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sur 4542 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans la littérature fantastique anglaise, C.S. Lewis occupe une place de choix, à côté de Tolkien.
Si son oeuvre, le Monde de Narnia, n'est pas aussi complexe que la Terre du Milieu, elle a fait rêver des millions d'enfants et de grands enfants de par le monde, et continue encore de le faire aujourd'hui, malgré des adaptations cinématographiques plutôt faible.

Les influences de Lewis se ressentent, en bien avec celle de l'Odyssée pour L'Odyssée du Passeur d'Aurore, ou en plus condescendante avec les multiples allusions à la chrétienté. Aslan qui se sacrifie de façon christique, Eudes en Judas...Le plus gros défaut de Narnia, c'est cette moralité chrétienne qui parsème les récits, plus ou moins discrètement. Aujourd'hui encore, cela fait débat. Susan est t-elle interdite de retour en Narnia parce qu'elle est devenue trop sérieuse, ou parce qu'elle a découverte sa sexualité ?

Toutefois, si on laisse de côté ses considérations pour se consacrer uniquement sur l'oeuvre en elle-même, force est de constater qu'elle se lit toujours aussi bien. Les plus grands y trouveront une lecture agréable, rapide et distrayante, et les enfants se régaleront pendant longtemps de toutes ces aventures. En sept tomes, et autant d'histoires, autant dire qu'il y a l'embarras du choix !
Cette anthologie n'a rien à se reprocher, c'est un achat tout à fait convenable, à faire toutefois si on est certains d'apprécier l'intégralité de Narnia. Et à ne pas tout dévorer d'un coup, sous peine d'indigestion !
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S'il est certain que C. S. Lewis voulait par son univers de fantasy inculquer des valeurs chrétiennes parfois à grands coups de morale simpliste, il serait hypocrite de dire d'une part qu'il était le pire dans ce domaine (mais bon ! Qui va se dresser contre la comtesse de Ségur dans notre bonne culture littéraire traditionaliste, je vous le demande !), d'une autre ce serait exclure la richesse de celui-ci.
En effet, je m'étonne vraiment que de nos jours, en-dehors de l'animal fantasy, les animaux parlants soient si peu prisés ; ici, il y en a plein. À noter aussi que les nains ne vivent pas forcément dans des forges ou à la montagne, mais aussi en forêt et sont divisés en différents peuples : nains rouges, nains noirs..., dont se sont inspirés (de manière extrêmement éloignée, voire parodique ?) Paul Stewart et Chris Riddell. Et puis non seulement Lewis a quand même osé créer un monde qui ne soit pas sphérique (quand bien même ce n'est jamais justifié), mais il a réussi à en insérer d'autres, dont des mondes MORTS ! Oui, exactement : de la fantasy post-apocalyptique avant l'heure. Et dans un livre jeunesse.
Là où on peut vraiment râler, c'est au niveau du magicbuilding : en-dehors de quelques légères explications, les éléments surnaturels restent très fantaisistes, parfois difficilement crédibles (cf. l'arbre à caramels...). le style de l'auteur aussi peut agacer, mais le fait qu'il se montre compréhensif envers le lecteur compense plutôt bien le fait qu'il puisse donner des leçons que tout le monde n'apprécie pas forcément.
Et puis certains critiques Babelio vous diront que les tomes sont d'une qualité inégale ; personnellement ce n'est pas mon impression. "Le Neveu du Magicien" s'intéresse à la cosmogonie de Narnia, avec pas mal de trouvailles originales telles que les bagues pour voyager entre les mondes ou celles que j'ai déjà citées ; "L'armoire magique" est une histoire de guerre simple et par endroits puérile mais c'est le tout premier tome de la série, la pierre angulaire sans laquelle l'auteur n'aurait pas pu construire son univers (signalons aussi qu'il est le seul à avoir pensé que les portails magiques pourraient se trouver dans des lieux parfaitement ordinaires - et pas seulement SEMBLANT ordinaires, comme on y a sans doute pensé en urban fantasy -) ; j'ai aimé que "Le cheval et son cavalier" soit un tome qui prenne des risques du fait que Narnia n'y fasse qu'une brève apparition et qu'on s'intéresse au reste du monde ; "Le prince Caspian" est sans doute un livre plus adulte que les autres, sa politique et le fait que le merveilleux en-dehors du chapitre final soit beaucoup moins présent que d'ordinaire ; "Le voyage de la Belle Aurore" a un peu de sense of wonder hélas compensé par un récit trop décousu ; "Le fauteuil d'argent" a le mérite d'imaginer un Narnia plus crépusculaire, où le roi est mourant, où les principaux animaux parlants entrant en jeu sont des rapaces et les humanoïdes des êtres des marais, et de s'intéresser à ce qui se cache dans les profondeurs de la terre (je ne le dirais jamais assez, les souterrains restent trop méconnus de la SFFF) ; quant à "La dernière bataille"... "La dernière bataille"... Eh bien il y a certes peu d'action et pas mal de pourparlers inutiles, mais ce tome vient boucler la boucle entamée avec "Le neveu du magicien" : il y a eu une jeunesse, il y aura une apocalypse. Ce n'est pas évident de se débarrasser de son propre monde comme ça. (Évidemment, le plus gros défaut est peut-être un double sens tout comme dans "Le cheval et son écuyer" qu'on pourrait qualifier d'islamophobe ; les cyniques trouveront toujours dans ce dernier tome une belle raillerie des désirs d'oecuménisation).
Mais ce que Narnia a de plus grand comme mérite, c'est que ma mère me le lisait enfant, et que ça a été ma seule porte d'entrée réelle vers les littératures de l'Imaginaire. S'il n'y avait pas eu Narnia, je ne serais pas en train de vous parler aujourd'hui.
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Très bonne saga de science fiction pour un jeune public, même si les histoires sont un peu moralistes par moments, elles se laissent apprécier. L'auteur fait preuve d'une grande imagination, et il ne faut pas oublier qu'il est l'un des précurseurs des romans "fantastiques à univers". Il a d'ailleurs inventé un concept resté phare dans le fantastique, à savoir le monde intermédiaire entre les différents mondes parallèles, le couloir qui permet d'accéder à tous les mondes, et sans lequel bien des sagas ne seraient tout simplement jamais nées.
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C'est l'histoire de 4 frères et soeurs qui jouent à cache-cache. Ils trouvent une armoire magique avec de l'autre côté de l'armoire, un pays en plein hiver.
Le titre du livre me plaît car il est accrocheur, Narnia est le nom du pays fantastique dans lequel les personnages se trouvent projetés.
J'ai adoré le déroulement (j'ai dévoré la série en une journée) et les personnages : leur solidarité notamment.
Il y a eu une adaptation en film. Mais je préfère le livre car j'aime imaginer moi-même les décors et les personnages.
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J'avais lu ces livres il y a longtemps déjà, je devais avoir 9-10 ans, et j'en garde un très bon souvenir de rêves et d'aventures fantastiques. Mais au delà de cela, on en tire un enseignement notamment sur la notion de bien et de mal, ce qui est vraiment important à cette âge là, pour former son esprit dans le bon sens. Bref, je le conseille vivement à tous jeunes lecteurs de 8 à 11 ans !!
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Si l'imagination de l'auteur est débordante, j'ai trouvé dans son ensemble la saga assez plate. Quand une action (bataille, combat, course poursuite) va commencer, l'auteur trouve le moyen d'éviter son écriture, ellipse narrative, explication du dénouement avant l'action, passage à un autre personnage... Bref, cela rend le récit beaucoup moins épique.
Parmi les 7 différents tomes, mes préférés sont le premier et le dernier (qui fait exception à la règle de platitude avec un tome plein de suspenses et de combats !)
J'ai beaucoup aimé les Narniens, leurs histoires, leur monde et les incroyables créatures sortant de l'imagination de C.S. Lewis.
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Cet intégral réunit les 7 volumes des chroniques de Narnia Il y a donc du bon et du mauvais.
Il revient moins cher à l'achat que les 7 petits romans séparés mais il est très gros et très lourd ce qui le rend impossible à transporter dans le métro ou dans le bus.

Si j'aime le neveu du magicien (1), le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique (2), le prince Caspian (4) l'Odyssée du passeur d'aurore (5) et le fauteuil d'argent (6), je n'ai pas accroché au cheval et son écuyer (3) ni à la dernier bataille (7).

Ca m'en fait 5 d'aimés sur 7. C' est pas mal mais j'aurais dû les acheter séparemment à cause du poids et parce qu'il n'y a pas d'illustrations, hormis celles des titres des chapitres...et elles sont en noir et blanc.

Trop lourds pour les enfants et sans 95% des illustrations, cet intégral est donc à réserver aux adultes fans absolus de cette oeuvre, et a lire à la maison!

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Ce qu'il y a de bien avec la littérature pour enfants , c'est que les adultes en profitent sans honte . Il est clair que l'on est pas ici dans un roman de grand standing , mais l'histoire fonctionne impeccablement , c'est plein de poésie , ça transporte au dela de nos soucis , en gros c'est un petit bonbon sans prétention qui se laisse savourer , en famille de préférence !!
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Un recueil de conte pour enfants, qui explore le monde et celui de l'imagination. Les histoires sont courtes et rapide à lire, mais tout de même foisonnante de détail et d'intrigue.
Le petit jeu de l'auteur nous interpellant de temps à autre renforce le plongeon dans cet imaginaire.

Si on peut être déçu de ne pas retrouver les même détails que dans les films, on en apprend bien plus sur le monde de Narnia, avec pour point fixe Aslan Dieu des enfants.
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