Une autre idée du bonheur

"La liberté n'est pas un jeu, c'est une nécessité , il faut en avoir été privé pour comprendre ce qu'elle représente."

On vit avec quelqu'un, on s'invente un avenir commun, on dort dans le même lit, on partage ce qu'il y a de plus intime, et une fois séparés, on se recroise un jour dans une rue, l'air gêné, échangeant des banalités comme deux étrangers.
p.168

"C'est dingue le nombre de choses sans intérêt que l'on dit aux gens qu'on aime, encore plus dingue tout ce qu'on ne leur dit pas."P.354-355

Tu me donnes envie de te secouer comme un prunier pour te sortir de ta foutue routine! On ne partage pas sa vie avec quelqu’un parce qu'il est gentil, mais parce qu'il vous fait vibrer, rire, parce qu’il vous emporte sans vous retenir, parce qu'il vous manque même quand il est dans la pièce à côté, parce que ses silences vous parlent autant que ses conversations, parce qu'il aime vos défauts autant que vos qualités, parce que lorsque le soir en s'endormant on a peur de la mort, la seule chose qui vous apaise est d'imaginer son regard, la chaleur de ses mains. Voilà pourquoi on construit sa vie avec quelqu'un, et si ce quelqu'un est gentil, alors tant mieux, c'est un plus, mais seulement en plus!

"Lorsqu'on rompt les amarres et que l'on tourne le dos à ce qu'on a été, c'est soi-même qu'on oublie."

Drôle de chose que les souvenirs....... Certaines personnes s'en nourrissent comme si leur existance était retenue par un fil qui les tient éloignées de la mort, d'autres les effacent pour éclaircir le temps qu'il leur reste.

Sois gardienne de ta dignité autant que celles des autres. L'injustice et le mal se propagent dès que les gens de bien renoncent. La vrai laideur consiste à faire semblant, et à tolérer l'ignoble.

"- Les gens qu'on aime ne meurent jamais tant qu'on les garde en soi."

Tu sais, il suffit parfois d'une étincelle pour embraser une vie.

- [....] Les réseaux sociaux sont de formidables remèdes à la solitude.
- Tu as raison, il n'y a qu'à regarder les deux zozos qui déjeunent là-bas. Si je comprends l'idée, on se rapproche des gens qui sont loin et l'on s'éloigne de ceux qui sont proches. Ce doit être passionnant de partager un repas avec un téléphone. Si j'avais pensé à ça en prison, j'aurais diné plus souvent ave ma brosse à dents, moi qui me sentais seule, quelle idiote !