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sur 1700 notes
Marc, en plus d'être jeune et beau gosse, possède la particularité notoire de tuer pour vous.
Le gendre idéal, en somme.
Un esprit légèrement frondeur et une aptitude au tir de précision frontal en feront, paradoxalement, une cible de choix pour la DGSE .
Il est désormais un barbouze, un invisible.
Un chien de la République prêt à mourir pour elle.

Ce bouquin aurait pu porté le titre du précédent opus tant il y est question, une fois encore, de liberté.
Liberté pour ces otages détenus au Liban.
Liberté d'aimer malgré un passé qui tutoyait rarement le bonheur et un léger problème de canalisation émotionnelle que même destop y s'trouva fort marri face à une telle problématique de colère mal contrôlée.
Liberté pour tout un chacun d'évoluer en une contrée sans redouter l'attentat désormais de saison.

Un peu lent à se mettre en branle, J'irai Tuer Pour Vous fait mieux que se rattraper une fois le cadre illégal posé.
Porté par un anti-héros attachant, il fait également la part belle à la géopolitique sans jamais être rasoir (d'Okham, hu, hu, hu).
S'inscrivant pleinement dans l'ère du temps, son large spectre informatif apparaît aussi documenté que crédible.
Où il y est question de traque, de politique politicienne faisant fi de toute considération humaniste à son seul profit, de tourtereaux ayant choisi de tenter le coup tout en appréhendant un mur de fort belle facture au loin, le tout si parfaitement amalgamé qu'il ferait presque passé ce 826 feuillets poche pour un 820. Pensez à un p'tit marque-ta-page, on sait jamais.

J'irai tuer pour vous est tellement plus que tout cela.
Il est finalement un énorme panard de lecture totalement différent de son prédécesseur en terme de sujet mais pas loin de l'égaler en terme de plaisir pur.

On vient d'enquiller direct sur Le Bureau des Légendes.
Hasard ? Coïncidence ? Je n'crois pas, non...
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Marc Masson est un déserteur retrouvé moribond à la frontière franco-brésilienne de Guyane. Soigné et remis sur pieds il est renvoyé à son camp militaire de base à Lyon.
Là il lui est fait la proposition, soit de travailler pour les services secrets français, soit d'aller en prison pour désertion.
Le jeune homme accepte la proposition de la DGSE en tant qu'agent extérieur, sans soutien, ni possibilité de secours, d'intervention, s'il lui arrivait quelque chose. Il est, sera seul dans sa, ses missions
Les années (19)80 voient se dérouler en France métropolitaine plusieurs attentats terroristes ainsi que des prises d'otages à l'étranger.
Masson participera à la chasse aux auteurs de ces attentats en France, Liban et autres pays où sont censés être les malfaiteurs.
Comme il le dit par la plume de Loevenbruck, à nous autres citoyens français :
"Je suis la balle dans votre fusil. C'est vous qui tirez, c'est moi qui tue."
Dit ainsi c'est, peut-être, aller un peu vite en besogne, ceci étant, en y réfléchissant, ce n'est pas faux non plus.
L'auteur met le doigt ou ça fait mal lorsqu'il incrimine les différents partis politiques français, de droite comme de gauche, responsables d'avoir fait, pour partie, échouer les négociations de libération des otages pour cause d'élections législatives. Notamment quand la droite de Chirac, en 1986, était en position de gagner ces élections.

C'est mon 3ème Loevenbruck et c'est avec le même bonheur de lecture que je referme ce dernier.
De l'escapade de Marc en Amérique du sud, jusqu'à ses missions au Moyen-Orient et en Europe, en passant par sa formation physique, théorique et pratique, le roman est passionnant.
Le personnage de Marc, homme courageux, honnête, amoureux de son pays pour lequel il est prêt à mourir, est un symbole de ces hommes de l'ombre qui oeuvrent tous les jours pour permettre à d'autres, nous, de vivre leur vie de tous les jours dans la tranquillité.
Conteur formidable l'auteur sait utiliser son talent pour rendre accessible au tout venant cette hydre qu'est le renseignement extérieur. Les caches, les couvertures, les déplacements, sans sommeil, sans manger mais tout en ayant une vie, un couple, conditions de base pour passer le plus inaperçu possible, sans oublier les légendes, ces identités qu'il faut apprendre par coeur qui sont condition de leur survie.
Un roman d'une grande tenue, écrit par un écrivain à la plume prenante, envoutante à vous scotcher ses pages et ses mots sur vos rêves, si bien qu'à la fin on en redemanderait, que j'en redemande.
Je conseille cet oeuvre.



Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Henri Loevenbruck propose un thriller d'espionnage à la française, fortement inspiré par les évènements autour des attentats de 1985-86 et des enlèvements de ressortissants français au Liban qui eurent lieu à la même période.

Marc Masson est un déserteur de l'armée française, un peu idéaliste, qui baroude de pays en pays en Amérique du Sud. Un gars qui suit son instinct et va devoir fuir d'un pays à l'autre face aux problèmes que sa propension à la violence lui crée. Arrivé plus mort que vif en Guyane après une très longue marche dans la forêt amazonienne, il est récupéré par l'armée française. Les services vont lui proposer une alternative aux poursuites : devenir agent clandestin pour la DGSE.
En 1985 commence une campagne d'attentats visant les principaux lieux publics de Paris. La DST et la DGSE s'interrogent sur les auteurs de ces attentats. Peu d'information, des fausses pistes. Un pseudo groupe terroriste revendique ces actes lâches. La terreur met la pression sur les dirigeants français.
Dans le même temps, au Liban, des citoyens français, personnel d'ambassade, journalistes, sont enlevés. Ils ont pour nom : Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Paul Kauffmann, Michel Seurat. Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa et Jean-Louis Normandin. Leurs noms et leurs visages vont venir ouvrir chaque journal télévisé d'Antenne 2 pendant de long mois.
Le groupe fondamentaliste chiite Hezbollah est suspecté d'avoir organisé ces rapts pour le compte de l'Iran et d'utiliser les otages comme contrepartie au remboursement d'une dette d'État, contractée par la France avec les Iraniens du temps du Shah d'Iran pour le projet nucléaire Eurodif.
Olivier Dartan, l'officier de la DGSE en poste à Beyrouth, s'affaire pour tenter de localiser les otages, ballottés de cachots en geôles dans des sous-sols croupis. Ses découvertes vont l'amener à faire un lien avec les attentats de Paris.

A partir de faits réels, parfaitement remis dans leur chronologie, Loevenbruck créée un thriller prenant. Les chapitres alternent entre le climat de quasi guerre civile au Liban, avec la violence à chaque coin de rue, la formation de Marc Masson, qui se jette à corps perdu dans l'aventure, les attentats, et le quotidien effroyable des otages.
La construction du récit est remarquable. Elle emporte le lecteur dans ces recoins cachés de l'Histoire. Les pages consacrées à la vie des otages sont impressionnantes. L'incertitude est leur quotidien, avec des parodies d'exécution menées par des psychopathes drapés de religion. le fonctionnement des services secrets est un peu dévoilé, même si on devine que beaucoup reste tu. Loevenbruck met l'accent sur l'abnégation des soldats qui s'engagent dans ces services. Ce qu'il écrit est inspiré, d'après ses commentaires, de ce que lui a livré un ex-agent clandestin de la DGSE. A l'arrivée, le tout est fortement romancé (notamment les scènes de torture dans un pays européen, qui paraissent peu crédibles dans le contexte du livre).
Plus le livre avance, plus la (mauvaise) part du monde politique se montre. Les arrières pensées des politiques face aux échéances électorales les conduisent à jouer contre la libération des otages par calcul électoral. Les divisions entre services ne jouant pas la même partition apparaissent. Pas étonnant que les gouvernements successifs n'aient eu de cesse d'unifier le renseignement et la lutte anti-terroriste...
Reste un thriller brillant, haletant, qui est aussi un éclairage sur toute une époque. Celle des ouvertures de journaux télévisés avec le décompte des jours d'enfermement des otages.

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Quel genre d'homme sont-ils, ces agents « alpha » rattachés aux services secrets français ? de quelles qualités faut-il disposer pour accepter, sans état d'âme, des missions officieuses de « neutralisation » discrète d'ennemis de la République, en général des assassins : des terroristes ou leurs commanditaires ?

Le romancier Henri Loevenbruck a croisé la route d'un tel homme et il est devenu son ami. Dans son dernier livre, J'irai tuer pour vous, l'écrivain, qui se plait à explorer avec succès diverses voies offertes par la littérature, a romancé l'histoire authentique de cet homme qui vécut pendant deux années une expérience de tueur au service de la France. Un homme au profil étonnant, marqué à jamais par l'épreuve, ancré dans des principes moraux auxquels il n'aura jamais dérogé, parce que sa seule motivation était la défense de la France, de ses valeurs et de son peuple. Prêt à aller tuer pour nous.

La bonne idée de l'auteur est d'avoir situé le parcours de son héros dans l'histoire de notre pays entre décembre 1985 et mai 1988. Une période marquée par des tensions conflictuelles très vives entre la France et la République islamique d'Iran, cette dernière se livrant à des chantages diplomatiques sans limites, soutenus par des actions terroristes menées par le Hezbollah et le Djihad islamique : attentats à la bombe à Paris, enlèvements et séquestration de diplomates, de journalistes et de chercheurs français au Liban. Celles et ceux de ma génération n'ont pas oublié leur calvaire.

Le livre montre les atermoiements de la diplomatie et des services secrets français, dans une période de forte concurrence politique entre la droite de Jacques Chirac et les soutiens du Président Mitterrand. Les hommes politiques et les principaux hauts fonctionnaires sont cités sous leur vrai nom, à l'exception d'un intermédiaire atypique, proche du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, d'origine corse comme lui, et que ceux qui se souviennent de l'affaire identifieront aisément. Les chausse-trappes volent bas, la liberté des otages et la sécurité de la population française semblant parfois moins compter que les enjeux électoraux.

La publication du livre revêt un éclairage tout particulier dans le contexte actuel d'escalade entre les États-Unis et l'Iran. Les méthodes de la République islamique n'ont pas changé en trente-cinq ans. Pourquoi faudrait-il que la tolérance et la patience soient toujours dans le même camp, face à la haine, à la surenchère et aux appels au meurtre des fous d'Allah ?

Je reste impressionné par le travail considérable que ce livre a exigé de son auteur : trois ans et demi pour écrire les 640 pages de l'ouvrage, composé de 200 chapitres très courts, qui sont autant de chroniques au jour le jour. Des petits chapitres qui donnent du rythme à la lecture. On passe de Paris à Beyrouth, ou, dans Paris, d'un lieu de pouvoir à l'autre. Une très intéressante reconstitution.

L'écriture est inégale. de très beaux passages, notamment des descriptions de paysages. Des chapitres romanesques émouvants, les agents secrets n'en étant pas moins des hommes. Des pages moins brillantes, dans le style de thrillers de bas étage, mais peut-être était-ce intentionnel de la part de l'auteur. Et puis quelques passages très détaillés, étirés en longueur, pour raconter les interventions-chocs de l'agent sur le terrain, une sorte de narration au ralenti ; en fait, un procédé littéraire un peu téléphoné, dont l'objet est d'intensifier l'intérêt du lecteur et de le mettre en suspens en le faisant attendre un prochain chapitre pour connaître l'issue de l'action en cours. Pas sûr que ça marche à tous les coups.

La vocation historique de l'ouvrage m'a passionné, mais sa partie romanesque a peiné à me séduire.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Le hasard est décidément une drôle de chose, hier soir je finissais ce roman d'Henri Loevenbruck et ce matin en me levant j'apprenais en allumant la télévision que Sophie Pétronin dernière otage française détenue dans le monde a été libéré.


Une nouvelle qui ne me put qu'irrémédiablement me ramener à cette lecture et à me questionner : un autre Marc Masson a-t-il joué un rôle dans la libération de cette dernière ? Quel ressort politique ont conduit à la libération de Sophie Pétronin ? J'écoutais donc ce matin le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal qui disait que seul le gouvernement Malien avait conduit les dernières négociations laissant entendre le rôle mineur que la France y aurait joué. Voilà de quoi laissez-me laisser plus que septique après la lecture de ce roman.

Cela faisait longtemps que ce roman était dans ma pal, je l'ai pris plusieurs fois en main pour finalement le reposer un peu découragé par son nombre imposant de pages et aussi un peu il faut le dire par peur de ce que j'allais lire. le sujet traité dans ce dernier n'est pas facile ici et même après plus de 2 ans, je garde encore un vif souvenir de ma précédente lecture de l'auteur « nous rêvions juste de liberté ». He bien je dois dire que cela sera aussi indéniablement le cas de cette lecture.


Quelle lecture ce fut, J'irai tuer pour vous fait partie de ces lectures dont vous ne sortez pas totalement même après la dernière page tournée, celle auxquels vous pensez encore longtemps même après que la dernière ligne en soi lue. C'est une histoire incroyable que nous raconte ici Henri Loevenbruck, le récit de vie hors normes d'un homme peu commun auxquels ce roman rend un bien bel hommage.


Je ne vais pas en dire plus ici. Il y a déjà 181 critiques sur ce livre, de très belles critiques, j'espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres car il s'agit ici d'un livre remarquable, tout simplement un livre à lire.
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Henri Loewenbruck...
J'irai tuer pour vous...
Un roman? Une page de notre histoire?
Un livre, une vie, celle de Marc Masson.
A la lecture de ses carnets tout au long du livre,je me suis attachée à cet homme.La quatrième de couverture résumé parfaitement le contexte...un livre que je n'ai pas eu envie de quitter ,triste et emue en arrivant au bout de ma lecture...Très difficile pour moi qui préfère de loin la fiction...mais j'ai adoré et souvent une boule dans la gorge et la larme à l'oeil...Un seul conseil lisez ce livre...en hommage à Marc Masson et à ses semblables même si cet homme me semble exceptionnel.. et Merci à Henri Loewenbruck...L'avant-propos et les remerciements de l'auteur en disent long...si vous avez l'occasion d'entendre Henri Loewenbruck parler de son livre n'hésitez pas...
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Ce que j'ai ressenti:

***J'irai murmurer des secrets d'états…
Comme vous le savez, la politique et jeux de pouvoir, je n'y entends pas grand chose…Or, j'ai pris mon temps, beaucoup de temps et de concentration même, pour lire le nouveau livre de Henri Loevenbruck. Une attention que j'ai voulu très particulière étant donné le titre choc: J'irai tuer pour vous. Ce n'est pas anodin comme titre. J'étais impatiente de découvrir où il m'emmènerait cette fois-ci, et c'est rien de moins qu'au coeur des services secrets français, dans les années 80, au milieu de la tourmente des attentats terroristes. Alors forcément, c'est un roman qui réveille des douleurs profondes, et il est si intense qu'il ne se lit pas comme un thriller ordinaire, mais avec une certaine appréhension. On y entre à pas de loup, discret comme son héros des enfers, Hadès, pour mieux comprendre certains aspects des stratégies militaires, tout en ayant la crainte de voir resurgir toutes nos blessures. Etre un assassin pour le compte de l'état, c'est la mission de Marc Masson, et c'est une mission périlleuse, et on n'a pas forcément idée à quel point! C'est terrible comme vocation, mais l'auteur arrive à nous faire ressentir l'utilité de tels hommes en marge, pour garantir une certaine forme de sécurité dans un pays. Il nous entraîne donc en coulisses, dans ses métiers de l'ombre, où chaque mission est plus risquée que la précédente, où chaque sourire politique cache un bain de sang, quelque part dans le monde, et où un seul homme peut faire la différence.

"Le danger, c'est de la liberté promise."

***J'irai écrire des carnets d'émotions…
J'ai été touchée par le personnage de Marc Masson et surtout par ses extraits, intime et intense. Ce carnet apporte des bouffées d'humanité entre deux actes immondes. Hadès M.M est un homme empreint de brutalité, mais aussi, habité par une forme rare de justice. C'est plus fort que lui, cette violence, elle le dépasse et régit toute sa vie. Et pourtant, il contrebalance ses penchants noirs par une notion altruiste, celle de vouloir protéger son pays, à tout prix. Sa vie aux dépens de celles des autres, son acuité au service de la nation. L'auteur s'est inspiré de la vie d'un agent secret, a recueilli ses impressions, et nous donne un personnage tellement attachant et presque fascinant, parce que l'on sent à travers la fiction, des pans de vérités terribles. Quand l'adrénaline est un leitmotiv et la douleur, une nécessité pour se rappeler que l'on est tout simplement vivant, les perspectives de ce métier prennent plus de sens et de profondeur, et on lit presque en apnée, les actions calibrées au millimètre près, on devient aussi tendu que le héros, on vibre à l'unisson face aux menaces. C'est un choix de carrière extrêmement difficile, il me semble: « J'irai tuer pour vous« : il faut avoir une certaine conviction pour accomplir ces demandes…Tuer sans poser de questions, tuer pour son pays, tuer pour maintenir la liberté. Autant de réflexions qui me hante encore…Pour moi, ces carnets ont été très importants dans cette lecture pour comprendre un tel personnage, mais aussi l'apprécier…

"Comme un clochard céleste, plus pauvre que jamais, je n'ai pourtant manqué de rien. Quand vous ne rêvez que d'aventure et qu'enfin elle vous tend les bras, vous ne manquez jamais de rien. Tout est là qui vous attend."

***J'irai crier pour vous, mon coup de coeur!
En cela, c'était un univers passionnant et instructif, j'ai été captivée de bout en bout. Et bien sûr, je note encore une rencontre fulgurante avec un personnage: Hadès a une aura très particulière. La plume de Loevenbruck est tellement exceptionnelle, que j'ai adhéré complètement à cette proposition, (il n'aurait pas un don d'ailleurs pour se réinventer à chaque roman???!) alors que ce sujet me paraissant de prime abord, assez délicat. Je suis totalement sortie de ma zone de confort, mais je ne regrette pas cette virée en ces temps troubles, j'ai appris tellement dans ce thriller…

Si Marc Masson prends les armes pour la France, en revanche, Henri Loevenbruck me désarme complètement. Je finis son roman, avec le sourire, les larmes aux yeux, et le coeur broyé. 630 pages qui m'ont bouleversée. A chaque fois, je suis conquise par les valeurs que met en avant, Henri Loevenbruck, comme l'amitié, la loyauté, le respect, mais surtout, la liberté. J'aime passionnément, sa façon de me conter ses histoires.

Je dois remplir une mission aujourd'hui, elle ne sera sans doute pas secrète mais, J'irai vous dire que j'ai adoré ce roman! Trop. Intensément.

Coup de coeur! ❤

« Néanmoins, chaque fois que j'ai eu un ami, je lui ai tout donné. Tout, comme si c'était une évidence. En amitié, ce qui n'est pas donné est perdu. Cela a toujours été une évidence. »







Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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Années 85, attentats meurtriers à Paris et prises d'otages au Liban, cohabitation Mitterrand-Chirac. La DGSE recrute un super agent secret pour missions délicates en solo, sans appui.

On a envie d'y croire à ce héros pour lequel le plus dur sera peut-être sa réclusion dans la pire prison autrichienne, on admire le prix qu'il accepte de payer pour respecter ses engagements, on compatit avec sa compagne Pauline, enceinte, on a de l'empathie pour la fin de vie de cet homme qui a réellement existé et que Loevenbruck a rencontré.

Hyper bien documenté, Loevenbruck décortique et c'est passionnant, les sabotages entre l'Elysée et Matignon en vue de la campagne électorale, les nombreux loupés mais comment malgré tout la DST arrive à remonter aux coupables, la guerre des ambassades quand l'Iran est mis en cause comme commanditaire...
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Génial ! J'avais un peu peur après Nous rêvions juste de liberté mais non ,c'est aussi bien pour moi, le sujet est très différent mais on retrouve ce style d'écriture que j'aime tant, qui nous permet d'être complétement immergé et totalement fan du héros ou de l'anti-héros ,c'est comme on veut . Cette fois on est dans la seconde moitié des années 80, en pleins attentats dans des grands magasins parisiens, avec des otages français au Liban dont on espère la libération . Et l'on va suivre les premiers pas de Marc comme agent secret pour la DGSE. C'est passionnant de bout en bout : le contexte qui a une forte résonnance avec celui d'aujourd'hui et bien sûr le métier d'agent secret français ,qui nous révèle les coulisses de bien des situations dramatiques ! Bref, moi je dis foncez ! J'ai eu bien du mal à le lâcher et je le termine avec un petit pincement au coeur !

Challenge Mauvais genre 2019
Challenge Multi-défis 2019
Pavés 2019
Challenge historique 2019
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Je vais tout d'abord préciser que ce livre a été une belle surprise pour moi, non pas pour le talent de l'écrivain, il m'avait déjà convaincu bien avant, mais pour le sujet traité. Ne lisant pas les 4ème, je ne savais, une fois de plus, pas du tout à quoi m'attendre.
Henri Loevenbruck m'a replongé dans le milieu des années 80 avec son roman J'irai tuer pour vous. Je me suis souvenu de cette sombre période. Celle où, chaque soir, le journal télévisé s'ouvrait sur le portrait de ces journalistes pris en otages au Liban, et où le présentateur égrenait, rituellement et solennellement, le nombre de jours de captivité.
En ce temps-là, la terreur régnait également sur le territoire national avec une série d'attentats sanglants. (Bien des années avant ce que notre pays vient de vivre).
Pour lutter contre les terroristes de tout poil ?
La DGSE et autres services secrets de l'État et des hommes prêts à se sacrifier pour la patrie, prêts à...tuer pour elle.
Ce livre, c'est l'histoire de l'un d'entre eux.
Marc Masson est un déserteur et l'armée n'aime pas ça.
Pourtant, quelqu'un va le contacter, quelqu'un qui a compris qui est véritablement Marc Masson et qui va faire de lui une machine de guerre.
Parce que, comme l'explique très bien l'auteur dans tout son roman, c'est une guerre qui est menée face au terrorisme et quel qu'en soit le prix à payer il faut des hommes prêts à tout.
Basé sur des faits et des personnages ayant réellement existé, ce livre raconte le destin d'un homme au travers de la situation géopolitique de l'époque.
Rien n'est laissé de côté, tout est expliqué, détaillé.
Loevenbruck se glisse dans la peau de tous les protagonistes, qu'ils soient terroristes ou ceux qui les traquent, otages, hommes politiques. Il nous entraîne au plus près de l'action. Il nous fait vivre chaque moment clé des interventions ou des négociations.
J'ai trouvé ce pavé (630p) passionnant, enrichissant, évidemment violent, c'est bien plus qu'un roman, de ces lectures qu'on a du mal à lâcher, de celles qui font réfléchir, celles qui vous poussent à consulter vos médias préférés pour y retrouver la trace des événements et des principaux protagonistes et vous rendre compte, effaré, que tout ceci a bel et bien eu lieu.
Amateurs de roman d'espionnage, de thriller, de polar, voir de roman historique contemporain, ce bouquin est pour vous.




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