AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782246853916
112 pages
Grasset (04/02/2015)
  Existe en édition audio
4.37/5   750 notes
Résumé :
"J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille." Bz
Que lire après Et tu n'es pas revenuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (195) Voir plus Ajouter une critique
4,37

sur 750 notes
5
114 avis
4
63 avis
3
8 avis
2
2 avis
1
0 avis
Ils ont été déportés ensemble dans les camps de la mort en avril 1944. Elle, Marceline, 15 ans, à Birkenau. Lui, Schloïme, son père, à Auschwitz. Seulement 3 kilomètres les séparaient. 3 kilomètres de barbelés, de champs, de blocs, de crématoires. Comme il le lui avait prédit lorsqu'ils étaient encore à Drancy, elle en reviendra seule.

Rare survivante, elle écrit aujourd'hui une lettre ouverte à son père, écrite à quatre mains avec la romancière Judith Perrignon. Une longue lettre pour celui qui n'est pas revenu.
Elle raconte, tout en émotion, les quelques mois passés là-bas. Elle se rappelle cette missive reçue un dimanche par un électricien. Quelques mots de son père dont, aujourd'hui, elle a oublié le contenu. Elle suppose aujourd'hui qu'il a dû lui supplier de survivre et de tenir bon, que certainement la fin de la guerre approchait et leur libération avec. Elle se rappelle les tentatives pour essayer, ne serait-ce que de l'apercevoir. Les coups reçus lors de cette étreinte ô combien précieuse et à jamais gravée. Mais aussi les chambres à gaz, les tranchées creusées pour enterrer les corps, le vol des dépouilles, la promiscuité, les maigres rations et la faim qui tenaille... et le retour en France dans sa famille. Sa mère n'était pas là pour l'accueillir sur le quai de la gare, seuls son oncle et son petit frère, Michel, étaient présents. Michel, déçu, qui cherchait des yeux, en vain, celui qui n'est pas revenu avec elle.
Puis, elle raconte l'après. La culpabilité de ceux qui en sont sortis vivants, les suicides de ceux qui, sans avoir été déportés, ne s'en remettent pas, les cauchemars, les souvenirs inracontables et la vie qui va cahin-caha.

Marceline Loridan-Ivens nous livre un témoignage émouvant d'une rare intensité et montre une fois de plus combien tout n'a pas encore été dit sur cette période tragique. L'on plonge presque en apnée dans ce récit à la fois personnel et universel et les mots résonnent encore le livre refermé. Un témoignage en toute sincérité porté par une écriture franche et touchante. Une belle déclaration d'amour à son père parti trop tôt.
Commenter  J’apprécie          1260
"Toi, tu reviendras peut- être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas",lui a dit un jour son père , alors qu'à Drancy, début 1944, ils attendaient par centaines, par milliers,comme d'autres Français juifs, le convoi qui allait les emmener vers l'est. Salomon ( de son prénom Shloïme en yiddish ) Rosenfeld et sa fille Marcelline, 16 ans, étaient déportés en Pologne, lui, à Auschwitz, elle à Birkenau......
Il ne s'est pas trompé, il n'est jamais revenu...." Je t'imagine silhouette d'une cohorte d'hommes décharnés et chancelants poussés à bout par des SS. Auchwitz.Mauthausen.Puis Gros- Rosen, Quel chemin tu as parcouru !".......lui écrit sa fille , 70 ans plus tard, une lettre ouverte... une lettre d'amour....pour ce père adoré, écrite à quatre mains avec la journaliste Judith Perrignon.
Elle raconte sobrement sa propre captivité, la maladie, les coups, les interminables attentes à moitié nue, le froid, la faim, la dégradation du corps, la promiscuité mais aussi le hasard ou la chance pour certains , parfois...son retour en France, sa vie d'après .....un récit trés personnel, poignant, fort, digne,douloureux, sans espoir, un constat laconique, sans illusion.....Elle jette un regard en arrière,intelligent , cruel, sur la destruction de sa famille, un regard de "Survivante" sur son voyage au coeur de l'enfer, et surtout sur sa reconstruction lente, longue, difficile, intense, dérisoire,une impossibilité absolue de communiquer et de transmettre aux autres......." J'aurais aimé te donner de bonnes nouvelles, te dire qu'après avoir basculé dans l'horreur, attendu vainement ton retour, nous nous sommes rétablis."
"Mais je ne peux pas. Sache que notre famille n'y a pas survécu . Elle s'est disloquée. Tu avais fait des rêves trop grands pour nous tous, nous n'avons pas été à la hauteur ."
Un texte qui noue la gorge, qui touche au coeur , (après pourtant tant de livres lus sur ce sujet Charlotte Delbo et bien d'autres).....une femme fragile vue à la grande librairie.....une femme inconsolée....les yeux secs ......un texte de toute beauté, cruel qui devrait être lu par tous et toutes,.....untémoignage sublime,édifiant,sur la nature humaine, le devenir et le destin......il est trés délicat d'écrire une chronique à propos d'un tel récit! Je ne suis pas certaine d'avoir réussi à convaincre les lecteurs! J'ai hésité avant de le faire .....
Commenter  J’apprécie          1094
Le 29 février 1944, Marceline Loridan-Ivens est arrêtée avec son père dans leur propriété du Vaucluse. Elle n'a que quinze ans et elle va être déportée à Birkenau et son père à Auschwitz. Des années plus tard, elle adresse une lettre à celui qui n'est pas revenu des camps.

Ce père qu'elle va chercher toute sa vie, à qui elle raconte son retour parmi les siens. Sa famille brisée par son absence. Son envie de mourir par deux fois après l'innommable, la barbarie, la mort dans les camps. La solidarité aussi avec Ginette, Dora, Simone... celles qui sont devenues ses amies pour toujours.

Marceline n'a jamais renoncé à vivre, même lorsqu'elle était au plus près du gouffre. Une envie de vivre qui ne l'a presque pas quittée dans une vie bien remplie, mais sans enfant. Elle n'en voulait pas. Elle disait ne rien avoir à leur transmettre, qu'elle n'était pas sûre que la barbarie ne recommence pas un jour...

Marceline a survécu à l'enfer et a tout osé. Marceline si sauvage, si petite et pourtant immense qui nous enseigne une autre façon d'être au monde. Sans peur et sans concessions inutiles. L'esprit ouvert, l'âme et le coeur libérés. Et c'est formidable.

Challenge MULTI-DÉFIS 2021
Commenter  J’apprécie          1002
Âgée de quatre-vingt-dix ans, Marceline Loridan-Ivens s'en est allée cette semaine. Sa compagne de tous les jours l'année de ses seize ans, lui aura finalement octroyé un sursis de… 74 ans. La grande faucheuse a parfois, et c'est heureux, d'étonnants ratés !

D'avril 1944 à mai 1945, Marceline a connu plusieurs univers concentrationnaires : d'abord l'immense camp d'extermination de Birkenau en Pologne (situé à 3 kilomètres d'Auschwitz), puis les camps de concentration de Bergen-Belsen et de Raguhn en Allemagne, et enfin le camp-ghetto de Terezin près de Prague libéré par l'armée soviétique le 9 mai 1945.
Seulement 3% des 76 500 juifs de France déportés de Drancy à Auschwitz-Birkenau, sont revenus de l'enfer nazi. Seuls les plus vigoureux, ceux dans la force de l'âge, avaient une chance infime de sauver leur peau.
Dans le wagon plombé qui les emmenait vers le grand Est, la jeune Marceline entend son père lui dire qu'elle rentrera peut-être un jour de cet effroyable voyage mais que lui, en raison de son âge, ne reviendra pas. Prémonition, lucidité, réalisme : Szlama Rozenberg a survécu 9 mois à Auschwitz et serait probablement mort en février 1945 à Gross-Rosen, un camp situé au nord de la Pologne.

“Et tu n'es pas revenu”, rédigé sous forme de lettre, est un témoignage bouleversant de Marceline à feu son père. Ce père à la prophétie funeste dont la présence aurait été si précieuse pour l'aider à se reconstruire dans les années d'après-guerre.
Ce récit, rédigé avec la journaliste Judith Perrignon, est d'un format court ; les deux femmes avaient probablement à coeur d'éviter au maximum tout pathos. Le pari est gagné. Si le quotidien dans les camps est d'une épouvantable brutalité, les années de l'immédiat après-guerre où l'opinion publique se désintéresse du sort des déportés sont évoquées avec justesse ainsi que le parcours de vie de Marceline qui va à l'essentiel. Ce livre-témoignage traitant de l'horreur absolue est conçu avec intelligence et se lit donc d'une traite.
En seconde partie du livre, un dossier d'une trentaine de pages rédigé par Annette Wieviorka vient apporter un éclairage précis sur la Shoah. Prenant appui sur la lettre de Marceline à son père, l'historienne explique à grand renfort de dates et de chiffres les conséquences de la “Solution finale” mise au point par les dignitaires nazis le 20 janvier 1942. Elle s'interroge aussi sur le devoir de mémoire qui, avec la disparition des derniers survivants des camps de la mort, risque malheureusement de s'étioler dans le temps.

"Auschwitz-Birkenau. Camp De concentration et d'extermination allemand nazi (1940-1945)" (appellation de l'UNESCO) est aujourd'hui un musée du souvenir. Je l'ai visité il y a peu de jours. Alors que notre petit groupe s'arrêtait devant une potence, le guide polonais, un ancien professeur de français de Cracovie aujourd'hui à la retraite, nous raconta alors le fait profondément choquant qui s'est déroulé devant ses yeux quelques semaines auparavant :
“Un groupe d'hommes au crâne rasé, billet d'entrée en poche, est venu déposé une gerbe de fleurs au pied de la potence où fut pendu Rudolph Höss le 16 avril 1947, avant de sortir précipitamment du camp.
Höss était le commandant d'Auschwitz de 1940 à 1943, celui-là même qui s'attacha avec zèle à rationaliser au maximum l'industrialisation de la mort au sein de ce vaste complexe de 170 hectares.''

Vous aviez raison Marceline de toujours vous méfier de la bête immonde qui aujourd'hui encore se manifeste où elle peut et jusqu'à votre dernier souffle vous êtes restée sur le qui-vive sachant depuis l'enfance que “l'antisémitisme est une donnée fixe, qui vient par vague avec les tempêtes du monde, les mots, les monstres et les moyens de chaque époque”.

Puisse votre parcours de vie et ce livre-testament empreints de dignité pousser les jeunes générations à ne jamais oublier l'origine des périodes les plus sombres de notre Histoire !
Votre père aurait été fier de vous Marceline, de votre courage exemplaire.

Commenter  J’apprécie          8810
Et tu n'es pas revenu... rien qu'à la lecture du titre, mon coeur se serre, l'émotion m'étreint.
Je sais qu'elle écrit à son père.
Ce père qu'elle aimait tant, son roc, celui qui la comprenait, celui avec lequel elle a été déportée en avril 1944.
.
Alors qu'il était détenu à Auschwitz, elle était à Birkenau.
2 kilomètres seulement les séparaient, mais ils ne se sont croisés que deux fois.
Et la première fois leur a coûté cher. Lors de la seconde, ils se sont regardés de loin.
.
Ce père bien-aimé lui avait écrit une lettre, qu'un inconnu lui avait remise, mais elle l'a perdue cette lettre et elle en a oublié le contenu.
Elle l'a cherchée pourtant.
.
Dans ce récit, Marceline Loridan-Ivens revient sur ses années de captivité, mais raconte aussi l'après Birkenau, et puis l'après, et encore l'après.
Je dirais qu'il complète le livre que j'ai lu auparavant, C'était génial de vivre.
On apprend encore d'autres choses, avec sa plume à elle.
.
Marceline ne s'est jamais remise de la disparition de son père, d'abord l'espoir et l'attente, puis la résignation.
Elle n'est pas la seule à regretter ce père. Son petit frère Michel, qui le suivait comme son ombre a longtemps espéré et attendu aussi.
.
Mal de vivre et désespoir pour sa soeur aînée et sa mère aussi.
Cette mère distante et froide. À croire qu'elle n'avait pas assez d'amour pour tous ses enfants puisque seuls les garçons en bénéficiaient.
Et puis comme je l'ai dit quand j'ai parlé de C'était génial de vivre, tout ce que Marceline avait vécu était tabou. Interdiction d'en parler, personne ne la croyait.
.
Alors elle le dit à son père.
.
*******
.
Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus sur ce récit poignant et bouleversant qui met les tripes à l'envers.
Peu de pages pour un contenu puissant et inoubliable.
.
.
Commenter  J’apprécie          8155


critiques presse (3)
Lexpress
20 février 2015
Il existe de nombreux récits de ce voyage au coeur de l'enfer. Celui de Marceline Loridan-Ivens, écrit avec la journaliste Judith Perrignon, est porté par cette puissance que seule la gaieté, même contrariée, sait offrir. Inconsolable et gaie, telle est la petite fille qui revint des camps. Inconsolable et gaie : et c'est ainsi que Marceline est grande.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
18 février 2015
Marceline est infatigable et combative: son esprit libre et sa verve ont séduit tous les médias. Son témoignage est d'une force extraordinaire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
04 février 2015
Marceline Loridan-Ivens – à quatre mains avec la journaliste et romancière Judith Perrignon – raconte à celui qui n'est pas rentré sa propre captivité, son retour en France, sa vie d'après. Plus exactement, l'impossibilité d'une vie après. Le constat est laconique, tranchant, sans nul espoir, et Marceline Loridan-Ivens le dresse inconsolée, mais les yeux secs.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (263) Voir plus Ajouter une citation
Tu rêvais d'Israël, il est là, je m’y bien chaque fois que j’y vais, mais ce n’est pas le pays de paix auquel nous aspirions. Israël est en guerre depuis sa création. D'ordinaire les guerres se terminent, pas celle-là, car l'Etat juif n’a jamais été accepté par les pays arabes tout autour de lui, ses contours sont flous, explosifs. Et plus ça dure, plus Israël devient suspect,y compris dans les opinions publiques européennes. J'entends résonner dans ma tête la réplique d'un film, il s appelle Welcome in Vienna, il retrace notre histoire, celle des juifs d'Europe, l’un des personnages dit " "Ils  ne
nous pardonneront jamais le mal qu'ils nous ont fait." J'ai toujours été pour la coexistence
d'Israël et d'une Palestine, mais je suis de plus en plus affectée par ce qui se passe et ce que j'entends, je ne veux pas juger, je ne vis pas là-bas, mais pas un doute ne m' atteindra tant qu'il sera
question de détruire Israël. Je poursuivrai ton rêve.
Commenter  J’apprécie          00
Il y a ton nom sur le monument aux morts de Bollène. Il y a été inscrit bien longtemps après. C'est le maire qui l'a proposé, mais il voulait ne faire aucune distinction, que tu sois parmi les morts pour la France. Je lui ai dit que je tenais à ce qu'il soit écrit que tu avais été déporté à Auschwitz. Il m'a répondu que ça n'était pas nécessaire. Dans ce cas, je lui ai dit que je préférais que tu n'y sois pas.
Il a cédé finalement. C'était il y a moins de vingt ans, juste avant de basculer vers le vingt et unième siècle, il ne voulait toujours pas de trace d'Auschwitz sur le monument du village. Tu n'es pourtant pas mort pour la France. La France t'a envoyé vers la mort. Tu t'étais trompé sur elle.

Pour le reste, tu avais vu juste. Je suis revenue.
Commenter  J’apprécie          00
... une partie qui venait d'être construite, l'amorce d'un nouveau camp, tout près des crématoires, le Mexique nous l'appelions. Nous passions devant chaque jour en allant travailler.  Nous allions au Canada, c'est comme ça que les Polonaises avaient baptisé le triage des vêtements, parce que c'était le moins dur des postes de travail, celui qu'on espérait toutes, celui où l'on pouvait tomber sur un vieux croûton de pain au fond d'une poche, ou sur une pièce d'or dans un ourlet. Des Françaises auraient dit le Pérou. Étrange cartographie du monde miniaturisé dans le camp en langue polonaise.  Le Mexique, sans que je sache pourquoi, signifiait la mort prochaine.
Commenter  J’apprécie          00
A tous ceux qui dans le hall consultaient les listes, ou sur les trottoirs brandissaient des pancartes et des photos à la recherche de leurs disparus, je répétais, « Tout le monde est mort ». S’ils insistaient, me montrait des photos d’une famille, je disais calmement : « Il y avait des enfants ? Pas un enfant ne reviendra. » Je ne prenais pas de gants, je ne les ménageais pas ; j’avais l’habitude de la mort. J’étais devenue dure comme ces anciens déportés qui nous virent arriver à Birkenau sans un mot de réconfort. Survivre vous rend insupportables les larmes des autres. On pourrait s’y noyer.
Commenter  J’apprécie          00
Je dîne une fois par mois avec des amis survivants, nous savons rire ensemble et même du camp a notre façon. Et je retrouve aussi Simone. Je l’ai vue prendre des petites cuillères dans les cafés et les
restaurants, les glisser dans son sac, elle a été ministre, une femme importante en France, une grande figure, mais elle stocke encore les petites cuillères sans valeur pour ne pas avoir a laper la mauvaise soupe de Birkenau. S'ils savaient, tous autant qu'ils sont, la permanence du camp en nous. Nous l’avons tous dans la tête et jusqu’à la mort.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Marceline Loridan-Ivens (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marceline Loridan-Ivens
Rencontre avec Frédérique BerthetFrédérique Berthet a publié en 2018 aux éditions P.O.L La Voix manquante – texte qui retrace l'apparition fugitive et inoubliable de Marceline Loridan dans Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin. Ce film de « cinéma-vérité » évoque les souvenirs poignants de la déportation de Marceline. La Voix manquante raconte les coulisses de ces images. Frédérique Berthet a reçu pour La Voix manquante le Prix du livre de cinéma 2018 décerné par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).Rencontre animée par Alexia Vanhee
autres livres classés : témoignageVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (1665) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..