extrêmement attachants tant ils sont réalistes.

Et si c'était vrai... s'achève sur la promesse d'une tempête. Les ouragans vont être au coeur du second roman de Marc Lévy : Où es-tu ?. Comme le précédent, il s'agit d'un roman d'amour. Logiquement les majuscules sont de rigueur car il est surtout ici question de sentiments décrits, décryptés, analysés, racontés. le sentimentalisme ambiant plait ou ne plait pas, il demeure l'alpha et l'oméga de ce livre.

L'écrivain déploie un talent certain. Si le thème est délicat, le style est toujours beau et jamais ennuyeux. Quelle plume ! Certaines surprises habilement insérées ne peuvent que faire sourire. Sans prétention, ces quelques passages sont agréables. Parler du Honduras, des années 1970, utiliser ainsi les services de police... tout ceci est bien vu mais bien loin de rattraper l'essentiel.
Le récit reste centré sur une histoire d'amour. Telle que décrite elle en devient unique, une sorte d'histoire version Paul et Virginie contemporaine. Hélas, tout ceci peut se lire avec un autre regard qui peut être illustré par un commentaire "Quel gâchis !". L'abnégation amoureuse trouve ici une nouvelle expression : autant de vies détruites (les personnages secondaires sont pour le moins consentants, il faut le reconnaitre) par amour. Et à force cela en devient lassant, seul le lecteur semble se poser cette question : "Bon, il est temps de faire une pause là, non ?"

Un livre bien écrit mais à réserver à un lectorat averti, patient et consentant !

J'ai toujours le même souci avec Marc Lévy. Autant j'apprécie ses interviews, autant j'ai du mal avec ses livres. Quand j'entends Marc Lévy, je me dis que nous avons pas mal de points communs. Des références identiques. Des goûts musicaux, littéraires... Des options de vie, des idées politiques... Et quand je lis un de ses livres, c'est coïtus interruptus...

Ce n'est pas propre à Marc Lévy. Ce genre de hiatus existe aussi avec d'autres auteurs.

Ici, nous avons deux jeunes qui s'aiment et ne vivront jamais ensemble. Ils vont suivre leur vie. Susan fera dans l'humanitaire au Honduras. Et Philip dans la publicité à New York. Ils vont s'échanger des lettres et finalement conclure que la vie sera vécue avec quelqu'un d'autre. Mais voilà... un jour débarque Lisa, la fille de Susan, que tout le monde croit morte... Personnellement, je dois avoir un 6è sens...

Philip et Mary, son épouse, vont élever Lisa comme si c'était leur fille. Et ainsi de suite jusqu'à la page 311... Je me suis cru happé par un baclava, englouti par un océan de guimauve, dévasté par une marée de meringue italienne, submergé par un sirop de cuberdon. Trop is too much.

Deux passage m'ont plu. le premier de 4 pages quand Mary cherche Lisa qui a fugué... Et le second dans le centre d'étude des tornades. Environ 20 pages. A ces moments-là, l'écriture de Marc Lévy est sèche, directe, précise, analytique et c'est nickel en ce qui me concerne. le reste du roman est un étalage de sentiments superflus, de situations peu crédibles.

Prenons un exemple idiot... Philip et Susan sont anglophones, normalement. Mais elle fait un trait d'esprit avec "as-tu une petite amibe"... pour voir si Philip a quelqu'un dans sa vie. Petite amibe, petite amie... Sauf qu'en anglais qui devrait être la langue de Susan, cela ne fonctionne pas du tout. Et ce genre de problème se reproduit plusieurs fois. On sent que les protagonistes parlent français et pas anglais, dans certaines expressions.

Bref, il me fallait un l'pour le challenge ABC...

Dès les premières pages, j'ai haï le personnage principal, cette fille arrogante et égoïste comme on en voit rarement, à tel point que l'annonce de sa mort m'a procuré un plaisir particulièrement intense!
Mais comme sa fille était la même sal***rie, je n'ai pas non plus réussi à éprouver quoi que ce soit de vraiment positif.
Quand je n'aime pas le personnage, j'ai généralement beaucoup de mal à m'intéresser à l'histoire. En l'occurrence je suis allée au bout du livre, mais je n'en garde vraiment pas de véritable souvenir, si ce n'est cette haine poignante pour cet être de papier!

Un peu déçue par ce livre, je dois l'avouer, je n'ai pas été emportée par l'histoire _ dont la fin, en passant, était des plus évidentes à mon goût _ comme je l'aurais souhaité bien que les personnages soient intéressants et approfondis. D'ordinaire j'aime le style et l'écriture de Marc Levy, ainsi que ses autres best-sellers. Mais il manque... comment dirai-je?... la petite étincelle qui m'aurait permis d'adhérer réellement à l'histoire.

Je n'ai pas était convaincue.

En même temps, on ne peut pas dire que j'adhère à l'auteur. Seulement deux ou trois lectures est peu de succès pour ma part. Je lirai ceux qui sont dans ma PAL, acheter à une période où je ne connaissais pas vraiment mes goûts en matière de lecture. Mêmes si ces derniers sont divers et variés, Mr Levy n'en fait pas partie.

Susan et Philippe se sont toujours aimés mais la vie va les séparer. Susan part en mission humanitaire au Honduras, tandis que Philippe fait carrière comme publiciste à Manhattan. Des lettres et de brèves rencontres maintiendront le lien entre eux jusqu'à la disparition de Susan qui confie sa fille de 9 ans à Philip sans lui en avoir jamais parlé. L'intégration de cette enfant sauvage dans une famille bourgeoise new-yorkaise est intéressante, comme la vie en Amérique centrale, entre les ouragans et autres catastrophes naturelles... La fin est surprenante et m'a déçue...
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Susan et Philip sont amis depuis l'enfance. Philip est toujours présent à chaque fois que Susan a besoin de lui, au décès de ses parents, quant elle décide de partir pour le Honduras pour faire de l'aide humanitaire et bien sur quant il voit un beau matin arriver la fille de Susan et qu'il va devoir prendre soin d'elle. Marc Levy reste un auteur qui sait nous raconter de belles histoires mais celle-ci ne sera pas dans mes préférées.

Pour une fois, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, à rêver avec eux. L'intrigue est touchante, comme toujours mais j'en suis restée extérieur, me contentant de suivre les évènements d'un oeil lointain.



Si je n'ai pas pu entrer pleinement dans ce roman c'est particulièrement à cause de la relation qu'entretiennent Susan et Philip. Néfaste et destructrice, je n'ai pas compris l'insistance des personnages à essayer de faire perdurer cette relation. Leurs échangent épistolaires sont agréables mais leur rencontre à l'aéroport finit toujours en cauchemar. Ils n'ont pas les même envies, désirs et cela les freinent dans leurs vies respectives.



Susan m'a beaucoup agacée, c'est un personnage généreux mais égoïste à la fois, vaniteuse, impétueuse et rebelle. Elle aime semer la zizanie et se fou de faire souffrir les gens. Ces envies de voyage sont compréhensible mais les mots avec lesquels elle les justifient sont blessants et fourbes.



Philip est bien trop naïf à mon goût, il espère toujours après Susan et délaisse sa vie. J'avais bien envie de lui secouer les puces pour le faire réagir.



Mary m'a plu, elle m'a fait sourire et m'a touchée par sa position délicate dans cette relation. J'ai eu de la compassion pour elle même si certaines de ces réactions sont parfois excessives et certains de ses dialogues trop pompeux. Elle reste attachante et aimante, blessée dans sa fierté, elle sait faire face et donner le meilleur d'elle même.



Lisa est le personnage qui m'a le plus touché, elle est fragile, a du grandir trop vite et cela l'a marquée. Sa peur, ses angoisses m'ont interpellées et je ne peux que compatir avec elle. Ses remarques rares mais cinglantes m'ont surprise, parfois en bien parfois non mais toujours avec une justesse étonnante.

J'ai aimé retrouvé la plume de l'auteur, voyager au gré du Honduras et apprendre à aimer un peuple que je ne connais guerre. L'intrigue de fond est bien pensée même si elle reste prévisible. Toutefois, les personnages m'ont peu plu et mon coeur est resté lointain à tout cela.

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J'ai très peu aimer. Quelle déception ! Autan j'ai adoré ces précédents livres : Et si c'était vrai ? et Vous revoir.
Mais dans celui là, malgré une histoire général assez jolis et humaine, je me suis gravement ennuyer. J'ai eu l'impression de Marc Levy avait complètement baclé ce roman. Pas d'attachement aux personnages, même pas pour la petite fille. Même quand l'héroïne féminine de la première partie risque sa vie dans son combat humanitaire, je m'ennuyais vraiment. A côté de l'attachement que j'ai eu pour Arthur dans les autres livres cité ci-dessus, là c'est une abîme sans fond. J'ai eu l'impression que l'auteur était complètement détaché. Il décrit une situation comme si il n'en n'avait rien à faire. Un peu comme un scientifique à la logique implacable qui expérimente toute sorte de choses dans son laboratoire.

A la limite je suis sur que l'adaptation en film français est surrement mieux avec Elsa Lunghini.