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3,93

sur 4578 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le monde de Narnia, c'est en réalité sept romans jeunesses écrits par C.S. Lewis entre 1950 et 1956.
Pour ma part, je les ai lu, non dans l'ordre de parution, mais dans l'ordre souhaité a posteriori par l'auteur, donc dans l'ordre des tomes. Ce choix, s'il ne m'a pas forcément permis de suivre l'élaboration et la construction de l'oeuvre telle que C.S. Lewis l'a fait, m'a permis de suivre la progression des personnages, et force est de constaté que même en rédigeant a posteriori certaines aventures, l'ensemble est extrêmement cohérent et les personnages gagnent en densité au fur et à mesure des aventures. j'ai aussi pu me rendre compte de thématiques récurrentes ou de schémas similaires qui m'ont un peu interpellée...

Ainsi, régulièrement, on voit des personnages qui vont se trouver face à la tentation, qui vont peu à peu évoluer et se repentir... Ajouté à des paysages pleins de pommiers dans lesquels il faut éviter de croquer... Tiens donc... Narnia ressemblerait-il au jardin d'Eden ? Je ne vous dévoilerai pas l'intégralité des intrigues, mais oui, il y a clairement une inspiration biblique dans l'oeuvre de Lewis.

Néanmoins, si je suis capable de vous écrire ceci, à près de 32 ans, c'est justement parce que j'ai presque 32 ans, et que j'ai une petite connaissance de la Bible. Qu'on soit clairs : un gamin ou un ado qui lirait cette épopée verrait avant tout l'histoire d'enfants dans lesquels il pourrait se reconnaître, affronterait avec eux des dragons, des méchants aux épées parfois magiques, parcourrait des kilomètres pour retrouver des princes disparus et craquerai devant la tendresse dégagée par Aslan. Oui, je peux l'écrire ainsi, car l'enfant qui sommeille en moi a ressenti tout cela, et bien plus encore !

Si vous avez apprécié Harry Potter et consorts, vous pouvez tenter le voyage vers Narnia. Si l'ensemble a cinquante ans de plus et reste marqué par son époque, j'ai aimé ces mondes aux frontières poreuses... Depuis Harry Potter, je scrutais les voies ferrées. Désormais, je ne regarde plus les armoires de la même manière !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le monde de Narnia a été pour moi un moyen de passer à autre chose après le Seigneur des Anneaux. En effet je cherché un récit dans la même ligné et tout aussi prenant.
Malheureusement ce ne fut pas le cas. Même si j'ai adoré l'histoire de fond, les aventures et les personnages, je trouve que le livre traine en longueur. J'ai eu du mal à en venir à bout. Un sentiment surement exacerbé par le fait que je me suis attaqué à l'intégrale...
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En conclusion;
Une saga qui me parait très inégale, emprunte d'un message religieux qui, trop souvent, en perverti l'histoire. Un comble! Néanmoins, certains passages, certaines idées méritent, pour eux seuls d'être découverts. Je ne garde un bon souvenir que du troisième tome, qui peut être lu séparément. Pour le reste, il faut aimer la lutte du bien contre le mal, sans surprise car on sait toujours qui va gagner, et avoir peur de la réflexion personnelle. J'ai lu ces chroniques, j'en ai triomphé, mais cela restera ma seule satisfaction.
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Ce pavé de 869 pages regroupe l'intégralité du cycle de Narnia, soit sept ouvrages indépendants les uns des autres.

Narnia est un royaume imaginaire, magique, où les animaux parlent, où les enfants sont rois et reines… un peu simpliste ? oui… mais terriblement efficace !

Une lecture idéale, simple, légère et douce pour les congés de Noël, pour se déconnecter de la réalité et de la grisaille ambiante et pas seulement météorologique.
En effet, mise à part l'intrigue, il se dégage des ouvrages un parfum d'autrefois : le style et la moralité ont vieilli.

Certains comparent Narnia au « Seigneur des anneaux » : cet exercice n'a aucun sens car il faut comparer ce qui est comparable et en l'occurrence rien à mon sens ne rapproche ces deux sagas si ce n'est l'amitié entre les deux auteurs.

J'ai aimé les illustrations et cartes : elles ont fini de me plonger dans un univers enfantin, public visé par l'auteur.

Un petit bémol pour « le prince Caspian » et ‘l'Odyssée du passeur » : ces contes sont en deçà des autres.

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Dans l'ensemble, une oeuvre plaisante, encore que celle-ci ait clairement été destinée à un public jeune.
Comme beaucoup d'autres, mon préféré reste et restera le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire magique, tant pour son plus grand souffle épique que pour mon affection à l'égard de l'adaptation cinématographique que j'ai jugé plutôt réussi (surtout du côté de la Sorcière Blanche jouée par une magistrale Tilda Swinton). Par ailleurs, le reste me paraît de qualité assez inégale, certaines histoires nous captivant, d'autres nous ennuyant tellement qu'on ne peut s'empêcher de lire en diagonale.
Et naturellement, livre pour enfant oblige, les petites leçons de morale simpliste qui s'amoncellent peuvent se révéler par moments agaçantes tant elles sont mièvres. le personnage qui, à mes yeux, reflète une mentalité d'adulte reste Aslan. Un aspect plutôt soulageant dans une histoire vue à travers les yeux d'enfants.
J'avais de même entendu parler d'une apparente mysoginie de la part de C.S Lewis, et j'ai été au regret de constater que les rumeurs sont fondées. le seul exemple véritablement parlant concerne Susan, qui ne croit plus en Narnia, trop obnubilée par son tube de rouge à lèvres. Si cela m'a fait rire au début, il faut avouer une certaine tendance à considérer cela comme un formidable abus et une incohérence béante. Les filles, vous préférez quoi ? Partir dans un monde imaginaire pour vivre mille aventures, ou conter fleurette à votre tube de rouge à lèvres ?
En bref, on ne m'a pas fourni là de quoi obtenir une lecture inoubliable. C'est plaisant lorsque l'on veut s'évader des lectures casse-tête, mais sans plus.
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Des histoires de qualité très inégale, alternant le bon et le moins bon... Dans l'ensemble cela reste intéressant mais il ne faut pas s'attendre à lire un best-seller.
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J'ai hésité dans ma notation : le monde de Narnia a pour lui tous les critères qui justifient son statut d'oeuvre culte de la littérature enfantine. L'élément supernaturel facteur de magie et de leçons de sagesse, les personnages tantôt attachants, tantôt désobéissants, et un univers unique merveilleusement décrit, avec une mythologie propre mais pas si différente de la nôtre de sorte que l'on n'y perd pas ses repères.
Cependant, certaines remarques misogynes m'ont quelque peu refroidie, et je n'ai pu m'empêcher de voir une morale judéo-chrétienne assenée sans complexe dans la fin de l'histoire. Un peu plus de subtilité dans les métaphores et un esprit plus ouvert à l'égard des femmes m'auraient complètement acquise.
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Le neveu du magicien: Dans ce premier tome, nos deux héros sont Digory et Polly, deux jeunes enfants qui durant un été de la fin du 19ème siècle sont "victimes" des expériences de l'oncle de Digory, lequel est le dernier homme ayant eu pour marraine une fée, et se prétant magicien. Il utilise les deux enfants pour découvrir le pouvoir magique de deux types de bagues (vertes et jaunes).
Ces deux enfants vont découvrir d'autres mondes et assister à la fondation de Narnia. On y apprend un peu plus sur Jadis (la vilaine sorcière blanche) et sur Aslan. J'ai apprécié cette lecture rapide, et là, plus de doutes, nous avons bien affaire à un livre pour enfant, un vrai de vrai, à leur lire avant qu'ils s'endorment ou au coin du feu par un jour de pluie (certes, il faut une cheminée chez soi, mais ce n'est pas obligatoire).

Le Lion, La Sorcière Blanche et l'Armoire magique: Petite comparaison avec le film. Il n'y a pas : Philippe le cheval, l'entrainement aux armes, le renard, la spectaculaire scène de la fonte de la cascade. Il y a par contre une réelle différence : le professeur, il est dès le départ très gentil, il vient accueillir les enfants. D'ailleurs, sauf grosse erreur de ma part, ce professeur n'est autre que Digory, le héros du précédent volume qui assiste à la fondation de Narnia.
Que dire d'autre, si ce n'est que je suis en train de retomber en enfance avec ce livre.

Le cheval et son écuyer: Comment dire, euh, je pensais qu'il n'y avait pas plus de monde que cela à Narnia, en terme d'humanoïde en tout cas. Et voilà que l'on découvre que Narnia n'est qu'une tout ch'tite partie de ce monde. Bon, une fois que l'on se remets de ce petit fait, on plonge dans cette histoire qui a lieu pendant le règne de Peter, Susan, Edmund et Lucy, mais ils sont déjà adulte à ce moment là. Et on commence dans une autre contrée.
Ce volume raconte l'histoire d'un jeune esclave qui s'enfuit avec un étrange cheval parlant en direction de Narnia pour vivre libre, l'un comme l'autre. En chemin, ils vivront de nombreuses aventures, rencontrerons des amis, des rois et reine, traverserons d'extraordinaires territoires. Et nous retrouverons Aslan, toujours mystérieux et imposant. Y'a pas, c'est la grande classe ce Lion, modeste et tout.

Le prince Caspian: Quatrième volet des aventures de Narnia, l'histoire se déroule un an après que Peter, Susan, Edmund et Lucy soient revenu dans notre monde. Ils sont sur le quai d'une petite gare en attendant les trains qui les mèneront vers leurs pensions respectives, eh oui, c'est la fin des vacances. Soudain, ils sont attirés vers le monde Narnia, tout est inconnu et pourtant ils ont le sentiment bizarre de savoir où ils sont...
L'histoire file son coton, on poursuit l'histoire avec les mêmes héros, et on en ajoute d'autre, c'est très bien, rien à dire de plus sur le sujet, c'est toujours aussi simple et rapide à la lecture, on prend plaisir à voir la transformation d'Edmund, qui a vraiment muri, Lucy et toujours aussi adorable, Peter reste le roi suprème qu'il était même s'il est plus bourru dans ce volume, peut-être plus adolescent qu'enfant. La grande surprise reste Susan, qui semble être devenue une petite chose fragile, et limite capricieuse, même si c'est la fatigue et la peur qui la fond parler.

L'odyssé du passeur d'aurore: On retrouve pour ce cinquième tome des aventures de Narnia, Edmund et Lucy, un an après leur dernière aventure. Ces derniers vont passer les vacances chez leur infect cousin Eustache (avec un nom pareil, on comprend). Ils se retrouvent tous les trois propulsés à Narnia au cours d'une dispute au sujet d'un tableau représentant étrangement un bâteau Narniesque. Repêché sur le bâteau du prince Caspian (ouais encore lui avec trois ans de plus), ils vont le suivre à travers ces aventures.
Rien de vraiment neuf, mais on prend plaisir aux apparitions d'Aslan, toujours aussi majestueux. Bizarrement, on a l'impression que seul Lucy n'évolue pas à travers toutes ces aventures, alors que Peter, Edmund et Susans sont devenus plus mûres (voir un peu trop pour leur âge), Lucy semble toujours aussi douce, sensible et enfantine qu'autrefois. Ceci m'y a part, ces aventures se suivent et ne se ressemble pas, mais elles font toujours appels à nos souvenirs des contes d'autrefois, comme un échos à chaques péripéties, ils tintent derrière nous, même si nous ne le reconnaissons pas forcément, il reste néanmoins là.

Le Fauteuil d'Argent: Avant dernier volume des aventures de Narnia, on comprend son titre à la fin, et seulement à la fin. Sinon, cette fois, on repart à Narnia avec Eustache (le cousin de la précédente aventures) et une camarade de classe de ce dernier prénommée Jill. Franchement, j'ai beaucoup moins accroché, ils sont beaucoup moins attachant qu'Edmund ou Lucy ou Peter (bon, j'ai toujours eu un peu de mal avec Susan et l'avenir me donnera raison). Cette fois, ils ont pour mission de délivrer un prince ayant disparu depuis une dizaine d'année. Il s'agit du fils de Caspian. Heureusement, dans cette aventure, on découvre une nouvelle race de Narnia : les touilles-marais, une espèce filiforme, d'un pessimisme certain mais terriblement attachante.

La dernière bataille: Dernière ligne droite, c'est la fin, dans tous les sens. On retrouve Jill et Eustache, quelques centaines d'années plus tard avec le roi en date et sa licorne, un singe machiavélique et un âne un peu simple. On croise le Dieu des Carlomen (les types de la province d'à-côté plutôt porté sur l'esclavagisme que la paix, liberté, égalité, blablabla, qui vient dévorer quelques uns de ses fidèles menteurs. Heureusement, on retrouve tous les amis de Narnia, sauf Susan : Digory, Polly, Peter, Edmund, Lucy, Eustache et Jill.

Si dans chaque histoire, nous retrouvons des personnages attachants, les récits sont assez inégaux en qualités. Mon ressenti final reste tout de même positif, en particulier quand les Pevensie sont impliqués.
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Le monde de Narnia est un ensemble cohérent de sept romans qui vont de sa création jusqu'à sa destruction. La lecture des sept s'est étalée sur près d'un an et j'avoue que je ne me souviens pas forcément de tout.

Le premier roman (Le neveu du magicien) relate la création du monde de Narnia par Aslan. Dans le second (Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique) les quatre enfants sauvent Narnia de l'emprise de la Sorcière blanche. Dans le cheval et son écuyer le prince de Tashbaan n'acceptant pas que la reine de Narnia Susan refuse de l'épouser décide de s'attaquer à Archeland, petit royaume avant Narnia. Mais Cor avec l'aide de Bree un cheval parlant de Narnia va l'en empêcher.
Pour le Prince Caspian, un an s'est écoulé depuis que les enfants ont quitté Narnia mais ils sont brusquement rappelés dans ce monde où plus de mille ans se sont passés. Ils vont aider le prince Caspian à récupérer le trône usurpé par son oncle. La Dernière Bataille relate la fin du monde de Narnia et sa destruction.

Je pense qu'il faut avoir lu l'ensemble des romans pour comprendre où va C.S. Lewis. Narnia est un monde où règne la magie et vit un bestiaire parlant. Ce monde a été crée par le lion Aslan. le thème du retour à la nature est constant. Dans La Dernière bataille, la nature est même vue comme une source de profit. Cette thématique de la nature est à rapprocher de ce qui a pu apparaître dans le Seigneur des Anneaux.
Les romans sont aussi un moyen de critiquer certaines pratiques de son temps : les techniques d'enseignement ne laissent pas assez d'imagination aux enfants.
Mais parfois des choses me mettent un peu mal à l'aise comme le rôle et la description des Calormènes. Ils ont la peau foncée, sont avides de richesses et ont toujours le mauvais rôle. Je pourrai presque y voir une sorte de racisme. de plus C.S. Lewis retranscrit sa foi chrétienne dans des livres à destination des enfants. le monde qu'il a crée comporte un dieu unique incarnant le bien ; Tash, le dieu des Calormènes, représente le mal absolu.
C'est un ensemble distrayant de romans mais je pense que si l'on gratte un peu ce qu'il y a derrière les mots on pourrait regretter tout le battage qui a été fait autour des romans.
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Le Monde de Narnia est composé de 7 livres publiés entre 1950 à 1956 et tous écrits par Clive Staples Lewis, auteur Irlandais et entre autre ami du célèbre J.R.R. Tolkien. le lecteur suit les aventures de plusieurs personnages et notamment les jeunes membres de la famille Pevensie.
Autant dire que tous les livres sont différents et ne se valent pas. Il y a du bon comme du mauvais, surtout quand les personnages sortent du Narnia du début des aventures. Dans l'ensemble, cela reste un conte très beau et très sain qui ravira, je pense, beaucoup les jeunes lecteurs.
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