AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 437 notes
Un roman dépaysant qui fait réfléchir. Aussi. Si les trois premiers romans de l'auteur m'ont permis de voguer dans le passé et naviguer dans les arcanes ésotériques, les cathédrales du vide m'ont offert - en plus ! - un moment de réflexion sur les dérives sectaires que nous connaissons aujourd'hui et les théories du complot nées avec la pandémie. Amusant: ce roman a été écrit bien avant ... voilà qui lui donne des allures bien agréables de "spéculative fiction". Décidément, Loevenbruck ne cesse de me surprendre. Et c'est bien ce que j'attends d'un roman.
Commenter  J’apprécie          50
L'histoire débute de manière classique avec un chapitre qui nous plonge directement dans une action où il est question de vie ou de mort. Mais là où l'auteur a réussi à me surprendre, c'est par l'endroit où ça se situe et les images qu'il suscite. L'incongruité du lieu éveille immédiatement notre curiosité. Vous ne le savez pas mais vous êtes partis pour une aventure dont on ne peut pas décrocher!

J'ai fait ensuite la connaissance de Ari Mackenzie, le héros de cette trilogie et de ses amis. Je me suis donc rendue compte que j'arrivais en cours de route mais peu importe! Les grandes lignes de l'opus précédent nous sont livrées et suffisent amplement à me situer par rapport aux personnages. Je n'ai pas été perdue. Ouf!

Les chapitres sont parsemés d'extraits du journal de Nicolas Flamel, fameux alchimiste connu de tous et longtemps, je me suis demandée comment ces extraits avaient une influence sur l'action présente.

Entre temps, l'intrigue nous a immergés depuis longtemps dans une enquête aux enjeux géo-économiques. Quand j'écris ça, vous avez sûrement peur d'être perdus parce que c'est une notion vague? Rassurez-vous, Henri Loevenbruck est un excellent pédagogue. Il sait comment nous expliquer les notions les plus compliquées dans un langage simple et accessible à tous. Il est un bon vulgarisateur. On sent qu'il connaît son sujet ou du moins, qu'il s'est bien documenté et à partir de là, on prend plaisir à suivre ses enseignements.

Ce que j'ai aimé également, c'est le fait que ce roman s'écarte des sentiers battus. Alors oui, on y parle de sociétés secrètes, de quêtes de pouvoir, de complots… Mais tout cela est fait avec un détachement, une ironie. J'ai notamment souri devant le terme des diaboliques pour désigner les personnes adeptes des théories les plus obscures qui vont justifier leur raisonnement de manière très capillotractée. L'auteur prend du recul par rapport au genre dans lequel il écrit ce roman. Au lieu de s'enfoncer dans des théories liées à la religion, il reste pragmatique. Il réussit le pari judicieux de concilier l'extraordinaire, incarné par Nicolas Flamel, avec la réalité qu'on connaît. J'ai vraiment adoré le résultat. Il y a ce qu'il faut de touche de légende tout en restant cartésien.

Enfin, la fin du roman nous offre une vraie conclusion. Même si c'est un tome 2, l'enquête se termine vraiment au lieu de nous frustrer pour nous inciter à nous jeter sur le dernier tome de la trilogie. Bien sûr, il reste des questions en suspens concernant Ari mais oui, au niveau de l'histoire, on est repu. Je suis satisfaite par cet aboutissement.
Commenter  J’apprécie          50


Le carnet de Villard de Honnecourt n'avait pas livré tous ses secrets dans le Rasoir d'Ockham donc Ari Mackenzie repart à la découverte de ses mystères suite aux trois cambriolages qui ont été perpétrés chez lui mais aussi chez ses acolytes Michotte et Zalewski. de nombreux éclaircissements nous sont donnés en ce qui concerne le premier livre qui nous permettent de mieux comprendre les enjeux.



Dans Les cathédrales du vide, le monde de l'ésotérisme est une nouvelle fois présent grâce à Nicolas Flamel, copiste devenu alchimiste ayant trouvé le secret de la Pierre philosophale selon des rumeurs. On le suit grâce au récit qu'il fait de sa vie. Cependant, ce roman repose aussi sur des faits réels et actuels : les luttes entre différents pays et sociétés pour les richesses de la Terre (accrues par l'épuisement prochain du pétrole) et les "politiques" de certaines ONG qui ne sont pas aussi honorables qu'elles le prétendent…



Encore une fois, Henri Loenvenbruck nous entraîne dans une enquête haletante, rythmée, documentée en nous faisant voyager en Suisse et en Amérique du Sud à la recherche de la vérité sur la théorie de la Terre Creuse.



En résumé, Les cathédrales du vide est un thriller passionnant dans la continuité du Rasoir D'Ockham.



PS : J'ai bien aimé l'allusion au ministre de l'Intérieur qui reçoit un "grand" acteur scientologue… mais, si je ne me trompe pas, la personne visée était ministre de l'Economie et des Finances à cette époque…


Lien : http://mapetitebibliotheque...
Commenter  J’apprécie          50
Quelques mois ont passés le temps que je lise ce deuxième opus et il m'a autant fascine que le premier ! Je découvre Henri loevenbruck avec cette saga et je n'en suis pas déçue. Une lecture ésotérique qui mele secte campagnonique , secte scientifique et les réelles découvertes de Nicolas flamelle ! Que dire de plus à part qu'il a été très bon ! L'histoire sulfureuse d'ari ma fait descendre une étoile et finalement cette fin me l'a fait récupérer ! Je ne dirais pas plus pour ne pas spoiler . Mais vous pouvez foncer
Commenter  J’apprécie          40
Tout d'abord, il faut bien reconnaitre que... je n'avais pas compris qu'il s'agissait du tome 2 de quelque chose.
Par conséquent, je me suis plongée dans cette lecture qui, à la base, n'est pas forcément mon style de prédilection mais se laisse lire.

Il s'agit d'une enquête de l'inspecteur Ari, qui fait suite à une autre enquête qui, apparemment, s'est mal terminée.
J'ai trouvé l'histoire un peu loufoque mais bien racontée. Sans plus. Je n'y ai pas ressenti un suspens extrême mais, à la décharge du roman, je ne suis pas de ces lectrices qui trouvent le coupable avant la fin du livre. J'ai plutôt tendance à me laisser porter par l'histoire.

Ce n'est pas le premier roman de l'auteur que je lis et, personnellement, je préfère l'Apothicaire, par exemple, car il est plus dans mon style de lecture.

Les cathédrales du vide se laisse lire pour qui apprécie les romans policiers.

Attention, donc, il y a un tome avant et l'intrigue de celui-ci est révélée dans le second tome. (en gros il faut lire les romans dans l'ordre !)
Commenter  J’apprécie          40
J'ai retrouvé avec plaisir Ari Mackenzie, déjà croisé dans "le rasoir d'ockhan", cette fois encore plongé dans une enquête assez complexe, où plane l'ombre de Nicolas Flamel, alchimiste du moyen-âge.

Il ne va pas fort Ari, et il traîne son mal-être dans les bars, se lamentant sur la perte de son amour Lola. Pourtant malgré qu'il soit en congé maladie, il reste un agent du renseignement dans l'âme et lorsque il se trouve mêlé à d'étranges disparitions et des morts suspectes, il va enquêter avec ses deux complices, Iris et Krysztov.
Que peut bien dissimuler cette organisation écolo qui semble fortement impliquée et quel rapport avec Nicolas Flamel?
Ils ne sont pas au bout de leur peine, et le danger les guette et se rapproche inexorablement.

Une histoire tout à fait passionnante, où le passé et le présent sont fortement imbriqués. Un secret jalousement gardé, et des intérêts politiques qui sont prêts à tout. de quoi retenir l'attention du lecteur, même si le début est un peu lent. Henri Loevenbruck a su nous rendre attachant le personnage d'Ari, et donne à ses acolytes une place de choix. Ils sont unis, ils sont proches et ce ressenti donne une profondeur à l'intrigue. On lit avec avidité, curieux de savoir où tout ça va nous emmener et pour ma part je n'ai pas été déçue, j'ai adhéré et j'en redemande.

Ce que j'aime chez Henri Loevenbruck c'est qu'il peut écrire dans différents genres et c'est tout aussi bon. Un auteur que j'avais découvert avec " le syndrome Copernic" et dont je suis l'actualité littéraire avec toujours autant de plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Ari Mackenzie est un policier, solitaire, qui a des problèmes d'identité et de coeur, qui boit et qui déprime. Bref, un flic. Forcément, il a des talents incroyables, et sait sortir une épingle d'un tas de fumier en remuant bien. Forcément, une nouvelle fille rentre dans l'histoire. Et forcément, l'intrigue est abracadabrantesque. Pour résumer : un policier à la française. Alors, pourquoi le lire ? Plusieurs raisons : parce que c'est la suite du Rasoir d'Ockham, qui laissait un goût d'inachevé; parce que le lire sur une plage, au soleil, reste un plaisir de vacances qui ne se refuse pas; parce que Loevenbruck est un bon auteur, même si on peut penser qu'il ne faudrait pas, comme Fred Vargas, qu'il s'abandonne dans ces flics à la Adamsberg qui finissent par nous lasser et ne plus nous surprendre; parce qu'on l'avale d'un trait, qu'on se laisse mener, sans réfléchir, et que finalement n'est-ce pas ce que l'on demande à un bon bouquin ?
Lien : http://www.avoriaz-vacances...
Commenter  J’apprécie          40
Ari Mackenzie est un agent des Renseignements Généraux qui a provisoirement quitté sa fonction, suite à une dépression. Ari passe en effet ses journées dans sa brasserie préférée... Cependant, le lecteur devine assez vite que l'agent va devoir très vite reprendre du service. Dans cette nouvelle enquête, notre héros et ses fidèles comparses, le garde du corps Zalewski et Iris, sa collègue, précédemment rencontrés dans la Rasoir d'Ockham, vont se pencher sur les motivations troubles d'une ONG internationale de protection de la nature et l'improbable découverte faite par l'alchimiste Nicolas Flamel. le SitCen étant de la partie, sans compter Marie, la fille d'un géologue assassiné, ceci compliquera singulièrement la mission de Mackenzie..

C'est un thriller assez classique dans sa forme et dans l'écriture, avec un flic/agent porté sur la bouteille et tâchant de guérir d'une déception amoureuse, un méchant très méchant voire même complètement fou, une intrigue fournie et surfant sur la vague des thillers ésotériques, mais le tout est bien ficelé et les personnages sont attachants. J'ai aimé suivre en parallèle la confession de Nicolas Flamel et le mystère entourant le père d'Ari (je n'ai pas lu le premier volet de leurs aventures, donc...).

Ce qui m'avait attirée, c'était que le principal suspect était une grosse ONG de protection de la nature aux intentions peu avouables. le fait est que l'auteur ne se prive pas de quelques remarques et piques fort justes hélas, sur les ONG qui prennent pour partenaires des entreprises bien souvent polluantes. Il remet en mémoire au lecteur (et c'est une bonne chose) l'affaire du coltan et évoque aussi le problème de l'énergie qui se posera avec la fin du pétrole.

La secte de scientifiques menée par le Docteur est particulièrement diabolique et suffisamment effrayante pour maintenir l'angoisse et le cadre m'a bien plu. Après Paris, direction la jungle d'Amazonie (où les Indiens jouent d'ailleurs un rôle non négligeable).

Alors évidemment, il ne faut pas chercher la vraisemblance dans certaines situations mais l'essentiel n'est pas là. le temps d'une lecture, je me suis évadée de mon quotidien et je suivrai avec plaisir d'autres aventures d'Ari Mackenzie.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Commenter  J’apprécie          40
Je suis arrivé en retard, la séance avait déjà commencé d'un livre.
La première partie se cadre sur un personnage principal esseulé, assez attachant, soutenu par un style et un rythme d'écriture entraînant qui offre un solide décor policier avec une touche de mystique.

Une fois l'intrigue posée et les personnages en place on comprend vite la trame et cela m'a gâché le plaisir.
Le rythme du début est cassé par les interventions d'un personnage qui part dans une sorte d'uchronie mais reste inachevée.
Mackenzie est équipé d'un bouclier du personnage qui ne donne pas de suspense sur la fin de l'histoire,
car cette dernière est à mon sens, privée d'un vrai antagoniste.
Commenter  J’apprécie          30
Les romans d'aventure de Henri Loevenbruck sont tous attrayants, même si ils n'arrivent pas pour moi au niveau de ses chefs d'oeuvre "j'irai tuer pour vous" et "nous rêvions juste de liberté". Très entraînants, de vrais "page turner". Ici on est dans les mystères de l'occultisme, des alchimistes, à la poursuite d'un mystérieux grimoire de Nicolas Flamel. Pour passer du bon temps, c'est un livre parfait.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1162) Voir plus



Quiz Voir plus

l'apothicaire

Comment s'appelle le héros du livre?

Andras Saint-Loup
André Saint-Loup
Andréas Saint-Loup

10 questions
130 lecteurs ont répondu
Thème : L'Apothicaire de Henri LoevenbruckCréer un quiz sur ce livre

{* *}