Le Monde de Narnia : Intégrale

Un monde que j'ai découvert il y a déjà quelque temps, un monde onirique fait de personnages fantastiques, mythiques qui me plait tant. Pourtant, force est de constater que les histoires sont de qualité bien trop inégale. J'ai, pour certaines d'entre elles, eu l'impression d'entrer dans le monde de Winnie l'ourson, un monde un peu trop puéril et moralisateur à mon goût... Certes, vous me direz que le Monde de Narnia est un bouquin d'ados, et je dirais même plus de pré-ados.. Sauf qu'avec presque 900 pages, je déconseille vivement ce format, qui est super lourd et qui pourrait vu la quantité de pages décourager plus d'une chère tête blonde.

J'ai trouvé, que dans l'ensemble cela manquait de détails, de descriptions, nous savons effectivement ce que sont les nains, les faunes, les géants, mais détails trop succincts à mon goût, idem pour les paysages...... Et aussi, des scènes répétitives, les dénouements simplistes.... En somme, un vrai livre pour enfant ( que je ne suis malheureusement plus..).

Bref, me voilà avec un avis plus que mitigé et regrettable, car pour une fois, j'avoue avoir préféré l'adaptation cinématographique....

« Un bois enchanté où les flaques d'eau sont autant de portes vers des univers parallèles, un lion divin, une armoire magique et un monde qu'il faut sans cesse sauver… Tels sont les souvenirs que je conserve du Monde de Narnia. Saga de sept tomes aux accents christiques, je l'ai découverte il y a fort longtemps et j'en ai toujours gardé une impression mitigée. Aventure, magie, animaux doués de parole, sorcières, prophéties en tout genre, voilà qui était pour me plaire ; cependant, les intrigues répétitives, les personnages relativement interchangeables et surtout la lourde allégorie religieuse qui finit par envahir l'histoire sont venus à bout de mon intérêt.

Le Monde de Narnia se compose d'un certain nombre de protagonistes, remplacés par des plus jeunes au fur et à mesure qu'ils grandissent. Leurs caractéristiques les rendent interchangeables : ainsi Peter le courageux ressemble au prince Caspian, Susan est l'image de la belle princesse, Edmund et Eustache partagent une rédemption très similaire, Lucy et Jill entretiennent toutes deux une certaines complicité avec Aslan. Leurs aventures se suivent sans se ressembler, mais sans enjeu véritable : j'ai pris plaisir à assister à la naissance de Narnia et à sauver ce royaume des griffes de la sorcière blanche, mais j'ai ensuite constaté que les péripéties semblaient s'enchaîner pour meubler le temps plus qu'autre chose. Les Narniens sont incapables de se débrouiller sans l'aide de deux ou trois enfants de douze ans qui reviennent tous les cent ans environ pour les sauver d'un nouveau danger.

Si j'ai trouvé maladroite la véhémence avec laquelle Philipp Pullman critique la religion dans À la Croisée des Mondes, l'insistance avec laquelle C.S. Lewis compare Aslan à Dieu et Narnia à une sorte de paradis intermédiaire m'a tout autant dérangée. J'ai particulièrement détesté le dernier tome du Monde de Narnia, où faute d'idées et de nouveaux héros Narnia sombre finalement dans l'apocalypse dont les enfants humains le sauvent depuis six volumes, pour s'ouvrir sur un Paradis dont est soigneusement exclue Susan, la coquette qui a cessé de croire. Cette bonne vieille morale est entourée de moults clichés à la fois religieux et littéraires : l'innocence des enfants qui se perd avec l'âge, le dénigrement du monde réel au profit d'un imaginaire divin, le peuple ennemi présenté comme arabisant avec une peau sombre (même s'il comporte quelques individus dignes d'être sauvés, pour la forme).

Je ne me suis pas retrouvée dans cette histoire où mourir est présenté comme préférable à grandir. La sorcière blanche ressemble trop à la Reine des Neiges, le folklore mythologique est réutilisé sans aucune nouveauté et le Monde de Narnia aurait pu compter trois tomes de plus ou de moins sans que cela change rien. Pour autant, la série de C.S. Lewis comporte quelques bonnes idées, comme la métamorphose d'Eustache en dragon ou le Bois d'Entre-les-mondes, mais elles ne sont que très peu exploitées. Même le Cheval et son écuyer, qui aurait pu apporter un peu de fraîcheur, s'avère somme toute un récit d'aventures assez fade et prévisible. C'est un livre où l'on s'incarne avec plaisir, et que l'on oublie aussitôt. »

Émilie – Apprentie Bibliothécaire
Lien : http://www.paulinedeysson.co..

Je crois que ce que je reproche principalement à cette oeuvre, globalement sympathique et prenante est sa dimension d'allégorie religieuse. Et peut-être qu'elle me ferait moins grincer des dents maintenant que jadis.

Mais bon voilà à quatorze ans toute tentative de conversion, qu'elle vienne de mes grands-parents grenouilles de bénitier ou d'un livre jeunesse, avaient tendance à me mettre sur la défensive.

Sinon un niveau qui est globalement assez inégal. le troisième tome en particulier m'a ennuyé mortellement.
Les premier ne m'a que moyennement intéressé.
mes préférés restent le lion la sorcière et l'armoire magique (second) et l'Odyssée du Passeur d'Aurore (cinquième).

En fait je ne me suis aperçue qu'avec le dernier tome de l'allégorie religieuse ce qui montre à quel point la religion a été négligée dans mon éducation car entre la genèse et la crucifixion du Christ, il y avait pourtant pas de référence. Il m'a fallu le jugement dernier pour que je capte enfin. ^^

Bref, si on est athée chatouilleux c'est sans doute à éviter, mais si on peut faire abstraction ça reste sympathique à lire. Pour les jeunes.

A vous de voir.

En fan de fantasy, on m'a conseillé de lire ce "chef d'oeuvre".
Mais je n'ai pas occroché dès le début. Il y a quelques aspects quo m'ont génés : beaucoup religieux, qu'est ce que le père noel vient faire là-dedant ? et de trop grandes ressemblances avec Tolkien.
Il y a tout de même de bons passages, de bons livres.

J'ai longtemps hésité à lire Narnia à cause de sa réputation d'avoir un sous-texte religieux très appuyé qui ne m'inspirait pas du tout. Étant prévenue, j'ai fait de mon mieux pour mettre mes a priori de côté.

L'histoire comme l'écriture sont beaucoup plus enfantins que je ne le croyais. Il y a des livres jeunesse que l'on peut découvrir à tout âge et avec plaisir, mais là j'estime que passé 12/13 ans, il est difficile pour un lecteur mature d'apprécier cette lecture à sa juste valeur. Cela dit, les aventures dépeintes sont bien rythmées et d'une simplicité entraînante qui a tout à fait de quoi plaire à un très jeune lecteur avide d'aventure et de merveilleux.

J'ai eu du mal à accrocher aux personnages que je n'ai pas trouvé assez décris et caractérisés à mon goût, avec une fâcheuse tendance tête-à-claque. C'est un peu déstabilisant au début de voir que tous les tomes ne suivent pas le quatuor porté à l'écran, mais on s'y fait très bien et je n'ai pas eu de baisse d'intérêt particulière les concernant.
J'aurais aimé un peu plus de descriptions de l'univers aussi.

L'aspect religieux est très présent, en effet, et il est difficile à louper (sauf pour un très jeune lecteur). C'est très moralisateur et manichéen, j'ai passé la moitié du temps à me dire qu'Aslan pourrait tout régler en un battement d'oreille et une petite voix me soufflait sans arrêt « ta g***, c'est symbolique » chaque fois que je trouvais quelque chose d'incohérent ou illogique. Mais dans l'ensemble ça ne m'a pas dérangée plus que ça... jusqu'au tome 7.

Le tome 7... Un seul tome qui a fait baisser mon estime sur toute la saga. Ça n'est plus du sous-texte, c'est de la propagande ! C'est lourdingue et indigeste à outrance, sans compter les relents intolérantes (les Calormènes) et misogynes qui s'en dégagent... C'est quoi ce traitement fait à Susan ?! Quelle vulgaire caricature obtuse, balancée à l'arrache en un court dialogue ! J'avoue ne pas avoir compris toute cette haine, d'autant plus que dans les autres tomes, les filles ont autant de mérites et de qualités que les garçons et qu'en plus on a déjà vu grandir Susan à Narnia...

Très déçue par ma lecture.
J'ai adoré les trois films du monde de Narnia, mais beaucoup moins les livres. Pour être franche, je n'ai même pas terminé l'ouvrage. Je me suis arrêtée à la quatrième histoire, car je n'avais pas envie de poursuivre. Non seulement le recueil est bien trop gros, mais en plus l'écriture est minuscule, et j'ai trouvé les histoires lassantes. Peut-être aurais-je dû acheter les tomes au fur et à mesure, et non pas ce gros ouvrage ? Dans tous les cas, j'ai été déçue, mis à part par la première histoire que j'ai apprécié.
Un livre que je ne compte pas relire, ni terminer.

A l'occasion de la sortie du premier film, je me suis offerte l'intégrale le Monde de Narnia. J'avais entendu dire beaucoup de bien de l'oeuvre de CS Lewis.
Mais... Je ne l'ai jamais fini. J'ai lu les trois premiers volumes, et je me suis ennuyée. Je pense que c'est à garder pour les enfants, mais c'est peut être justement trop enfantin à mon gout.

Les 2 premiers livres sont sympa à lire, mais à partir du 3eme j'ai commencé à m'ennuyer et la suite...je ne l'ai jamais lu, abandonné. trop de longueurs, de description et trop enfantin.

Un livre interminable, fait de descriptions sans fin et sans intérêt, j'ai cru que je n'en viendrais jamais à bout..

Beaucoup trop lent pour moi, et je n'ai absolument pas accroché à la grande majorité des histoires.

Dommage, mais au moins il ne traîne plus dans ma PAL, une bonne chose de faite !

Je les ai lus il y a très très longtemps mais je me souviens ne pas avoir été emballée par ces livres dont l'histoire m'avait pourtant transportée au cinéma.
L'intrigue est certes intéressante, haletante,...mais il manque cruellement de peps dans le style de l'écrivain.
Ils restent malgré tout des livres cultes que tous les enfants devraient lire.