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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'autobiographie de David Lodge englobe la première moitié de sa vie (1935-1975).
Elle montre le parcours de cet écrivain, parcours guidé par sa foi catholique exigeante et sa volonté de mener de pair deux carrières professionnelles : Universitaire et romancier.
J'avoue que je n'avais rien lu de cet auteur et j'ai trouvé le premier quart du livre peu intéressant à tel point que j'ai failli abandonner. La suite est mieux et permet de découvrir la vie d'un universitaire catholique anglais des années 60-70, même si l'auteur n'échappe pas toujours à l'autocélébration.
Les questions qu'il se pose sur l'évolution de l'église catholique, notamment en terme de contrôle des naissances, sont encore valides.
Un livré intéressant mais inégal auquel j'aurai pu mettre 3+ si cela avait existé.
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Cet auteur ne m'était pas inconnu. Par le passé, j'avais dévoré « Changement de décor », « Jeu de société », « Thérapie » ou encore « La vie en sourdine ». Je me réjouissais donc à l'idée de découvrir son autobiographie. L'expérience fut en effet réjouissante sur le plan sociologique. J'ai ainsi pu découvrir la vie anglaise d'un homme né en 1935 et catholique pratiquant convaincu. C'est parfois cocasse, souvent douloureux (les carcans se révélaient insurmontables pour le David Lodge jeune), rarement libérateur (il faudra que le professeur anglais parte enseigner aux États-Unis pour découvrir que l'on pouvait vivre sa foi sans pour autant suivre béatement les préceptes de Rome).
Mais après l'aspect sociologique vient aussi l'aspect plaisir. Était-ce plaisant de lire les mémoires de David Lodge ? Euh… pas vraiment en fait. Déjà, cet ouvrage traîne beaucoup trop en longueur. David Lodge se plaît à raconter tous ses souvenirs dans les moindres détails (des profs inconnus, des cours à la thématique désuète, des rencontres qui ne font plus frissonner que lui…). Pas simple pour un lecteur français qui voulait juste en savoir un peu plus sur le romancier. Et comme en plus, la modestie n'est pas le point fort du monsieur, on termine cette lecture avec un certain soulagement. Content de pouvoir passer à autre chose. À tel point que je n'ai désormais plus envie de lire cet écrivain. Né au bon moment peut-être. Mais cette autobiographie n'était vraiment pas nécessaire.
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David Lodge est certes « né au bon moment », de son point de vue… mais aussi du nôtre, puisque cela nous a permis de nous délecter année après année de ses oeuvres, en particulier de ses romans « universitaires » (Changement de décor, Un tout petit monde … à propos duquel Umberto Eco déclare que Lodge a inventé le picaresque académique !) mais aussi, par exemple, des excellentes Nouvelles du paradis ou de Thérapie, qui contient en son mitan une épatante pirouette narrative.

J'aime Lodge, j'ai presque tout lu de lui. Cependant je ne suis pas soulevée d'enthousiasme par cette première partie de son autobiographie, qui court de 1935 à 1975. Mea culpa : les développements sur le système éducatif ou universitaire britanniques m'ennuient, et puis, mis à part Joyce, Graham Greene et Evelyn Waugh, la majorité des auteurs anglo-saxons évoqués m'est inconnue (et il n'y a pas beaucoup de place pour les autres).

Quitte à traverser le miroir, autant lire, parmi ses livres, Dans les coulisses du roman, L'art de la fiction, ou sa poignante biographie d'Henry James, L'auteur ! L'auteur !

Né au bon moment n'en demeure pas moins un livre éminemment sympathique, dans lequel Lodge évoque avec franchise les liens entre ses propres préoccupations (religieuses, familiales, économiques) et sa production littéraire. Aucun doute, je lirai le tome deux lorsqu'il paraîtra.
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Rien ne vaut les fictions de David Lodge sur les milieux universitaires. Sa vie passée a postulé dans différentes facs est assez ennuyeuses.
Je n'ai retenu que l'aspect d'une vie anglaise et catholique, de la seconde guerre mondiale aux années 70, dèjà dépeinte, et en beaucoup plus drôle , dans ses romans comme "La chute du British Muséum".
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